Ben Bella favorable à l'autonomie au Sahara
M. Ben Bella favorable à une solution politique de la question du Sahara basée sur l'autonomie sous souveraineté marocaine
Marrakech, 04/05/06 - L'ancien président algérien, M. Ahmed Ben Bella s'est dit favorable à une solution politique de la question du Sahara, fondée sur l'octroi aux Provinces du sud d'une autonomie élargie sous souveraineté marocaine.
"j'ai déjà défendu ce projet il y'a plus de dix ans en Espagne", a-t-il ajouté lors d'une rencontre avec la presse tenue, mardi soir à Marrakech.
M. Ben Bella n'a pas manqué également d'exprimer son optimisme quant à la possibilité de trouver une solution politique à la question du Sahara, estimant qu'il est actuellement possible de régler cette affaire sous le mandat du président Abdelaziz Bouteflika et ce, en dépit de ce qui caractérise les relations entre les deux pays de temps en temps du fait, notamment, de l'ingérence de certaines parties.
L'ancien président algérien s'est prononcé contre la course à l'armement dans la région du Maghreb et contre l'augmentation des budgets alloués au renforcement de l'arsenal militaire et des armées, laquelle se fait au détriment du développement socio-économique et culturel des peuples de la région. Il a fait remarquer que de telles initiatives ne peuvent qu'instaurer un climat de méfiance entre frères maghrébins.
Concernant la question des frontières entre les pays maghrébins, qu'il considère comme une "histoire ancienne et anachronique", M. Ben Bella a affirmé qu'il "rejette la division qui constitue une situation anormale imposée par le colonisateur", relevant que "l'union est actuellement la voie la plus appropriée pour sortir de l'impasse".
Et d'ajouter : "Nous savons que l'Europe qui a, elle-même, consacré une longue période de son histoire à consolider les frontières entre ses pays, a fini par y renoncer et s'unifier".
"Notre union en tant que Maghrébins ne doit pas être perçue comme le prix d'une guerre contre les autres ou une déclaration de haine à leur égard, mais doit se faire pour la réalisation de notre propre développement et la garantie de l'avenir de l'humanité", a-t-il fait remarquer.
Au sujet de la question culturelle dans la région, l'ex-président algérien a estimé nécessaire de gérer cette question de manière rationnelle et sage, rappelant que les peuples de la région du Maghreb ne peuvent abandonner l'amazighité. "Nous sommes tous des amazighs et on doit accepter cette situation tant qu'elle ne s'oppose pas à l'arabité et aux valeurs sacrées de l'Islam", a-t-il précisé.
M. Ben Bella a d'autre part exprimé son rejet catégorique de l'extrémisme sous ses différentes formes, réaffirmant son attachement à un islam tolérant et respectueux de la vie.
Il a fait part, par ailleurs, de son soutien au processus de réconciliation en tant que voie unique pour faire sortir les peuples maghrébins de la situation actuelle qu'impose l'ordre mondial prévalant.
L'ex président algérien a soulevé, au début de sa rencontre, plusieurs questions se rapportant notamment aux fondements de l'ordre mondial actuel, soulignant la nécessité d'instaurer une nouvelle culture permettant aux peuples de réaliser le développement escompté, estimant que la solidarité demeure le seul moyen à même de permettre à ces peuples de sortir de l'impasse socio-économique et historique.
map.ma

M. Ben Bella favorable à une solution politique de la question du Sahara basée sur l'autonomie sous souveraineté marocaine
Marrakech, 04/05/06 - L'ancien président algérien, M. Ahmed Ben Bella s'est dit favorable à une solution politique de la question du Sahara, fondée sur l'octroi aux Provinces du sud d'une autonomie élargie sous souveraineté marocaine.
"j'ai déjà défendu ce projet il y'a plus de dix ans en Espagne", a-t-il ajouté lors d'une rencontre avec la presse tenue, mardi soir à Marrakech.
M. Ben Bella n'a pas manqué également d'exprimer son optimisme quant à la possibilité de trouver une solution politique à la question du Sahara, estimant qu'il est actuellement possible de régler cette affaire sous le mandat du président Abdelaziz Bouteflika et ce, en dépit de ce qui caractérise les relations entre les deux pays de temps en temps du fait, notamment, de l'ingérence de certaines parties.
L'ancien président algérien s'est prononcé contre la course à l'armement dans la région du Maghreb et contre l'augmentation des budgets alloués au renforcement de l'arsenal militaire et des armées, laquelle se fait au détriment du développement socio-économique et culturel des peuples de la région. Il a fait remarquer que de telles initiatives ne peuvent qu'instaurer un climat de méfiance entre frères maghrébins.
Concernant la question des frontières entre les pays maghrébins, qu'il considère comme une "histoire ancienne et anachronique", M. Ben Bella a affirmé qu'il "rejette la division qui constitue une situation anormale imposée par le colonisateur", relevant que "l'union est actuellement la voie la plus appropriée pour sortir de l'impasse".
Et d'ajouter : "Nous savons que l'Europe qui a, elle-même, consacré une longue période de son histoire à consolider les frontières entre ses pays, a fini par y renoncer et s'unifier".
"Notre union en tant que Maghrébins ne doit pas être perçue comme le prix d'une guerre contre les autres ou une déclaration de haine à leur égard, mais doit se faire pour la réalisation de notre propre développement et la garantie de l'avenir de l'humanité", a-t-il fait remarquer.
Au sujet de la question culturelle dans la région, l'ex-président algérien a estimé nécessaire de gérer cette question de manière rationnelle et sage, rappelant que les peuples de la région du Maghreb ne peuvent abandonner l'amazighité. "Nous sommes tous des amazighs et on doit accepter cette situation tant qu'elle ne s'oppose pas à l'arabité et aux valeurs sacrées de l'Islam", a-t-il précisé.
M. Ben Bella a d'autre part exprimé son rejet catégorique de l'extrémisme sous ses différentes formes, réaffirmant son attachement à un islam tolérant et respectueux de la vie.
Il a fait part, par ailleurs, de son soutien au processus de réconciliation en tant que voie unique pour faire sortir les peuples maghrébins de la situation actuelle qu'impose l'ordre mondial prévalant.
L'ex président algérien a soulevé, au début de sa rencontre, plusieurs questions se rapportant notamment aux fondements de l'ordre mondial actuel, soulignant la nécessité d'instaurer une nouvelle culture permettant aux peuples de réaliser le développement escompté, estimant que la solidarité demeure le seul moyen à même de permettre à ces peuples de sortir de l'impasse socio-économique et historique.
map.ma