Communiqué
Azul ameghnas Par l’autorité que nous confèrent nos responsabilités à l’égard du peuple et notre engagement à rester fidèles aux principes du Mouvement Culturel Amazigh, nous présentons nos sincères salutations militantistes aux masses estudiantines, aux martyrs, de la cause Amazigh, du peuple marocain et du mouvement estudiantin en général.
Conscients des enjeux de la conjoncture actuelle enfantés par les gouvernements de Tamazgha et de leurs conséquences directes, la censure, la répression, la servitude et la hogra ; nous, militants du Mouvement Culturel Amazigh, encore une fois, rappelons que la promotion de l’essence de la cause amazighe ne peut se faire sans une approche globale faisant de l’amazighité un tout indivisible. Pour ce, le Mouvement Culturel Amazigh, section Imtghren, a organisé du 9 au 14 avril 2007 des journées de sensibilisation sous le thème : « La libération des Imazighen est conditionnée par l’indépendance de leur militantisme », rejoignant par là les multiples facettes du militantisme amazigh à l’échelle nationale et internationale.
Par le fait qu’il est le porte parole de la cause amazighe à l’université et par l’autorité que lui confère sa base militante, le Mouvement Culturel Amazigh invite les masses militantes a plus de vigilance par une totale indépendance de toute instrumentation idéologique officielle (visant à monopoliser ou à manipuler le fait amazigh) et ce d’une manière déterminée et incontournable jusqu’à la libération totale.
A l’université marocaine, notre constat postule que le Makhzen continue d’une manière progressive à confisquer ce qui reste des droits et intérêts estudiantins (en bourse, cité, ...) en imposant des prescriptions pédagogiques importées et vidées de toute essence, dans une conjoncture estudiantine imprégnée de crise et d’anarchisme entrepris par les différentes tendances totalitaires oeuvrant au sein de l’UNEM, et qui sont responsables des récents conflits violents et sanglants a Meknès, Fès, Taza ignorant par le fait l’appel général lancé par le Mouvement Culturel Amazigh à œuvrer au sein de l’UNEM selon les normes d’une culture du droit à la différence et de tolérance.
Nationalement les peines du peuple marocain sont de très loin difficiles à être inventoriées par ce communiqué sauf pour les points de convergences de toutes les politiques entreprises par le Makhzen et ses gouvernements, dont le point commun est l’appauvrissement et la marginalisation systématique du peuple sans la moindre prise en considération des engagements juridico-politiques de l’Etat à l’égard du citoyen, plus précisément le cas d’Anefgou et d’ Imilchil. Par l’occasion, en sa qualité de surveillant de la démocratie, du bien veilleur sur les intérêts du peuple Marocain, le Mouvement Culturel Amazigh recommande au Mouvement Amazigh l’instauration d’une nouvelle étape du militantisme amazigh ayant pour seul credo l’action sur le terrain et l’abolition de la course folle et gratuite vers un compromis avec le Makhzen et ses tentacules diverses.
Internationalement les gouvernements panarabistes de l’Afrique du Nord cherchent à maintenir le statu quo au service de leurs intérêts partisans, en vacillant entre l’assimilation d’une part et la liquidation d’autre part et en restant indifférents aux appels de la communauté internationale (la liquidation des Touaregs, propos réticents et menaçants d’ Elqaddafi...).
Compte tenu de ce qui précède nous déclarons à l’opinion estudiantine, à la communauté nationale et internationale ce qui suit :
- Notre attachement à l’officialisation de Tamazight dans une constitution démocratique en forme comme en essence ;
- Notre attachement à la création d’instituts indépendants d’études et de recherches amazighs ;
- L’urgente nécessité de résolution équitable et véridique du dossier des kidnappés politiques de la cause amazighe (Boujmaa HBBAZ, Ahmed OUBAHDDOU, Hddou OUQCHICH) ;
- Notre attachement à notre droit de responsabiliser l’Etat à assumer ses responsabilités à l’égard du terrorisme religieux qu’il a enfanté (attentats de CASABLANCA) ;
- Nous dénonçons la politique de confiscation des terres des tribus amazighes en faveur des loobys du pouvoir ;
- Nous dénonçons la politique réactionnaire du Makhzen à l’égard du peuple marocain (Anefgou, Imilchil...) ;
- Nous dénonçons la répression sauvage des représentants des autorités marocaines à Tadighoust à l’égard de l’élève Mohamed Ajendaq ;
- Nous dénonçons les attaques à main armée à l’égard de nos militants à Taza et Fès commis par les groupuscules marxistes léninistes d’une part, et par les islamistes à Kenitra d’autre part ;
- Notre attachement aux revendications des masses populaires du Mouvement Culturel Amazigh au Sud-Est marocain (plate forme des Ait ghighuc) ;
- Notre attachement aux droits de tous les peuples à la liberté ;
- Notre soutient inconditionnel aux intérêts du peuple marocain, et plus précisément le droit des diplômés chômeurs au travail et leur prise en charge par l’Etat ;
- Notre solidarité aux victimes, des inondations au Sud-Est Marocain et du froid à Anefgou et Imilchil.
Imteghren, le 14 avril 2007.
Vive le Mouvement Culturel Amazigh.
Vive l’Union Nationale des Etudiants Marocains.
Azul ameghnas Par l’autorité que nous confèrent nos responsabilités à l’égard du peuple et notre engagement à rester fidèles aux principes du Mouvement Culturel Amazigh, nous présentons nos sincères salutations militantistes aux masses estudiantines, aux martyrs, de la cause Amazigh, du peuple marocain et du mouvement estudiantin en général.
Conscients des enjeux de la conjoncture actuelle enfantés par les gouvernements de Tamazgha et de leurs conséquences directes, la censure, la répression, la servitude et la hogra ; nous, militants du Mouvement Culturel Amazigh, encore une fois, rappelons que la promotion de l’essence de la cause amazighe ne peut se faire sans une approche globale faisant de l’amazighité un tout indivisible. Pour ce, le Mouvement Culturel Amazigh, section Imtghren, a organisé du 9 au 14 avril 2007 des journées de sensibilisation sous le thème : « La libération des Imazighen est conditionnée par l’indépendance de leur militantisme », rejoignant par là les multiples facettes du militantisme amazigh à l’échelle nationale et internationale.
Par le fait qu’il est le porte parole de la cause amazighe à l’université et par l’autorité que lui confère sa base militante, le Mouvement Culturel Amazigh invite les masses militantes a plus de vigilance par une totale indépendance de toute instrumentation idéologique officielle (visant à monopoliser ou à manipuler le fait amazigh) et ce d’une manière déterminée et incontournable jusqu’à la libération totale.
A l’université marocaine, notre constat postule que le Makhzen continue d’une manière progressive à confisquer ce qui reste des droits et intérêts estudiantins (en bourse, cité, ...) en imposant des prescriptions pédagogiques importées et vidées de toute essence, dans une conjoncture estudiantine imprégnée de crise et d’anarchisme entrepris par les différentes tendances totalitaires oeuvrant au sein de l’UNEM, et qui sont responsables des récents conflits violents et sanglants a Meknès, Fès, Taza ignorant par le fait l’appel général lancé par le Mouvement Culturel Amazigh à œuvrer au sein de l’UNEM selon les normes d’une culture du droit à la différence et de tolérance.
Nationalement les peines du peuple marocain sont de très loin difficiles à être inventoriées par ce communiqué sauf pour les points de convergences de toutes les politiques entreprises par le Makhzen et ses gouvernements, dont le point commun est l’appauvrissement et la marginalisation systématique du peuple sans la moindre prise en considération des engagements juridico-politiques de l’Etat à l’égard du citoyen, plus précisément le cas d’Anefgou et d’ Imilchil. Par l’occasion, en sa qualité de surveillant de la démocratie, du bien veilleur sur les intérêts du peuple Marocain, le Mouvement Culturel Amazigh recommande au Mouvement Amazigh l’instauration d’une nouvelle étape du militantisme amazigh ayant pour seul credo l’action sur le terrain et l’abolition de la course folle et gratuite vers un compromis avec le Makhzen et ses tentacules diverses.
Internationalement les gouvernements panarabistes de l’Afrique du Nord cherchent à maintenir le statu quo au service de leurs intérêts partisans, en vacillant entre l’assimilation d’une part et la liquidation d’autre part et en restant indifférents aux appels de la communauté internationale (la liquidation des Touaregs, propos réticents et menaçants d’ Elqaddafi...).
Compte tenu de ce qui précède nous déclarons à l’opinion estudiantine, à la communauté nationale et internationale ce qui suit :
- Notre attachement à l’officialisation de Tamazight dans une constitution démocratique en forme comme en essence ;
- Notre attachement à la création d’instituts indépendants d’études et de recherches amazighs ;
- L’urgente nécessité de résolution équitable et véridique du dossier des kidnappés politiques de la cause amazighe (Boujmaa HBBAZ, Ahmed OUBAHDDOU, Hddou OUQCHICH) ;
- Notre attachement à notre droit de responsabiliser l’Etat à assumer ses responsabilités à l’égard du terrorisme religieux qu’il a enfanté (attentats de CASABLANCA) ;
- Nous dénonçons la politique de confiscation des terres des tribus amazighes en faveur des loobys du pouvoir ;
- Nous dénonçons la politique réactionnaire du Makhzen à l’égard du peuple marocain (Anefgou, Imilchil...) ;
- Nous dénonçons la répression sauvage des représentants des autorités marocaines à Tadighoust à l’égard de l’élève Mohamed Ajendaq ;
- Nous dénonçons les attaques à main armée à l’égard de nos militants à Taza et Fès commis par les groupuscules marxistes léninistes d’une part, et par les islamistes à Kenitra d’autre part ;
- Notre attachement aux revendications des masses populaires du Mouvement Culturel Amazigh au Sud-Est marocain (plate forme des Ait ghighuc) ;
- Notre attachement aux droits de tous les peuples à la liberté ;
- Notre soutient inconditionnel aux intérêts du peuple marocain, et plus précisément le droit des diplômés chômeurs au travail et leur prise en charge par l’Etat ;
- Notre solidarité aux victimes, des inondations au Sud-Est Marocain et du froid à Anefgou et Imilchil.
Imteghren, le 14 avril 2007.
Vive le Mouvement Culturel Amazigh.
Vive l’Union Nationale des Etudiants Marocains.