l'istiqlal se preoccupe des regions montagneuses!!!??

agoram

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Le développement économique des régions montagneuses débattu par le groupe parlementaire istiqlalien)


Quand potentialités et pauvreté se côtoient...
30 % de la population totale du Maroc, le quart du territoire national, 11 régions des 16 que compte le pays, ce sont les régions montagneuses qui ont fait l’objet d’une journée d’étude du groupe parlementaire istiqlalien samedi 7 mai dans la province d’Azilal, au bord du barrage Bin El Ouidane, dans le Haut Atlas central.



2,6 millions d’hectares de terres arables, plus de 6 millions d’hectares de forêt, une réserve hydrique de quelque 14 milliards de m3 en moyenne annuelle, souligne M. Abdelhamid Aouad, chef du groupe istiqlalien « Pour l’Unité et l’Egalitarisme » à la Chambre des Représentants, de manière à mettre en évidence l’importance particulière que revêtent les régions montagneuses du Maroc qui n’ont point bénéficié de l’attention qu’ils méritent. Le revers de la médaille, c’est le déficit flagrant en infrastructures et équipements, l’analphabétisme sévissant, la pauvreté ravageuse dont le taux dépasse les 50 % dans certaines régions montagneuses. Globalement, tous les indicateurs sociaux y sont au rouge faisant des populations de ces régions montagneuses des exclus du développement.

Le Conseil national du PI accorde à ce sujet une attention particulière, indique M. Abdelhaq Tazi, chef du groupe istiqlalien « Pour l’Unité et l’Egalitarisme » à la Chambre des Conseillers. Il s’agit d’abord d’un problème structurel, rien n’a été fait pendant longtemps pour extraire ces régions de leur marginalité. L’autre raison est relative à la sécheresse que le Maroc a connue à nouveau cette année, le déficit en eau touchant même les régions montagneuses. Le but de telles journées d’étude organisées par le groupe istiqlalien autour de thèmes d’intérêt national majeurs est de traduire les idées et recommandations qui s’en dégagent en initiatives législatives, c’est-à-dire en propositions de loi, rappelle M. Aouad.

Dans l’immédiat, M. Tazi estime que le gouvernement est dans l’obligation de réactiver le programme national de lutte contre les effets de la sécheresse sans délai.

A terme, insiste M. Aouad, les richesses jusqu’à présent mal exploitées des régions montagneuses doivent être mieux valorisées, la beauté des sites, la diversité biologique et géologique de ces régions leur imprimant une vocation touristique, l’artisanat étant un autre levier de développement au profit de populations au sein desquelles l’analphabétisme fait ravage. Pour cela, il faudrait impérativement sauver l’équilibre écologique menacé des régions montagneuses, déforestation et érosion des sols s’ajoutent à une désertification rampante venant du Sud. Les régions montagneuses sont celles qui connaissent le plus de catastrophes naturelles, souligne M. Aouad, inondations et affaissements de terrain persistant à causer des dégâts.

Le développement des régions montagneuses doit s’inspirer d’une vision à la fois globale et locale. Globale dans l’approche conceptuelle, englobant donc la démocratie locale et le partenariat avec la population et la société civile. Localisée géographiquement, la planification régionale est à même de stimuler l’investissement. M. Aouad indique que le Parti de l’Istiqlal a essayé de clarifier la vision du développement à l’échelle locale et nationale, quand ce parti gérait le département de la Planification, des programmes spécifiques ont été tracés pour les régions montagneuses de Chefchaouen, du Haouz, de Chichaoua et d’Essaouira, autant d’expériences qui devraient être généralisées.

Proposant la création d’une école spécialisée dans l’agriculture en montagne à Azilal, dépendante de l’Institut National de la Recherche Agronomique, comme il en existe à Agadir, M. Tazi a tenu à souligner que seuls les gens de régions pouvaient les développer et, s’adressant aux élus, il leur demande de prendre la tête de cette marche vers le développement en donnant d’abord l’exemple par l’honnêteté.

M. Brahim Hasnaoui, député, membre du groupe istiqlalien et secrétaire général de l’Union Générale des Agriculteurs du Maroc, dans son allocution de bienvenue aux parlementaires istiqlaliens participant à la journée d’étude, a dressé une monographie de la région de Tadla-Azilal, constituée des provinces de Béni Mellal et Azilal. Le cours d’eau le plus régulier du pays, l’Oum Errbia, et ses affluents irriguent cette région en partie couverte de forêts. Elle connaît une densité démographique de très loin supérieure à la moyenne nationale, 87 habitants au km2 contre 41 et le taux d’analphabétisme y est élevé. La surface moyenne des exploitations agricoles - la région en compte 186.000 - est de 3 à 5 hectares, alors qu’avec ces 193 hectares de terres irriguées, Tadla-Azilal représente le cinquième de ces terres à l’échelle nationale. L’agriculture est la principale ressource de la région.

Nous reviendrons sur les interventions et débats de cette journée d’étude sur le développement des régions montagneuses dans nos prochaines éditions.

Ahmed NAJI

mardi 10 mai 2005.

lopinion.ma
 
Toujours les autres qui va nous dicter comment vivre et quoi penser et comment exploiter nos terre... Achkou imazirns je dis bien"IMAZIRNS" nttni ur gan irgazns.
 
30 % de la population totale du Maroc, le quart du territoire national, 11 régions des 16 que compte le pays, ce sont les régions montagneuses

:p ils reconnaissent implicitement que au moins 30% de la population est berberophone, si l'on tient compte d'autres régions non motagneuses comme le Souss et les populations des grandes villes comme Casa, l'Istiqlal reconnaît sûrement sans le savoir que 40 à 50 % de la population est berberophone ...:!)

d’analphabétisme y est élevé

Il faut savoir que dans le vocabulaire arabiste, cela signifie "le taux d'arabisation y est très bas"...


Il est vrai que toutes ces régions souffrent de marginalisation et nécessitent de nombreuses actions, le problème c'est que l'on sait que venant d'un parti comme l'Istiqlal, cet intérêt ne cache qu'une volonté maximale d'exploitation qui pourrait leur être avantageuse.
 
Il faut bien dire que ce parti que ce soit par son ideologie ou par sa politique puisqu'il a eté longtemps associé au pouvoir et l'est d'ailleurs encore sans discontinuer depuis plus de 10 ans est le grand responsable de l'etat miserable de la plupart de ces regions montagneuses (que ce soit le rif ou les atlas)...historiquement la montagne a toujours eté le lieu de contestation du pouvoir au maroc (les evenements post-independance l'ont encore rappelé),leur affaiblissement a donc eté pensé et mis en oeuvre, il fallait vider les montagnes par l'emigration interne vers les plaines arabophones , ce qui provoque une arabisation de ces populations ou par l'emigration externe,ce qui eloigne la contestation du pays.....cette politique a parfaitement reussi
 
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