les tribus d'Achtouken

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Ayt Iàzza
Ayt Amira
Ayt Ilugan
Ayt Milk
Ayt Amer
Ayt Belfaà
Ichaden
Idaw Uggaran
Idaw Ubuzya
Idaw Umhend
Idaw Mennu
Ayt Baha Umlal
Ikunka
Ilalen
 
Moi j'aurais mis Ayt Amira en premier :-D

Au fait je suis pratiquement certain que les Ilalen ne font pas parti d'Actuken.
 
Les Ilallen et les Achtouken sont deux grandes confédérations tribales et antagonistes, dans le passé elles se sont longtemps affrontés l'une à l'autre avant qu'un agourram ne les réconcilie selon ce que dit la tradition.
 
Fiche de tribu : Achtouken (Lieut. Olloix, Biougra le 28 janvier 1928)
Les Achtouken sont une confédération de tribus berbères qui comprend en zone soumise :
En Plaine :
Ida Ou Mahmed (894 feux), Ida Ou Garan (468 f), Ida Ou Menou (262 f), Ikounka (380), Aït Milk (420), Aït Ameur et Ida Ou Bouzia (889), Aït Ilougan (244), Aït Belfa (580), Aït Boukko et Inchaden (286), Aït Yazza (261), Allal (135), Aït Amira (1113), Aït Baha Ou Mlal (333), Aït Bou Tayeb (258) (la seule faisant exception et d’origine arabe du sahara)
En Montagne :
Aït Baha Oudrar, Aït Mzal et Imechguiglen (550) et Issendalen (713).
(…) Après le départ des Mehalla [de Moulay Hassan], la jalousie entre les 4 caïds amena la division. Elle ne cessa provisoirement qu’en 1912 avec l’équipé d’EH qui fut suivi par tous. Après l’échec, Haida Ou Mouis les ramena dans le giron du Makhzen. Mais sa mort fut mise aussitôt à profit par des petits chefs intriguant pour exploiter la lutte des lefs.
Si Tayeb el Goundafi fut chargé de les reprendre en main. Sa principale préocupation fut surtout de les exploiter pécuniairement et de s’enrichir et jamais il ne put ramener, même de force, le 1/3 de la confédération (Aït Ouadrim) en montagne qui venait de faire défection sous la conduite de Lahoucine Ou Omar à la mort d’Haïda Ou Mouis.
Jamais le Goundafi ne put asseoir son autorité sur l’ensemble de la tribu. Elle est resté entièrement nominale sur les Aït Belfa, Aït Ilougan, Aït Milk, toujours prêts à lui échapper à la première occasion. A son départ en 1921 un Poste de Renseignements avec un gros Goum à cheval fut créé à Biougra au centre de la Confédération. Le commandement de chaque tribu laissé à un Chef influent sous notre direct.
(…) Moulay Mhamed Iraah, caïd des Chtouka de l’Est (Ida Ou Mahmed, Ida Ou Garan, Ida Ou Menou, Ikounka, Aït Milk, Aït Ameur et Ida Oubouzia et Aït Belfa)
Lahoucine Ben Saïd El Amiri, caïd des Chtouka de l’Ouest (Aït Yazza, Aït Bou Tayeb, Aït Boukko, Inchaden, Allal, Aït Baha Ou Mlal)
Brahim El Mzali cheikh des Aït Mzal, Aït Baha et Mechguigla
Ali Ou Ben Si cheikh des Issendala
(…) Notables des Aït Milk > Mohamed Ben Idder, Ahmed Ben Abdalla, Abderahman N Aït Ali et Abbou Ben Saïd.
(…) Si Mohamed, fils de Si Hadj Abd encore en dissidence et ex-Grand Vizir d’EH fait ses études à la Medersa des Aït Yazza. C’est un personnage écouté seulement de ses Tlamid mais nullement inquiétant.


Fquih Mohammed Ben Abbou (sans date, anonyme) [1914 comme Haïda, le même tampon vert des service des renseignements-Adat El Iktichafat]
Notable très influent des Achtouken. Est âgé d’une cinquantaine d’années. Passe pour très érudits et posséder une bibliothèque bien garnie. A étudié à Marrakech pendant une dizaine d’année en particulier chez le Fquih Sebai. Habite Dar Aït Oualiane près du Souk Tnin des Ida Ou Mhamed où il dirige une médersa importante, la médersa de Bouigoura [Biougra] comprenant 60 à 80 tolbas. Est affilié aux naciria et mokaddem d’une zaouia de cet ordre. Lettré et personnage religieux, il jouit en outre d’un pouvoir temporel assez considérable chez les Achtouken du Nord. Véritable chef de la fraction des Ida Ou Mhamed son « leff » s’étend en outre sur une partie des Aït Iazza, des Ida Ou Menou et des Sendala, il est en relations suivies avec le principal notable de cette fraction, le marabout Sidi Abd El Haï chef de la zaouia de Moujjerid [que l’on trouve aussi sous la forme mauvaise de Umjrid (Issendalen)], dont l’influence est assez considérable.
Très riche, il possède de nombreuses propriétés sur les bords de l’Oued Sous. Il passe pour intrigant et les troubles qu’il avait provoqués dans la région au moment où le père d’Anflous était khalifat du Maghzen à Tiznit lui attirèrent de durs châtiments. Ses biens furent pillés complètement et il fut emprisonné durant un temps assez long. Il accompagne El Hiba à Marrakech au mois d’août 1912 et fut à cette époque un des partisans les plus fervents de l’agitateur. Son zèle envers ce dernier s’est depuis beaucoup ralenti contrairement à celui d’un El Hadj Habd dont l’influence est comparable à la sienne chez les Achtouken. Il pencherait volontiers du coté du Maghzen et dans ce but il vient d’envoyer un de ses partisans Brahim Ben El Hadj Saïd à Marrakech pour sonder le terrain, et faire en son nom quelques avances aux autorités françaises. Le fquih Mohamed Ben Abbou a plusieurs enfants dont un fils âgé d’une vingtaine d’années, professeur à la médersa de Bouigoura [Biougra].
 
agerzam a écrit :


Au fait je suis pratiquement certain que les Ilalen ne font pas parti d'Actuken.

c de la que vient le symbole : actuk ??


comme: :-ba !!

bah je reclame alors un smiley pour aitwafka :-D
 
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