La chambre criminelle près la Cour d’appel de Ouarzazate a libéré lundi 12 mai tous les militants amazighs incarcérés suite aux manifestations de Boumal n Dades.
Ainsi Brahim Ourozane et Brahim Aït Hssaïn ont été acquittés. Younes Aoudali, Elouardi Mustapha, Charif Abdennaser, Aït Saïd Brahim , Mimoun Chaouqi, Oubaali Elhoussaine, Atil Mustapha et le mineur Aldjig Nourddine, pour leur part, ont été condamnés, en appel, à 4 mois de prison ferme - qu’ils ont déjà purgé - ainsi qu’à une amende de 1 000 Dhs (100 Euros).
Pour rappel, les dix détenus avaient été condamnés le 21 février dernier à des peines allant de 1 à 6 ans de prison ferme. Ils avaient été arrêtés suite aux évènements appelés "Tagrest Taberkant" survenus le 6 janvier 2008. Ces militants manifestaient pour demander, entre autre, le désenclavement de plusieurs villages bloqués par la neige. Ils avaient subi lors de leurs interrogatoires des tortures et des traitements dégradants dans différents commissariats de Boumal n Dadès et de Ouarzazat.
Ils avaient été poursuivis pour "rassemblement sur la voie publique, entrave à la libre circulation sur la voie publique, outrage au drapeau et symboles de la Nation, outrage à des agents des forces de l’ordre ainsi que pour provocation de dommages à l’endroit de biens d’autrui".
Tamazgha.fr
Ainsi Brahim Ourozane et Brahim Aït Hssaïn ont été acquittés. Younes Aoudali, Elouardi Mustapha, Charif Abdennaser, Aït Saïd Brahim , Mimoun Chaouqi, Oubaali Elhoussaine, Atil Mustapha et le mineur Aldjig Nourddine, pour leur part, ont été condamnés, en appel, à 4 mois de prison ferme - qu’ils ont déjà purgé - ainsi qu’à une amende de 1 000 Dhs (100 Euros).
Pour rappel, les dix détenus avaient été condamnés le 21 février dernier à des peines allant de 1 à 6 ans de prison ferme. Ils avaient été arrêtés suite aux évènements appelés "Tagrest Taberkant" survenus le 6 janvier 2008. Ces militants manifestaient pour demander, entre autre, le désenclavement de plusieurs villages bloqués par la neige. Ils avaient subi lors de leurs interrogatoires des tortures et des traitements dégradants dans différents commissariats de Boumal n Dadès et de Ouarzazat.
Ils avaient été poursuivis pour "rassemblement sur la voie publique, entrave à la libre circulation sur la voie publique, outrage au drapeau et symboles de la Nation, outrage à des agents des forces de l’ordre ainsi que pour provocation de dommages à l’endroit de biens d’autrui".
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