Un chef rebelle malien réclame une intervention française
MALI - 24 mai 2006 - par PANAPRESS
Le chef du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (rébellion touarègue malienne), Hassen Vaghagha, a appelé, mardi soir, les grandes puissances, notamment la France, à intervenir d'urgence auprès des autorités maliennes pour éviter ce qu'il a qualifié de génocide contre les populations du Nord-Mali.
Dans un entretien téléphonique avec un des correspondants de la PANA à Nouakchott, M. Vaghagha a révélé que ses hommes ont occupé, mardi, la ville de Kidal (environ 1.200 Km au Nord de Bamako) et ses environs, ajoutant que l'attaque a fait quatre morts, dont deux parmi l'armée régulière malienne et deux parmi les assaillants.
Le chef de guerre a encore fait cas de l'occupation, par les insurgés, de la localité de Menaka.
Au sujet des revendications de son mouvement, le chef rebelle déclare que celles-ci portent sur la mise en application des termes des accords de paix signés en 1992, soulignant que les autorités maliennes ont rejeté sa demande d'ouverture d'un dialogue.
Expliquant qu'aucune médiation entre les deux parties n'est en vue, il a appelé les grandes puissances, notamment la France, à intervenir pour éviter que les autorités maliennes commettent ce qu'il a qualifié de génocide parmi les populations de l'Azawad, sous couvert de la lutte contre le terrorisme.
Pour lui, le combat que mène son mouvement est légitime pour recouvrer les droits des provinces du Nord-Mali tels que consacrés par les accords signés en 1992 entre la rébellion touarègue avec le pouvoir central à Bamako.
Par ailleurs, plusieurs unités militaires mauritaniennes ont été dépêchées mardi pour sécuriser les frontières avec le Mali voisin.
MALI - 24 mai 2006 - par PANAPRESS
Le chef du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (rébellion touarègue malienne), Hassen Vaghagha, a appelé, mardi soir, les grandes puissances, notamment la France, à intervenir d'urgence auprès des autorités maliennes pour éviter ce qu'il a qualifié de génocide contre les populations du Nord-Mali.
Dans un entretien téléphonique avec un des correspondants de la PANA à Nouakchott, M. Vaghagha a révélé que ses hommes ont occupé, mardi, la ville de Kidal (environ 1.200 Km au Nord de Bamako) et ses environs, ajoutant que l'attaque a fait quatre morts, dont deux parmi l'armée régulière malienne et deux parmi les assaillants.
Le chef de guerre a encore fait cas de l'occupation, par les insurgés, de la localité de Menaka.
Au sujet des revendications de son mouvement, le chef rebelle déclare que celles-ci portent sur la mise en application des termes des accords de paix signés en 1992, soulignant que les autorités maliennes ont rejeté sa demande d'ouverture d'un dialogue.
Expliquant qu'aucune médiation entre les deux parties n'est en vue, il a appelé les grandes puissances, notamment la France, à intervenir pour éviter que les autorités maliennes commettent ce qu'il a qualifié de génocide parmi les populations de l'Azawad, sous couvert de la lutte contre le terrorisme.
Pour lui, le combat que mène son mouvement est légitime pour recouvrer les droits des provinces du Nord-Mali tels que consacrés par les accords signés en 1992 entre la rébellion touarègue avec le pouvoir central à Bamako.
Par ailleurs, plusieurs unités militaires mauritaniennes ont été dépêchées mardi pour sécuriser les frontières avec le Mali voisin.