Naissance tumultieuse du PDA

Adrar-n-illouz a écrit :
Je crois que les amis waggag et riati vous ont suffisemment d eclaircissements sur le projet de votre parti.
Je reviens a ce que j ai dit:
Si ce parti qui vise a plumer le Roi de ses droits regaliens naissait demain ,ses fondateurs seraient des acolytes du makhzen..........Il est inconvevable qu un Pouvoir quel qu il soit sa nature d autoriser la naissance d un parti qui vise a le MIner ,le detruire ou reduire son autorite...........
Donc les Harkistes en ont assez de leurs Harakas et direai-je leurs Harkis marocains venlent creer un NEO_HARAKA..............
De toute facon a travers tes messages cela sent la main invisble du Pouvoir................

je crois que tu comprends tres mal ce que j ecris......je n ai jamais dit qu il faut changer de Regime.......mais seulement changer ou amender un article de la Constitution pour faire de l amazighe la langue nationale............
Le Roi peut le faire en un geste instant........Un parti politique peut passer une eternite car la Conatitution ferme la porte aux amendements venant des partis politiques..........hassan Ii etait tres politique et a prevu des verrouillages a plusieurs etages.............
la seule solution memeure la RUE.............on a vu la RUE a Kiev, a Beyrouth et en georgie..............
La RUE ne veut pas dire la violence.....mais la protestation collective.............qui garantit comme un droit humain par la Charte de l ONU....

AZUL
tout a fais dacord avec toi
la violence n auras de place chez les amazighs c est une culture arabiste
staymate , stamazighte
 
Remous autour de la création d’un parti amazigh
Deux tendances du mouvement amazigh sont en litige pour la paternité du projet du «Parti démocrate amazigh».
La date du 15 novembre a été avancée pour la tenue du congrès constitutif du parti.L’Administration n’a pas encore délivré le récépissé autorisant sa création.
Le Maroc sera-t-il bientôt doté d’un parti amazigh ? Si une telle occurrence dépend avant tout du bon vouloir de l’Administration, qui doit avaliser la création d’un tel parti, l’intention, elle, est bel et bien présente, et l’initiative n’est pas isolée. Presque coup sur coup, deux dossiers ont été déposés dans ce sens. L’un en mai, l’autre deux semaines plus tard, en juin, auprès de la wilaya de Rabat. Ironie, les deux dossiers sont déposés pour deux partis homonymes au nom de «Parti démocrate amazigh» ! Voilà qui risque de semer la confusion auprès des observateurs. En fait, deux tendances du mouvement amazigh réclament actuellement la paternité du projet de premier parti politique amazigh. D’un côté, Ahmed Dgherni, avocat auprès du barreau de Rabat, et de l’autre, Omar Laouzi, militant associatif et co-fondateur, avec Ouzzine Aherdane - fils de Mahjoubi Aherdane, leader du MNP -, de l’association culturelle Tifinagh. Un comité préparatoire et des commissions provinciales constitués«Tout a commencé le 12 mai 2000 en marge de la rencontre de Bouznika où plusieurs personnes ont décidé de réfléchir sur le mouvement amazigh. L’idée de créer un parti politique amazigh a fait surface à ce moment-là», rappelle Ahmed Dgherni. «Faux, rétorque Omar Laouzi, il y a une année et demie, 47 personnes ont créé un comité préparatoire qui a débouché sur un bureau de suivi composé de 9 personnes afin de préparer le congrès constitutif du parti. C’est après la publication de la plate-forme du parti sur internet que nous avons été surpris par les déclarations de Dgherni dans certaines publications. Des déclarations dans lesquelles il se proclame tantôt conseiller juridique tantôt fondateur du parti démocrate amazigh». Manifestement, la création du parti amazigh attise les rivalités des uns et des autres. «Nous avons déposé notre dossier le 27 mai alors que M. Dgherni ne l’a fait, lui, que le 10 juin. Il est clair qu’il est venu pour casser le parti», fulmine Omar Laouzi. Il serait même prêt à se pourvoir en justice contre Ahmed Dgherni si celui-ci continue à parler au nom du «Parti démocrate amazigh». Ce dernier n’en a cure. Il annonce la création d’un comité préparatoire de 11 personnes et 7 commissions provinciales. «Au départ, il y avait deux tendances, l’une culturelle, et elle a donné naissance à l’IRCAM, et l’autre politique, et c’est elle qui veut fonder un parti maintenant», précise Ahmed Dgherni avant d’ajouter que «c’est le groupe Tifinagh et le groupe de la célébration du discours d’Ajdir (Ndlr : discours du Souverain prononcé à Ajdir le 18 octobre 2001) qui veulent dévoyer le projet de parti.» Les positions semblent radicalement opposées et la bataille risque d’alimenter les chroniques estivales. Le groupe d’Ahmed Dgherni annonce la tenue de son congrès d’ici la fin de l’été, quand Omar Laouzi annonce le sien pour le 15 novembre prochain. Et pour clore ce débat, Omar Laouzi tente une ultime explication : «Avant d’annoncer la création du Parti démocrate amazigh, nous avons rencontré beaucoup de chefs de partis pour les sensibiliser à notre cause. Pour ce qui est de Dgherni, demandez aux 250 associations amazigh et elles vous diront qu’il ne représente que lui-même. Maintenant, pour le nom du parti, c’est la chronologie d’arrivée des dossiers au ministère de l’Intérieur qui fait foi de la propriété.» Malgré tout ce tapage, il n’est pas dit que l’on assistera réellement à l’émergence d’un Parti démocrate amazighe car, même si l’argument de M. Laouzi paraît solide quant à la paternité du projet, beaucoup d’obstacles restent à franchir avant la reconnaissance d’un parti amazigh.Les partis traditionnels farouchement opposés à l’idéeSelon Ahmed Jazouli, chercheur en sciences politiques, «la tendance sur le plan international est à l’interdiction des partis fondés sur la langue ou encore sur l’ethnie. Au Maroc, aucun texte en vigueur n’interdit cela. Donc cela ne pose aucun problème juridique. Cependant, un parti doit avoir un programme bien défini et non se contenter de la langue et de l’ethnie. C’est insuffisant.» Dans un environnement partisan où la profusion des partis désoriente les électeurs, l’avènement d’un parti amazigh compliquerait les choses. Déjà ici et là, on tire la sonnette d’alarme. Saïd Ameskane, l’un des dirigeants du Mouvement populaire, le dit haut et fort : «Nous n’avons pas besoin d’un parti amazigh. Nous sommes pour l’unité marocaine et pour une personnalité marocaine. Au sein du Mouvement populaire, nous défendons la culture amazighe comme partie intégrante de la culture marocaine, mais nous pensons que l’utilisation de l’amazighité comme référence politique peut mener à la catastrophe.» Au Mouvement populaire, quand on évoque un parti amazigh, les dirigeants ne font plus dans la dentelle. Omar Laouzi ne comprend pas cette position. «Le parti amazigh, argue-t-il, ne se réfère ni à une race ni à une région. Nous défendons tous les Marocains, avec un référentiel amazigh. Pourquoi accepte-t-on qu’un parti islamiste ait un référentiel religieux ? C’est de l’hypocrisie.»Si rien n’empêche l’existence d’un parti amazigh, les autorités ne semblent pas pressées pour autant de délivrer le récépissé de dépôt de dossier pour les deux protagonistes. Selon un analyste, cette situation peut durer encore, et ce dans l’attente de l’approbation de la loi sur les partis qui interdira clairement les partis fondés sur l’ethnie ou la région. D’ailleurs, le discours du Souverain prononcé à l’occasion de la Fête du Trône, le 30 juillet 2003, et dans lequel il évoquait la réforme de la loi sur les partis, a été clair sur le sujet : «Cette loi devrait avoir pour finalité le renforcement du rôle des partis, dans l’encadrement et la représentation des citoyens, et ce, en interdisant la constitution de partis ou de formations sur des bases religieuses, ethniques, linguistiques ou régionalistes.»Mais, au-delà de ces questions de conformité législative, pourquoi créer un parti amazigh ? Ahmed Assid, membre du conseil d’administration de l’IRCAM et militant associatif, estime que la cause culturelle amazigh ne peut plus avancer sans une pression politique. «Nous avons débouché sur un blocage concernant le volet culturel, c’est pourquoi il est nécessaire de mettre sur la table la reconnaissance constitutionnelle de la langue amazighe ainsi que la laïcité», explique-t-il.Un programme qui ressemble étrangement à celui d’un parti écologiste !Cette position est partagée par plusieurs associations qui voient dans le parti le meilleur moyen de faire avancer la cause de la culture amazighe. Mais un parti démocrate amazigh se contenterait-il de militer pour la culture amazigh ou bien poursuivrait-il d’autres objectifs ?D’après la plate-forme proposée par les amis d’Omar Laouzi, le parti ambitionne de participer à l’émergence d’une société démocratique, laïque et solidaire, qui vive en harmonie avec la nature et en paix avec tous les peuples. Pour cela, la plate-forme met en avant cinq éléments fondamentaux, à savoir la promotion de la diversité culturelle, linguistique et religieuse et le fédéralisme dans un Royaume uni, la promotion de la laïcité, le développement humain durable, la défense de la biodiversité et la promotion des droits humains ainsi que le respect des conventions internationales y afférentes... Un programme en quelques lignes et dont la formulation rappelle les déclarations des partis écologistes européens ! D’ailleurs, à la question de savoir de quel bord sera le parti, la réponse est toute trouvée : «Le parti démocrate amazigh ne se rattache à aucune tendance politique existante, à aucun mouvement religieux, à aucun intérêt économique, à aucune considération raciale ou de classe sociale. Dans cette perspective, il entend dépasser le cadre traditionnel de l’opposition gauche / droite», souligne la plate-forme. Si le souci d’indépendance et celui de ne pas effaroucher la classe politique est présent dans l’esprit des promoteurs du parti amazigh, il est clair que la bataille pour l’existence de celui-ci est loin d’être gagnée. Plusieurs éléments laissent prévoir que l’Etat n’est pas prêt à déplacer la question amazighe sur la scène politique. L’expérience de l’IRCAM n’en étant qu’à ses débuts, souligne un observateur, l’Etat n’ouvrira pas la porte à une «radicalité amazighe», d’autant plus que les partis traditionnels voient d’un mauvais œil l’intrusion d’un autre parti «spécifique» qui pourrait marcher sur leurs plates-bandes. Beaucoup de bruit pour rien ? Omar Laouzi (à gauche) et Ahmed Dgherni (à droite) se disputent sur le nom d’un parti dont l’émergence butera de toute façon sur de nombreuses oppositions, et pas seulement du côté de l’administration.

Karim Douichi, www.lavieeco.com
 
Azul

Moralité : restons dominés par les partis arabistes corrompus :-x

Mais pourquoi ne pas abandonner la nationalité marocaine et demander la saoudienne ? Il parait que nous sommes tous Arabes :p
 
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