Le Rif, région montagneuse et amazighophone, est resté fermé pendant trés longtemps aux mouvement humains. Ce qui lui a permis de garder son authenticité et préserver ses traditions et ces coutumes et de ne pas subir migration de masse des marocains arabophones Doukkala et Chaouiya de moeurs légères comparées à celles des Rifains trés conservateurs.
Le plan Azur (vision 2010) et les pressions européennes sur le Makhzen pour développer cette région a permis le lancement de la construction de la rocade méditérannéenne Tanger-Saïdia pour désenclaver toute la région enclavée entre Achawen(chefchawen) et Nador.
Le Makhzen dans un souci d'arabisation et de domestication des Rifains et dans son incapacité de promouvoir des vrais projets de développement durable a décidé d'ouvrir cette région vierge au tourisme sauvage, aux spéculations immobilières pour la construction des complexes touristiques sur la côte, et aux migrations internes des populations arabophones des plaines marocaines (Doukkala, chaouiya, Zaer, Abda...etc).
Le Rif sera ainsi transformé en une région touristiques aved des bordels sur toutes la côte ainsi aprés Marrakech et Agadir, le tourisme sexuel s'installera petit et à petit. En parallèle, l'arabisation substituera tamazight dans les deux dernières cités Rifaines fieres et frondeuses !
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La Rocade méditerranéenne ou l'extinction du dernier phoque moine Méditerranéen au Maroc
La construction de la route entre Tanger et Saidia sur le littoral Méditerranéen vise la promotion et le désenclavement de la cote Nord du Maroc et son intégration à l'Espace régional et national tout en contribuant au développement durable des provinces du Nord. Projet financé par le projet MEDA I au coût de 84,8 millions d'euros; dont 80.0 millions d'euro fourni par la communauté européenne.
Les travaux de la rocade Méditerranéenne sur la portion Nador - Al-Hoceima connaît ces derniers mois un rythme très accéléré. En effet les intérêts socio économiques attendus par le rattachement de ces lieux très isolés, sont d'ordre majeur. Il est certain que sur le plan touristique, ces zones sont encore considérées comme vierge ; des plages de natures volcaniques, insolites ; et abritant du même coup une flore et une avifaune de haut intérêt biologique dont 28 espèces d'intérêt mondial et parmi elle ni plus ni moins que le phoque moine. De plus la zone d'Al-Hoceima abrite la plus grande colonie de Balbuzard au niveau du littoral Méditerranéen.
D'ailleurs le S.D.A.U.L.M.O ; le mentionne très clairement (Schéma Directeur d'Aménagement Urbain du Littoral Méditerranéen Oriental) « Rapport fait par la direction de l'Urbanisme auprès du ministre délégué chargé de l'habitat et de l'urbanisme ».
L'association AZIR durant son dernier travail de terrain, visant l'estimation de l'impact des travaux de la Rocade sur le littoral ; a découvert un vrai attentat contre ce biotope par le passage de la dite Rocade à même le niveau du supra littoral.
Tel a été le sort du dernier individu du phoque moine, espèce emblématique de la méditerranée Marocaine, mis à mort en mois de mai par les décombres issus des travaux de la dite Rocade ; ou indirectement par le comblement de son habitat formé d'un réseaux de caves marines, et de petites calanques qui l'abritaient, dans la zone de Chemlala (Province de Nador). Cet habitat rare en méditerranée ; a souffert des décombres négligemment jetés via la ligne des falaises lors des déblaiements primaires de la route. On doit se rendre à l'évidence que ceci a d'autant plus de répercussion que la récupération de cette espèce s'avère pratiquement impossible, vu que son biotope est totalement anéanti.
Le moment fatidique est arrivé, et on est dans une situation historique pour l'économie du pays, mais aussi irréversible pour tout ceux qui ont une vraie préoccupation conservatrice, car ils peuvent se demander si on a réellement mis en considération un développement durable de ces zones ; si oui pourquoi assistons nous à l'absence totale d'un projet d'étude d'impact écologique du projet de la Rocade Méditerranéen sur la zone du projet.
L'absence de ce projet , explique donc le désastre écologiques qui s'est produit et se produit encore dans la zone de Chemlala, avoisinant l'Oued Kert ;importante zone humide qui aurait due être répertoriée site Ramsar ;En effet on assiste maintenant à une destruction acharnée et assidue de ce littoral .
On est très étonné de cette attitude téméraire des responsables du secteur de l'environnement qui ne cessent de glorifier la grande biodiversité animale et végétale du pays, mais qui d'autre part ne se tourmentent nullement sur son sort.
La Rocade Comment peut on expliquer que de tels désastres écologiques se récidivant, alors que sur le plan administratif on a suffisamment de personnel spécialisé en la matière. Toutefois si un jour on trouvera une bonne réponse à cette question, croyez nous, on sera bien avancé.
D'un autre point de vue ce malheur se fait grâce au financement de la CEE ; ces pays qui ont tellement voulu qu'on profite des erreurs qu'ils ont commises contre leurs propres littoraux ; Paradoxalement, le Maroc est en train de détruire de manière progressive son littoral ; en construisant la Rocade Méditerranéenne à même le niveau supra littoral, lui qui a signé et ratifié la convention de Barcelone.
Il est vrai que le tracé actuel ne passe pas directement dans le Parc National d'Al-Hoceima (P.A.N.H ) ;cependant il passe d'une manière aussi dévastatrice de son coté Ouest (vers Jebha) . On ne peut pas compromettre le devenir de la zone tampon du P.A.N.H à la richesse de biodiversité extraordinaire ; constituant même un habitat favorable au phoque moine .Cette zone tampon a d'autre part un rôle de riche corridor pour la sauvegarde de la biodiversité de la Méditerranée marocaine. Elle joint en effet le P.A.N.H ; et le site de Jebha considéré comme S.I.B.E (Site d'Intérêt Ecologique et Biologique) par le Plan National pour la Protection de l'Environnement au Maroc) .Sinon la raison même de la construction de la Rocade sera vidée de son vrai objectif, qui est le développement durable du littoral méditerranéen. Il faut donc que la Rocade cesse d'être une arme dévastatrice contre nos ressources naturelles et soit au contraire un outil pour en tirer profit de manière durable.
Il est impardonnable de ne pas prendre pour exemple des pays Méditerranéens comme la Turquie et la Grèce qui font des efforts énormes pour la préservation du phoque moine à travers la conservation de son biotope ; et qui d'ailleurs en sont largement bénéficiers grâce à l'énorme masse de tourisme qu'il attire ; ou le tourisme de nature est considéré comme un vrai moteur du développement durable. Il est utopique de songer à réaliser le chiffre de dix millions de visiteurs, si on ne préserve pas Le patrimoine naturel de notre pays.
Nous tenons Le gouvernement Marocain pour responsable du désastre écologique perpétué sur le littoral du Rif oriental, par le mauvais plan de tracé ; du projet de la Rocade Méditerranéenne ; et nous demandons que le tracé de la Rocade soit rectifié de manière qui respecte des normes conservatrices, afin de ne plus commettre ces mêmes erreurs sur la partie restante de cette route.
* Association AZIR pour la protection De l'environnement Al-Hoceima
Quartier Cala Bonita- Al-Hoceima
El Andalosi Mohamed *
Jeudi 07 Octobre 2004 - 00:00
Le plan Azur (vision 2010) et les pressions européennes sur le Makhzen pour développer cette région a permis le lancement de la construction de la rocade méditérannéenne Tanger-Saïdia pour désenclaver toute la région enclavée entre Achawen(chefchawen) et Nador.
Le Makhzen dans un souci d'arabisation et de domestication des Rifains et dans son incapacité de promouvoir des vrais projets de développement durable a décidé d'ouvrir cette région vierge au tourisme sauvage, aux spéculations immobilières pour la construction des complexes touristiques sur la côte, et aux migrations internes des populations arabophones des plaines marocaines (Doukkala, chaouiya, Zaer, Abda...etc).
Le Rif sera ainsi transformé en une région touristiques aved des bordels sur toutes la côte ainsi aprés Marrakech et Agadir, le tourisme sexuel s'installera petit et à petit. En parallèle, l'arabisation substituera tamazight dans les deux dernières cités Rifaines fieres et frondeuses !
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La Rocade méditerranéenne ou l'extinction du dernier phoque moine Méditerranéen au Maroc
La construction de la route entre Tanger et Saidia sur le littoral Méditerranéen vise la promotion et le désenclavement de la cote Nord du Maroc et son intégration à l'Espace régional et national tout en contribuant au développement durable des provinces du Nord. Projet financé par le projet MEDA I au coût de 84,8 millions d'euros; dont 80.0 millions d'euro fourni par la communauté européenne.
Les travaux de la rocade Méditerranéenne sur la portion Nador - Al-Hoceima connaît ces derniers mois un rythme très accéléré. En effet les intérêts socio économiques attendus par le rattachement de ces lieux très isolés, sont d'ordre majeur. Il est certain que sur le plan touristique, ces zones sont encore considérées comme vierge ; des plages de natures volcaniques, insolites ; et abritant du même coup une flore et une avifaune de haut intérêt biologique dont 28 espèces d'intérêt mondial et parmi elle ni plus ni moins que le phoque moine. De plus la zone d'Al-Hoceima abrite la plus grande colonie de Balbuzard au niveau du littoral Méditerranéen.
D'ailleurs le S.D.A.U.L.M.O ; le mentionne très clairement (Schéma Directeur d'Aménagement Urbain du Littoral Méditerranéen Oriental) « Rapport fait par la direction de l'Urbanisme auprès du ministre délégué chargé de l'habitat et de l'urbanisme ».
L'association AZIR durant son dernier travail de terrain, visant l'estimation de l'impact des travaux de la Rocade sur le littoral ; a découvert un vrai attentat contre ce biotope par le passage de la dite Rocade à même le niveau du supra littoral.
Tel a été le sort du dernier individu du phoque moine, espèce emblématique de la méditerranée Marocaine, mis à mort en mois de mai par les décombres issus des travaux de la dite Rocade ; ou indirectement par le comblement de son habitat formé d'un réseaux de caves marines, et de petites calanques qui l'abritaient, dans la zone de Chemlala (Province de Nador). Cet habitat rare en méditerranée ; a souffert des décombres négligemment jetés via la ligne des falaises lors des déblaiements primaires de la route. On doit se rendre à l'évidence que ceci a d'autant plus de répercussion que la récupération de cette espèce s'avère pratiquement impossible, vu que son biotope est totalement anéanti.
Le moment fatidique est arrivé, et on est dans une situation historique pour l'économie du pays, mais aussi irréversible pour tout ceux qui ont une vraie préoccupation conservatrice, car ils peuvent se demander si on a réellement mis en considération un développement durable de ces zones ; si oui pourquoi assistons nous à l'absence totale d'un projet d'étude d'impact écologique du projet de la Rocade Méditerranéen sur la zone du projet.
L'absence de ce projet , explique donc le désastre écologiques qui s'est produit et se produit encore dans la zone de Chemlala, avoisinant l'Oued Kert ;importante zone humide qui aurait due être répertoriée site Ramsar ;En effet on assiste maintenant à une destruction acharnée et assidue de ce littoral .
On est très étonné de cette attitude téméraire des responsables du secteur de l'environnement qui ne cessent de glorifier la grande biodiversité animale et végétale du pays, mais qui d'autre part ne se tourmentent nullement sur son sort.
La Rocade Comment peut on expliquer que de tels désastres écologiques se récidivant, alors que sur le plan administratif on a suffisamment de personnel spécialisé en la matière. Toutefois si un jour on trouvera une bonne réponse à cette question, croyez nous, on sera bien avancé.
D'un autre point de vue ce malheur se fait grâce au financement de la CEE ; ces pays qui ont tellement voulu qu'on profite des erreurs qu'ils ont commises contre leurs propres littoraux ; Paradoxalement, le Maroc est en train de détruire de manière progressive son littoral ; en construisant la Rocade Méditerranéenne à même le niveau supra littoral, lui qui a signé et ratifié la convention de Barcelone.
Il est vrai que le tracé actuel ne passe pas directement dans le Parc National d'Al-Hoceima (P.A.N.H ) ;cependant il passe d'une manière aussi dévastatrice de son coté Ouest (vers Jebha) . On ne peut pas compromettre le devenir de la zone tampon du P.A.N.H à la richesse de biodiversité extraordinaire ; constituant même un habitat favorable au phoque moine .Cette zone tampon a d'autre part un rôle de riche corridor pour la sauvegarde de la biodiversité de la Méditerranée marocaine. Elle joint en effet le P.A.N.H ; et le site de Jebha considéré comme S.I.B.E (Site d'Intérêt Ecologique et Biologique) par le Plan National pour la Protection de l'Environnement au Maroc) .Sinon la raison même de la construction de la Rocade sera vidée de son vrai objectif, qui est le développement durable du littoral méditerranéen. Il faut donc que la Rocade cesse d'être une arme dévastatrice contre nos ressources naturelles et soit au contraire un outil pour en tirer profit de manière durable.
Il est impardonnable de ne pas prendre pour exemple des pays Méditerranéens comme la Turquie et la Grèce qui font des efforts énormes pour la préservation du phoque moine à travers la conservation de son biotope ; et qui d'ailleurs en sont largement bénéficiers grâce à l'énorme masse de tourisme qu'il attire ; ou le tourisme de nature est considéré comme un vrai moteur du développement durable. Il est utopique de songer à réaliser le chiffre de dix millions de visiteurs, si on ne préserve pas Le patrimoine naturel de notre pays.
Nous tenons Le gouvernement Marocain pour responsable du désastre écologique perpétué sur le littoral du Rif oriental, par le mauvais plan de tracé ; du projet de la Rocade Méditerranéenne ; et nous demandons que le tracé de la Rocade soit rectifié de manière qui respecte des normes conservatrices, afin de ne plus commettre ces mêmes erreurs sur la partie restante de cette route.
* Association AZIR pour la protection De l'environnement Al-Hoceima
Quartier Cala Bonita- Al-Hoceima
El Andalosi Mohamed *
Jeudi 07 Octobre 2004 - 00:00