MAROC: interpellation d'un journaliste amazigh

Talalit

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Le militant et journaliste amazigh Brahim OUZID, et le coordinateur de la confédération Mohammed KHAIREEDDINE pour les associations amazigh du Sud, informe l'opinion publique nationale et internationale que le président de la commune rurale de REGGADA, dans la région de Tiznit, a interpellé M.OUZID devant le tribunal de première instance de Tiznit à propos d'un article publié au quotidien marocain " NAHAR ELMAGHRIBIYYA" n° 535 du 18 Février 2006, et qui traite de la mauvaise situation où vit la population amazigh d'Ighir Mellouln rattaché administrativement à la commune de REGGADA. Il accuse M.Ouzid de diffamation.
Ce dernier considère cette interpellation comme une tentative de pression pour cacher la vérité relative à la mauvaise gestion des affaires locales. Il insiste aussi sur le fait que l'article concerné ne touche absolument pas la personnalité du président de la commune, il a seulement montré la mauvaise situation que vit la population amazigh dans cette région.
M. Ouzid considère aussi qu'il n'a fait que son devoir professionnel dans le cadre de la liberté de la presse garantie par les pactes internationaux ainsi que la constitution marocaine.
Le président concerné aurait du adressé une mise au point, dans le cadre du code de la presse, au journal concerné pour montré la vérité qu'il prétend posséder au lieu d'interpellé le journaliste devant le tribunal et les services de la gendarmerie.
M.Ouzid demande à toutes les forces vivantes et à tous les activistes et les associations amazighes de le soutenir dans cette cause.
Vive la liberté de la presse, la liberté d'expression.

(Source: forum Monde Berbère, "amazigh")
 
Cette information ne m'étonne pas, malheureusement; certains " responsables" ( plutôt des irresponsables ) locaux se croient tout permis et ne comprennent rien à la liberté de la presse, laliberté de l'opinion. L'été dernierà Tafraout des amis locaux m'ont expliqué la même chose: tousles journaux sont examinés avant la distribution et gare aux articles qui critiquent la gestion de la région, ou qui interpellent les personnalités locales! un militant amazigh de Tafraout s'est ainsi vu convoquer à la gendarmerie pour expliquer le pourquoi du comment de ses articles... C'est le règne de l'intimidation ( caid, gendarmerie ) de la censure et de la désinformation.
 
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