Réquisitoire contre les vrais responsables de l’analphabétisme et la misère de note jeunesse sacrifiée.
La cause de tous nos malheurs et de notre sous- développement persistant sont l’analphabétisme, l’inculture et l’acculturation. Et les conditions de ce désastre lamentable qui nous maintiennent dans la servitude et l’avilissement ne sont pas près de disparaître, bien au contraire elles ne font que s’accroître et s’aggraver, puisque tous les responsables de cette épouvantable situation font tout pour nous enfoncer davantage dans notre effroyable misère morale, spirituelle, intellectuelle et économique.
Il n’ y a pas d’essor ni de développement social, économique, ni de bien- être, épanouissement culturel, ni espérance et avenir, de paix sociale sans une politique éducative audacieuse, honnête et intelligente, sans éradication de l’analphabétisme, une libéralisation et encouragement intensif de la culture pour tous et toutes, une culture dans le sens beau, vrai et noble du terme, émancipée de toute idéologie rétrograde et arrière pensées politiques et religieuses. En somme il n y aura pas de victoire contre la pauvreté sans une victoire contre l’analphabétisme.
Nous accusons le gouvernement de négation de notre vraie identité, de spoliation de notre langue maternelle et de sa mise à mort lente préméditée et programmée, alors que c’est notre moyen d’expression et de communication principal, notre souffle de vie. Cet acte criminel et génocidaire, fossoyeur de notre principal accès au développement culturel est inscrit comme un outrage à notre peuple dans l’article premier d’une Constitution raciste et totalitaire. Comment ne pas porter atteinte aux symboles de cet Etat, sans dénoncer cette négation de notre identité et de notre langue ?
Nous accusons les partis politiques issus de l’Indépendance et accapareurs de l’Histoire de la résistance de trahison envers notre peuple et de complicités sournoises dans la falsification de notre mémoire collective, d’être les promoteurs d’une idéologie ségrégationniste et ethnocidaire.
Nous accusons ces mêmes partis politiques de manque de vision et de pragmatisme, faisant passer leurs intérêts propres et mesquins à ceux de la communauté nationale, plus préoccupés à faire dominer leurs idéologies conservatrices et anti- populaires, défendre leurs intérêts mesquins et privilèges, qu’à œuvrer pour l’instauration de véritables conditions du développement du pays et du peuple : par le déni grotesque et le mépris ostentatoire et arrogant de la langue indigène, de la culture véritable et profonde de notre peuple amazigh qu’ils entendent étouffer, par le choix anti- démocratique et l’imposition autoritaire et bornée d’une langue et d’une culture, d’une mémoire qui ne sont pas la réalité exclusive de notre pays.
Nous accusons ces mêmes « représentants et élus du gouvernement » ainsi que l’ensemble de leurs « partis » politiques de démagogies éhontées, faisant de l’arabité et de la religion leurs facteurs essentiels de propagande et de domination auprès de nos populations démunies et sous cultivées, dans le but non avoué de renforcer l’aliénation et l’acculturation. Nous les accusons de lâcheté intellectuelle, d’hypocrisie et de trahison pour avoir favorisé de tels choix idéologiques, en dépit de tout bon sens et à l’encontre des Droits de l’Homme, d’égalité des droits entre les sexes, de la liberté de penser et de conscience, dans le cadre des libertés citoyennes fondamentales.
Nous accusons les pseudos politiciens affairistes et faux intellectuels opportunistes de populisme, de désinformations, de mensonges et d’exploitation de l’analphabétisme et de la crédulité des masses, en faisant de la religion musulmane leur fond de programme essentiel, renforçant ainsi l’obscurantisme, les superstitions, attisant les ressentiments et le rejet de tout progrès et modernité, ouverture sur le monde en marche, méfiance à l’égard des valeurs universelles de la démocratie, du droit et de la raison.
Nous accusons et nous condamnons l’ensemble de ces exploiteurs et manipulateurs de charlatanisme, de mensonge et de trahison envers notre peuple et notre patrie, dont ils prétendent la représentativité.
La cause de tous nos malheurs, de notre servitude et sous- développement trouve ses sources vénéneuses dans cette spoliation du droit légitime de notre peuple à sa langue dans un cadre constitutionnel, administratif et éducationnel, dans ce déni flagrant de notre identité et culture profondément amazighes, authentiquement nord africaine et méditerranéenne.
Aussi longtemps que durera cette oppression institutionnalisée, ce mépris exercé sur notre peuple et notre jeunesse particulièrement, il n’ y aura aucune chance d’échapper à la misère qui nous avilit, au sous développement culturel qui nous abrutit. Il n’ y aura aucun espoir de paix ni de bonheur pour notre peuple tant que sévit l’ignoble analphabétisme aux taux record et honteux qui nous distingue parmi les nations.
Et les conséquences de l’analphabétisme, vous le savez bien, sont le chômage, la misère, le crime, la prostitution, l’extrémisme religieux,la dictature et le spectre de la guerre civile.
Nos esprits sont affamés de savoir et de culture, nos âmes sont avides de dignité, d’estime et d’épanouissement. Notre fierté est bafouée. Notre génie est perverti. Il y a tant de Mozarts, de Maries Curie, d’Ensteins qui voient le jour dans nos villes et nos villages et qui sont condamnés à l’inculture, à l’illettrisme, au chômage, à la religiosité, à la misère et à la prostitution, à l’immigration sauvage et suicidaire, faute d’aide et d’espoir dans leur pays natal.
Et il n’ y aura pas de justice sociale, ni de triomphe sûr contre le monstre hideux de l’analphabétisme, sans la reconnaissance de notre langue tamazight et une mise en œuvre vraie de son enseignement, de façon enthousiaste, sans complexes ni arrière pensées politiciennes et autres considérations idéologiques rétrogrades et conservatrices.
Atanane.
La cause de tous nos malheurs et de notre sous- développement persistant sont l’analphabétisme, l’inculture et l’acculturation. Et les conditions de ce désastre lamentable qui nous maintiennent dans la servitude et l’avilissement ne sont pas près de disparaître, bien au contraire elles ne font que s’accroître et s’aggraver, puisque tous les responsables de cette épouvantable situation font tout pour nous enfoncer davantage dans notre effroyable misère morale, spirituelle, intellectuelle et économique.
Il n’ y a pas d’essor ni de développement social, économique, ni de bien- être, épanouissement culturel, ni espérance et avenir, de paix sociale sans une politique éducative audacieuse, honnête et intelligente, sans éradication de l’analphabétisme, une libéralisation et encouragement intensif de la culture pour tous et toutes, une culture dans le sens beau, vrai et noble du terme, émancipée de toute idéologie rétrograde et arrière pensées politiques et religieuses. En somme il n y aura pas de victoire contre la pauvreté sans une victoire contre l’analphabétisme.
Nous accusons le gouvernement de négation de notre vraie identité, de spoliation de notre langue maternelle et de sa mise à mort lente préméditée et programmée, alors que c’est notre moyen d’expression et de communication principal, notre souffle de vie. Cet acte criminel et génocidaire, fossoyeur de notre principal accès au développement culturel est inscrit comme un outrage à notre peuple dans l’article premier d’une Constitution raciste et totalitaire. Comment ne pas porter atteinte aux symboles de cet Etat, sans dénoncer cette négation de notre identité et de notre langue ?
Nous accusons les partis politiques issus de l’Indépendance et accapareurs de l’Histoire de la résistance de trahison envers notre peuple et de complicités sournoises dans la falsification de notre mémoire collective, d’être les promoteurs d’une idéologie ségrégationniste et ethnocidaire.
Nous accusons ces mêmes partis politiques de manque de vision et de pragmatisme, faisant passer leurs intérêts propres et mesquins à ceux de la communauté nationale, plus préoccupés à faire dominer leurs idéologies conservatrices et anti- populaires, défendre leurs intérêts mesquins et privilèges, qu’à œuvrer pour l’instauration de véritables conditions du développement du pays et du peuple : par le déni grotesque et le mépris ostentatoire et arrogant de la langue indigène, de la culture véritable et profonde de notre peuple amazigh qu’ils entendent étouffer, par le choix anti- démocratique et l’imposition autoritaire et bornée d’une langue et d’une culture, d’une mémoire qui ne sont pas la réalité exclusive de notre pays.
Nous accusons ces mêmes « représentants et élus du gouvernement » ainsi que l’ensemble de leurs « partis » politiques de démagogies éhontées, faisant de l’arabité et de la religion leurs facteurs essentiels de propagande et de domination auprès de nos populations démunies et sous cultivées, dans le but non avoué de renforcer l’aliénation et l’acculturation. Nous les accusons de lâcheté intellectuelle, d’hypocrisie et de trahison pour avoir favorisé de tels choix idéologiques, en dépit de tout bon sens et à l’encontre des Droits de l’Homme, d’égalité des droits entre les sexes, de la liberté de penser et de conscience, dans le cadre des libertés citoyennes fondamentales.
Nous accusons les pseudos politiciens affairistes et faux intellectuels opportunistes de populisme, de désinformations, de mensonges et d’exploitation de l’analphabétisme et de la crédulité des masses, en faisant de la religion musulmane leur fond de programme essentiel, renforçant ainsi l’obscurantisme, les superstitions, attisant les ressentiments et le rejet de tout progrès et modernité, ouverture sur le monde en marche, méfiance à l’égard des valeurs universelles de la démocratie, du droit et de la raison.
Nous accusons et nous condamnons l’ensemble de ces exploiteurs et manipulateurs de charlatanisme, de mensonge et de trahison envers notre peuple et notre patrie, dont ils prétendent la représentativité.
La cause de tous nos malheurs, de notre servitude et sous- développement trouve ses sources vénéneuses dans cette spoliation du droit légitime de notre peuple à sa langue dans un cadre constitutionnel, administratif et éducationnel, dans ce déni flagrant de notre identité et culture profondément amazighes, authentiquement nord africaine et méditerranéenne.
Aussi longtemps que durera cette oppression institutionnalisée, ce mépris exercé sur notre peuple et notre jeunesse particulièrement, il n’ y aura aucune chance d’échapper à la misère qui nous avilit, au sous développement culturel qui nous abrutit. Il n’ y aura aucun espoir de paix ni de bonheur pour notre peuple tant que sévit l’ignoble analphabétisme aux taux record et honteux qui nous distingue parmi les nations.
Et les conséquences de l’analphabétisme, vous le savez bien, sont le chômage, la misère, le crime, la prostitution, l’extrémisme religieux,la dictature et le spectre de la guerre civile.
Nos esprits sont affamés de savoir et de culture, nos âmes sont avides de dignité, d’estime et d’épanouissement. Notre fierté est bafouée. Notre génie est perverti. Il y a tant de Mozarts, de Maries Curie, d’Ensteins qui voient le jour dans nos villes et nos villages et qui sont condamnés à l’inculture, à l’illettrisme, au chômage, à la religiosité, à la misère et à la prostitution, à l’immigration sauvage et suicidaire, faute d’aide et d’espoir dans leur pays natal.
Et il n’ y aura pas de justice sociale, ni de triomphe sûr contre le monstre hideux de l’analphabétisme, sans la reconnaissance de notre langue tamazight et une mise en œuvre vraie de son enseignement, de façon enthousiaste, sans complexes ni arrière pensées politiciennes et autres considérations idéologiques rétrogrades et conservatrices.
Atanane.
