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La cimenterie d¹Agadir : Préserver les facteurs agricole et écologique (8/30/2006)
La cimenterie d¹Agadir a été dernièrement autorisée à installer une unité industrielle dans la région de Achtoukn Ait Baha, plus précisément sur les hauteurs de Imi Mqurn. Une étendue de 1000 ha a été réservée à l¹entreprise, cédée par les Eaux et Forêts et les Domaines. La nouvelle réalisation qui viendra renforcer la production de la société en cette matière ne sera opérationnelle que dans quelques années à venir.
Si l¹emplacement actuel de la cimenterie d¹Agadir, plantée il y a quelques décennies dans une agglomération résidentielle d¹Anza, située à sept kilomètres d¹Agadir, pose un problème écologique et environnemental en dépit des efforts louables pour endiguer ou tout au moins atténuer les retombées fâcheuses de la production, le nouveau projet complémentaire ne cesse, lui aussi, de faire surgir des interrogations sérieuses à ce sujet. D¹abord, par le choix du site mitoyen à une région agricole à savoir Oulad Saïd, Oulad Teïma, Sebt Guerdane pour les cultures d¹agrume, Aït Milk et la région d'Achtoukn pour les cultures maraîchères. Le danger est d¹autant plus sensible que ces cultures sont destinées à l¹exportation où des mesures formelles de traçabilité sont déjà conclues avec l¹Union Européenne (Rep-gap). Le nouveau projet qui mettait en péril toute l¹exportation aussi bien des agrumes que des maraîchages. A la différence par exemple de la cimenterie de M¹zouda montée à une cinquantaine de kilomètres de Marrakech, le nouveau projet de Imi Mqurn porterait atteinte également à l¹environnement, en particulier l¹arganier qui serait tout simplement arraché avec une densité de 21 arbres à l¹hectare soit plus de 1000 hectares d¹arganiers déboisés. Sans oublier la carrière d¹extraction de klinker (pozlan) qui, par le soufflement du vent, se déferle sur toute la région et dépose des résidus polluants. Il est bien évident que lors du tirage des ciments, les poussières de cellulose sont transportées par les vents du sud et du nord vers toutes les régions agricoles avoisinantes. Cette opération est bien entendu contraire au développement durable dont le Maroc est signataire (convention de Rio en 1993). On se demande alors si le choix de ce site a été l¹objet d¹une profonde étude au préalable qui éviterait des incidences d¹ordre environnemental.
C¹est la question que se posent, en tout cas, les intervenants du secteur agricole et les intéressés de la problématique écologique.
Saoudi El Amalki (El Bayan)
La cimenterie d¹Agadir a été dernièrement autorisée à installer une unité industrielle dans la région de Achtoukn Ait Baha, plus précisément sur les hauteurs de Imi Mqurn. Une étendue de 1000 ha a été réservée à l¹entreprise, cédée par les Eaux et Forêts et les Domaines. La nouvelle réalisation qui viendra renforcer la production de la société en cette matière ne sera opérationnelle que dans quelques années à venir.
Si l¹emplacement actuel de la cimenterie d¹Agadir, plantée il y a quelques décennies dans une agglomération résidentielle d¹Anza, située à sept kilomètres d¹Agadir, pose un problème écologique et environnemental en dépit des efforts louables pour endiguer ou tout au moins atténuer les retombées fâcheuses de la production, le nouveau projet complémentaire ne cesse, lui aussi, de faire surgir des interrogations sérieuses à ce sujet. D¹abord, par le choix du site mitoyen à une région agricole à savoir Oulad Saïd, Oulad Teïma, Sebt Guerdane pour les cultures d¹agrume, Aït Milk et la région d'Achtoukn pour les cultures maraîchères. Le danger est d¹autant plus sensible que ces cultures sont destinées à l¹exportation où des mesures formelles de traçabilité sont déjà conclues avec l¹Union Européenne (Rep-gap). Le nouveau projet qui mettait en péril toute l¹exportation aussi bien des agrumes que des maraîchages. A la différence par exemple de la cimenterie de M¹zouda montée à une cinquantaine de kilomètres de Marrakech, le nouveau projet de Imi Mqurn porterait atteinte également à l¹environnement, en particulier l¹arganier qui serait tout simplement arraché avec une densité de 21 arbres à l¹hectare soit plus de 1000 hectares d¹arganiers déboisés. Sans oublier la carrière d¹extraction de klinker (pozlan) qui, par le soufflement du vent, se déferle sur toute la région et dépose des résidus polluants. Il est bien évident que lors du tirage des ciments, les poussières de cellulose sont transportées par les vents du sud et du nord vers toutes les régions agricoles avoisinantes. Cette opération est bien entendu contraire au développement durable dont le Maroc est signataire (convention de Rio en 1993). On se demande alors si le choix de ce site a été l¹objet d¹une profonde étude au préalable qui éviterait des incidences d¹ordre environnemental.
C¹est la question que se posent, en tout cas, les intervenants du secteur agricole et les intéressés de la problématique écologique.
Saoudi El Amalki (El Bayan)
