Les résidents arabes au Maroc se déclarent victime de discrimination
L’illusion arabe
Noureddine Jouhari
Nizar Al-Nakeeb.
Nizar Al-Nakeeb n’en revient pas. Trente ans de vie au Maroc pour cet ingénieur consultant international et investisseur, notamment dans l’immobilier, à Tanger et dans d’autres villes du Royaume et qui ne peut bénéficier d’une loi marocaine votée pour les étrangers installés au Maroc. Une loi adoptée en 2003 et qui leur permet des cartes de séjour de cinq ans. « Je suis scandalisé, dit-il, moi qui aime ce pays où j’ai investi plusieurs milliards de dirhams en trente ans, pour ensuite me retrouver dans l’impossibilité de bénéficier d’une loi ne prévoyant aucune ségrégation. Lorsque j’ai changé ma carte de séjour, on ne m’a accordé qu’une année, me signifiant que, pour les résidents arabes, seuls les membres du Club des investisseurs arabes ont droit à une carte de séjour de cinq ans. »
Ramzy Sofia.
Pour rappel, M. Al-Nakeeb a créé plusieurs unités industrielles et le nombre de ses salariés dépasse le millier. Outre ses œuvres sociales au profit des associations de bienfaisance, des hôpitaux, dont le CHU Avicennes ou encore la salle d’opération pour la chirurgie cardiaque qu’il a bâtie et équipée à Rabat, et qui attend son ouverture depuis voilà plus de deux ans. «Dois-je intégrer le club pour ne renouveler ma carte de séjour qu’une fois tous les cinq ans ? Et pourquoi cette mesure ne touche-t-elle que les Arabes?», se demande-t-il, avant de lancer un appel aux autorités compétentes pour corriger cette grave erreur qui écorne l’image du Maroc, pays d’hospitalité et de tolérance.
Le même appel est lancé par Ramzy Sofia, également irakien et installé au Maroc depuis trente ans. «Je suis écoeuré de constater que la loi de 2003 que j’avais applaudie, par une série d’articles publiés dans plusieurs journaux, ne m’est pas appliquée. Parce que je ne fais pas partie du Club des investisseurs arabes», lance-t-il.
Une question le taraude et il aimerait, dit-il, avoir une réponse. Les autorités compétentes peuvent-elles justifier cette discrimination entre les Arabes vivant au Maroc ?
maroc-hebdo.ma
L’illusion arabe
Noureddine Jouhari
Nizar Al-Nakeeb.
Nizar Al-Nakeeb n’en revient pas. Trente ans de vie au Maroc pour cet ingénieur consultant international et investisseur, notamment dans l’immobilier, à Tanger et dans d’autres villes du Royaume et qui ne peut bénéficier d’une loi marocaine votée pour les étrangers installés au Maroc. Une loi adoptée en 2003 et qui leur permet des cartes de séjour de cinq ans. « Je suis scandalisé, dit-il, moi qui aime ce pays où j’ai investi plusieurs milliards de dirhams en trente ans, pour ensuite me retrouver dans l’impossibilité de bénéficier d’une loi ne prévoyant aucune ségrégation. Lorsque j’ai changé ma carte de séjour, on ne m’a accordé qu’une année, me signifiant que, pour les résidents arabes, seuls les membres du Club des investisseurs arabes ont droit à une carte de séjour de cinq ans. »
Ramzy Sofia.
Pour rappel, M. Al-Nakeeb a créé plusieurs unités industrielles et le nombre de ses salariés dépasse le millier. Outre ses œuvres sociales au profit des associations de bienfaisance, des hôpitaux, dont le CHU Avicennes ou encore la salle d’opération pour la chirurgie cardiaque qu’il a bâtie et équipée à Rabat, et qui attend son ouverture depuis voilà plus de deux ans. «Dois-je intégrer le club pour ne renouveler ma carte de séjour qu’une fois tous les cinq ans ? Et pourquoi cette mesure ne touche-t-elle que les Arabes?», se demande-t-il, avant de lancer un appel aux autorités compétentes pour corriger cette grave erreur qui écorne l’image du Maroc, pays d’hospitalité et de tolérance.
Le même appel est lancé par Ramzy Sofia, également irakien et installé au Maroc depuis trente ans. «Je suis écoeuré de constater que la loi de 2003 que j’avais applaudie, par une série d’articles publiés dans plusieurs journaux, ne m’est pas appliquée. Parce que je ne fais pas partie du Club des investisseurs arabes», lance-t-il.
Une question le taraude et il aimerait, dit-il, avoir une réponse. Les autorités compétentes peuvent-elles justifier cette discrimination entre les Arabes vivant au Maroc ?
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