Imik_s_imik
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Depuis l’annonce de la création du Comité préparatoire pour la création du Parti Démocratique Fédéraliste, la relation entre le culturel et le politique est récurrente dans tout les débats autour de la question amazighe.
Mais une simple analyse de l'évolution du Mouvement amazigh au Maroc révèle que le discours de ce mouvement cache une dimension politique non déclarée. Selon un des fondateurs du Mouvement amazigh, une culture marginalisée par une décision politique ne peut être reconnue que par une décision politique.
Depuis la promulgation de la Charte d'Agadir en 1991, les revendications du mouvement amazigh s’affichent comme des revendications culturelles. Cependant la reconnaissance constitutionnelle de l'amazighité, le droits aux médias, l'enseignement de l'amazighe, le droits aux prénoms amazighs etc... ne sont en réalité que des revendications politiques.
En revanche, toutes les initiatives du Mouvement amazigh pour s'organiser politiquement se termine par l'échec. L'interdiction de la deuxième session de l'Université d'Eté d'Agadir en 1982 s'explique par la volonté du pouvoir marocain d'éviter toute évolution de la question amazighe vers le scénario Kabyle notamment après les événements du Printemps berbère de 1980. La répression farouche des militants amazighs de l’Association Tilelli participants aux marches du premier Mai en 1994 ne peut être justifiée que par la crainte des autorités marocaines que le Mouvement amazigh ait pignon sur rue.
En 1996, après l'expérience du Conseil national de coordination entre les associations amazighes, le Mouvement amazigh a décidé d'organiser une conférence nationale sur une stratégie pour ses actions à venir. La proposition de Hassan Id Belkassm au nom de Tamaynut a provoqué un débat houleux. Dans sa plate-forme, Id Belkassm a proposé aux congressistes la nécessité de mener une action fondée sur deux axes :l'axe culturel et l'axe politique. Le contexte de l'époque n'était pas favorable pour faire accepter cette proposition et par conséquent la conférence nationale sur la stratégie n'a pas eu lieu pour des raisons non connues jusqu'à nos jours. Malgré l’échec de la conférence nationale, le débat s'est perpétué autour de la relation entre le culturel et le politique.
ce n'est qu'après l'apparition du Manifeste amazigh rédigé par Mohammed Chafik en mars 2000 que le passage à l'action politique va revenir au centre des débats. Le pouvoir marocain intervient pour interdire la deuxième rencontre de Bouznika, cette rencontre qui aurait du être une assemblée constitutive d'une structure politique amazighe. De même la création de l'Ircam est venue empêcher les Amazighs de s'organiser politiquement.
Après quatre ans de l'existence de l'Ircam, Ahmed Adghirni a crée le PDAM, Parti démocratique amazigh marocain. Quelques temps après, Hassan Id Belkassem a repris l'initiative pour relancer son idée des deux axes tout en adjoignant à son projet politique l’idée d’un Maroc fédéral. Cette initiative a suscité l’intérêt particulier d’une large catégorie du Mouvement amazigh.
Des questions légitimes se posent :
1 : Est-il nécessaire que le Mouvement amazigh donne naissance à des partis politiques ?
2 : Est-ce que les conditions actuelles au Maroc permettent de créer un parti politique à vocation fédéraliste ?
3 : Quelle est la valeur ajoutée par ce parti à l'échiquier politique marocain ?
4 : Quelle model de fédéralisme propose ce parti pour le Maroc (à l'espagnole, à l'allemande, à la belge ... ) ?
5 : Ce parti va-t-il défendre un fédéralisme à référence linguistique, ce qui nécessite le développement des variantes de la l’amazighe au lieu de sa normalisation ?
6 : Quelles sont les régions proposées par le PDF pour un Maroc fédéral ?
7 : Quelle sont les alliance possibles avec d’autres parti politique (Panarabistes, Islamistes, Amazighs.) ?
8 : Quel sera la relation de ce parti avec le Mouvement associatif amazigh et notamment l’organisation Tamaynut ?
Mais une simple analyse de l'évolution du Mouvement amazigh au Maroc révèle que le discours de ce mouvement cache une dimension politique non déclarée. Selon un des fondateurs du Mouvement amazigh, une culture marginalisée par une décision politique ne peut être reconnue que par une décision politique.
Depuis la promulgation de la Charte d'Agadir en 1991, les revendications du mouvement amazigh s’affichent comme des revendications culturelles. Cependant la reconnaissance constitutionnelle de l'amazighité, le droits aux médias, l'enseignement de l'amazighe, le droits aux prénoms amazighs etc... ne sont en réalité que des revendications politiques.
En revanche, toutes les initiatives du Mouvement amazigh pour s'organiser politiquement se termine par l'échec. L'interdiction de la deuxième session de l'Université d'Eté d'Agadir en 1982 s'explique par la volonté du pouvoir marocain d'éviter toute évolution de la question amazighe vers le scénario Kabyle notamment après les événements du Printemps berbère de 1980. La répression farouche des militants amazighs de l’Association Tilelli participants aux marches du premier Mai en 1994 ne peut être justifiée que par la crainte des autorités marocaines que le Mouvement amazigh ait pignon sur rue.
En 1996, après l'expérience du Conseil national de coordination entre les associations amazighes, le Mouvement amazigh a décidé d'organiser une conférence nationale sur une stratégie pour ses actions à venir. La proposition de Hassan Id Belkassm au nom de Tamaynut a provoqué un débat houleux. Dans sa plate-forme, Id Belkassm a proposé aux congressistes la nécessité de mener une action fondée sur deux axes :l'axe culturel et l'axe politique. Le contexte de l'époque n'était pas favorable pour faire accepter cette proposition et par conséquent la conférence nationale sur la stratégie n'a pas eu lieu pour des raisons non connues jusqu'à nos jours. Malgré l’échec de la conférence nationale, le débat s'est perpétué autour de la relation entre le culturel et le politique.
ce n'est qu'après l'apparition du Manifeste amazigh rédigé par Mohammed Chafik en mars 2000 que le passage à l'action politique va revenir au centre des débats. Le pouvoir marocain intervient pour interdire la deuxième rencontre de Bouznika, cette rencontre qui aurait du être une assemblée constitutive d'une structure politique amazighe. De même la création de l'Ircam est venue empêcher les Amazighs de s'organiser politiquement.
Après quatre ans de l'existence de l'Ircam, Ahmed Adghirni a crée le PDAM, Parti démocratique amazigh marocain. Quelques temps après, Hassan Id Belkassem a repris l'initiative pour relancer son idée des deux axes tout en adjoignant à son projet politique l’idée d’un Maroc fédéral. Cette initiative a suscité l’intérêt particulier d’une large catégorie du Mouvement amazigh.
Des questions légitimes se posent :
1 : Est-il nécessaire que le Mouvement amazigh donne naissance à des partis politiques ?
2 : Est-ce que les conditions actuelles au Maroc permettent de créer un parti politique à vocation fédéraliste ?
3 : Quelle est la valeur ajoutée par ce parti à l'échiquier politique marocain ?
4 : Quelle model de fédéralisme propose ce parti pour le Maroc (à l'espagnole, à l'allemande, à la belge ... ) ?
5 : Ce parti va-t-il défendre un fédéralisme à référence linguistique, ce qui nécessite le développement des variantes de la l’amazighe au lieu de sa normalisation ?
6 : Quelles sont les régions proposées par le PDF pour un Maroc fédéral ?
7 : Quelle sont les alliance possibles avec d’autres parti politique (Panarabistes, Islamistes, Amazighs.) ?
8 : Quel sera la relation de ce parti avec le Mouvement associatif amazigh et notamment l’organisation Tamaynut ?