Massinissa, Jugurtha, Yal Music... propriété du patron de Berbère Télévision
ANZAR : "Je Dénonce ! ! !"
Désormais, on ne peut plus croire qu’il travaille pour la culture berbère mais plutôt qu’il rôde perpétuellement autour avec l’espoir d’y trouver quelque chose. Sans le moindre effort, notre homme y a bien trouvé une idée qu’il a de suite mise à exécution sans penser qu’il ferait retourner notre Massinissa et notre Jugurtha dans leurs tombes. Je ne peux qu’inviter les âmes sensibles afin qu’elles retiennent leur souffle pour annoncer ce fait d’usurpation caractérisé dont on est condamné soit à subir de tels agissements néfastes ou à réagir énergiquement contre cette manœuvre scandaleuse à laquelle s’est livré monsieur Mohamed Saadi connu pour être le président de la chaîne de télévision berbère (BRTV).
En effet, monsieur Saadi nous déshérite tous de l’usage du nom de Massinissa et de Jugurtha qui sont devenus sa propriété exclusive en usant d’un sans scrupule inqualifiable qui ne manquera pas d’interpeller les bonnes conscience. Notre sieur a inscrit ces noms de nobles ancêtres au sein de l’INPI (institut national de la propriété industrielle) comme étant sa propriété légale et que tout usage de ces labels ne relève que de son ressort exclusif. En somme, notre volonté de voir demain nos enfants portés fièrement les prénoms de Massinissa et de Jugurtha semblent bien compromises par cette nouvelle contrainte qui s’apparente à un sale coup bien prémédité afin d’assouvir une ambition morbide d’un homme en mal d’idées bienfaisantes. Notre artiste chanteur Takfarinas ne serait-il pas surpris d’apprendre que le qualificatif de Yal avec lequel il a bien baptisé le style musical Kabyle figure aussi sur la liste des nouvelles propriétés de mister Saadi qui a bien pris le soin de s’assurer également la paternité ?
Nous ne pouvons que présenter nos sincères condoléances à notre chanteur Takfarinas devenu orphelin de sa Yal Music.
L’objectif recherché par cette stupide appropriation de Jugurtha, Massinissa et Yal Music ne peut être innocent devant les dividendes évidents à récolter chez tous les utilisateurs non avertis de ce changement de propriété de ce bien de notre histoire.
Hélas, je croyais naïvement que la conviction du président de BRTV suppose l’homme qui soit prêt à consacrer son temps et, le plus souvent, son argent pour favoriser le développement de notre culture. Mon souci constant est de veiller à la sauvegarde du beau et riche patrimoine qui ne cesse de subir des convoitises des dents dévoratrices des tristes et sinistres sujets qui confondent sciemment culture berbère et affairisme des grands bazars. Je ne peux me réduire au silence complice sans le risque de me rendre coupable de non-dénonciation de malfaiteurs qui s’acharneraient sur ma chère et tendre culture. Ainsi, je dénonce et ne cesserai de mettre l’index sur tous les imposteurs qui agissent en racoleurs autour de notre humble culture.
Quiconque s’adonne à la culture doit produire. Quiconque s’acharne à conquérir les honneurs, l’héritage commun qui lui échappe, finit par perdre toute considération.
Anzar, Journaliste à Lille
Pour voir les marques déposées par M. Mohamed SAADI
kabyle.com
[ Edité par Souss le 14/4/2004 8:59 ]
ANZAR : "Je Dénonce ! ! !"
Désormais, on ne peut plus croire qu’il travaille pour la culture berbère mais plutôt qu’il rôde perpétuellement autour avec l’espoir d’y trouver quelque chose. Sans le moindre effort, notre homme y a bien trouvé une idée qu’il a de suite mise à exécution sans penser qu’il ferait retourner notre Massinissa et notre Jugurtha dans leurs tombes. Je ne peux qu’inviter les âmes sensibles afin qu’elles retiennent leur souffle pour annoncer ce fait d’usurpation caractérisé dont on est condamné soit à subir de tels agissements néfastes ou à réagir énergiquement contre cette manœuvre scandaleuse à laquelle s’est livré monsieur Mohamed Saadi connu pour être le président de la chaîne de télévision berbère (BRTV).
En effet, monsieur Saadi nous déshérite tous de l’usage du nom de Massinissa et de Jugurtha qui sont devenus sa propriété exclusive en usant d’un sans scrupule inqualifiable qui ne manquera pas d’interpeller les bonnes conscience. Notre sieur a inscrit ces noms de nobles ancêtres au sein de l’INPI (institut national de la propriété industrielle) comme étant sa propriété légale et que tout usage de ces labels ne relève que de son ressort exclusif. En somme, notre volonté de voir demain nos enfants portés fièrement les prénoms de Massinissa et de Jugurtha semblent bien compromises par cette nouvelle contrainte qui s’apparente à un sale coup bien prémédité afin d’assouvir une ambition morbide d’un homme en mal d’idées bienfaisantes. Notre artiste chanteur Takfarinas ne serait-il pas surpris d’apprendre que le qualificatif de Yal avec lequel il a bien baptisé le style musical Kabyle figure aussi sur la liste des nouvelles propriétés de mister Saadi qui a bien pris le soin de s’assurer également la paternité ?
Nous ne pouvons que présenter nos sincères condoléances à notre chanteur Takfarinas devenu orphelin de sa Yal Music.
L’objectif recherché par cette stupide appropriation de Jugurtha, Massinissa et Yal Music ne peut être innocent devant les dividendes évidents à récolter chez tous les utilisateurs non avertis de ce changement de propriété de ce bien de notre histoire.
Hélas, je croyais naïvement que la conviction du président de BRTV suppose l’homme qui soit prêt à consacrer son temps et, le plus souvent, son argent pour favoriser le développement de notre culture. Mon souci constant est de veiller à la sauvegarde du beau et riche patrimoine qui ne cesse de subir des convoitises des dents dévoratrices des tristes et sinistres sujets qui confondent sciemment culture berbère et affairisme des grands bazars. Je ne peux me réduire au silence complice sans le risque de me rendre coupable de non-dénonciation de malfaiteurs qui s’acharneraient sur ma chère et tendre culture. Ainsi, je dénonce et ne cesserai de mettre l’index sur tous les imposteurs qui agissent en racoleurs autour de notre humble culture.
Quiconque s’adonne à la culture doit produire. Quiconque s’acharne à conquérir les honneurs, l’héritage commun qui lui échappe, finit par perdre toute considération.
Anzar, Journaliste à Lille
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[ Edité par Souss le 14/4/2004 8:59 ]