Musique. Hardrockeuses aux doux visages
[ Mystik Moods (CM / Telquel)
Onze fées noires surgissent avec rage (et grâce) dans le cercle déjà controversé des hardrockeurs marocaines. Mystic Moods et Glam Insane déploient leurs ailes pour, surtout, ne pas atterrir. Portraits en noir et blanc.
Les ongles noirs d’Anaïs filent soigneusement le long d’une guitare au profil torturé. à côté, parmi les fils, Kenza cherche le jack de sa basse avant de s’accorder avec l’imposante batterie de Alya, entre deux plaintes aigues d’ampli et de tests micro. Dans un garage casablancais, cinq lycéennes aux looks
éclectiques s’affairent à leurs instruments, au grand dam du voisin d’en face. "Juste une petite heure", lui a-t-on demandé poliment. Pareille aux fées noires dessinées sur les murs du garage, Rita, taillée comme une ballerine, boute-entrain, lâche soudain ses cordes vocales et fend l’air de la pièce blafarde sur des notes électrisantes. La voix tantôt divine tantôt d’outre-tombe, cristalline ou caverneuse, la lycéenne aux mille bracelets plaqués le long du bras entame, sans faille, la première "compo" des Mystik Moods, fignolée avec rage mais application. Jusqu’à se faire "mal à la voix"… ]
suite de l'article ( source: Telquel ) ici:
http://www.telquel-online.com/166/sujet5.shtml
[ Mystik Moods (CM / Telquel)
Onze fées noires surgissent avec rage (et grâce) dans le cercle déjà controversé des hardrockeurs marocaines. Mystic Moods et Glam Insane déploient leurs ailes pour, surtout, ne pas atterrir. Portraits en noir et blanc.
Les ongles noirs d’Anaïs filent soigneusement le long d’une guitare au profil torturé. à côté, parmi les fils, Kenza cherche le jack de sa basse avant de s’accorder avec l’imposante batterie de Alya, entre deux plaintes aigues d’ampli et de tests micro. Dans un garage casablancais, cinq lycéennes aux looks
éclectiques s’affairent à leurs instruments, au grand dam du voisin d’en face. "Juste une petite heure", lui a-t-on demandé poliment. Pareille aux fées noires dessinées sur les murs du garage, Rita, taillée comme une ballerine, boute-entrain, lâche soudain ses cordes vocales et fend l’air de la pièce blafarde sur des notes électrisantes. La voix tantôt divine tantôt d’outre-tombe, cristalline ou caverneuse, la lycéenne aux mille bracelets plaqués le long du bras entame, sans faille, la première "compo" des Mystik Moods, fignolée avec rage mais application. Jusqu’à se faire "mal à la voix"… ]
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