De la part d'Achelhey qui a du mal avec les copiés coller :-D :-D
Les particules d’orientation d, nn En tachelhit Parler d’Imi Mqqurn
Les particules d’orientation d, nn En tachelhit Parler d’Imi Mqqurn
écrit : Abdellah EL QOUL (mémoire de licence 1995-1996)
faculté des lettres et des sciences humaines Agadir.
Sous la direction de : Mr Abdellah Mountassir
A- L’aire géolinguistique d’Imi Mqqurn
Imi Mqqurn est une compagne qui se situe à une quinzaine de kilomètres de Biougra. Elle est traversée par une route secondaire qui relie Biougra à Ait Baha. Elle fait partie de la préfecture « Chtouka Ait Baha » . Elle est délimitée dans sa région de l’Oust par Biougra, au Sud , par la commune de Sidi Boushab et par Tasgdlt à l’Est.
Imi Mqqurn est une commune rurale. Elle était attachée à la commune de Biougra jusqu’à ces dernières années. Sa situation stratégique la qualifie pour être une « qiada ».
La typographie de la région peut être analysée en différents constituants. Elle se situe exactement dans une région qu’on appelle « ddir » qui veut dire le point d’intersection entre la montagne et la plaine, laquelle on désigne par « Azaghar »
Imi Mqqurn est une région presque désertée. Elle est connue par ses terres arides et ses condition de vie difficiles. Son climat se caractérise par une insuffisance de la pluviométrie qui impose une vie humaine instable et difficile.
Quant au nom de la région, il est de source géographique. D’abord, le nom « Imi Mqqurn » est composé de deux mots. « Imi »qui signifie « La bouche » et l’adjectif « Mqqurn » qui signifie « grande ». Imi Mqqurn peut être traduit comme suit : « La bouche grande ». La question qui se pose est la suivante : D’où vient ce nom ?.
La région est délimitée au Sud par des montagnes. La route passe entre deux grandes montages. L’espace qui sépare ces deux montagnes apparaît sous forme d’une grande bouche ou une grande porte. D’où le nom « Imi Mqqurn ».
Pour la deuxième partie du mot ou l’adjectif « Mqqurn », il est formé par opposition à l’adjectif « mzzin » qui vient du nom « Imi Mzzin » qui signifie « La bouche petite ».
Ce nom renvoie à un petit chemin qui sépare deux montagnes et qui mène à la plaine.
Dans la région d’Imi Mqqurn , Tachelhit est la seule langue qui permet une meilleure communication entre les individus. C’est une langue dont le vocabulaire est très riche. Tachelhit est la langue du foyer. Il est parlé aussi dans les champs, dans tous les domaines de travail. Chaque domaine véhicule un vocabulaire qui lui est spécifique.
Tachelhit souffre d’un problème qui touche le berbère en général. C’est le fait qu’il est dans une situation défavorable. Il est minoritaire dans tous les pays où il est représenté. Il est de caractère oral. La poésie et le conte ont joué un rôle important dans la survie du berbère. Ces deux genres sont considérés comme un miroir qui reflète la culture et les traditions berbères.
En guise de conclusion, on pourra dire que le berbère exige de grands efforts de la part des berbérophones et des chercheurs dans ce domaine pour empêcher la disparition de cette langue.
La commune d’Imi Mqqurn regroupe une population assez importante. Elle s’étend sur un ensemble de « douars » qui forment une tribu qu’on appelle « Ikounka ». Les habitants sont tous de même origine. Ce qui justifie cette réalité c’est que les habitants ont les mêmes traditions et la même langue. Ils parlent tous le même parler c’est le Tachelhit. C’est leur langue locale et unique. La plupart des gens ne parlent que Tachelhit et surtout les femmes. A l’exception des jeunes scolarisés et des émigrés qui pratiquent d’autres langues que Tachelhit, comme l’arabe dialectal et le français, on peut parler d’une communauté linguistique quasi- homogène. La question qui se pose est la suivante :
Quelle est la situation de tachelhit dans cette région ?
Avant d’entamer la discussion sur ce point , il est préférable de donner une brève idée sur le berbère en général.
Le berbère se manifeste sous parlers. Le maître berbèrologue , cité par J. lanfary , écrivait en 1952 dans son ouvrage de synthèse sur le berbère : « C’est éminemment un ensemble de langues locales , cette langue s’éparpille directement ou à peu près en une poussière de parlers. »
Le berbère comme l’avait signalé André Basset se compose de différents parlers locaux qui varient selon les régions ou selon les pays. Ainsi, on trouve le dialecte « Taqbilit »en Algérie et « tarifit » au Maroc.
Dans notre pays, la berbèrophonie est répartie en trois grandes zones dialectales qui couvrent l’ensemble des régions montagneuses : au Nord , le dialecte Tarifit , au centre , le moyen Atlas et une partie du haut Atlas , c’est le domaine de Tamazight. Au Sud ouest ( haut Atlas et Souss) c’est là où Tachelhit est fortement implanté.
(suite)
Les particules d’orientation d, nn En tachelhit Parler d’Imi Mqqurn
Les particules d’orientation d, nn En tachelhit Parler d’Imi Mqqurn
écrit : Abdellah EL QOUL (mémoire de licence 1995-1996)
faculté des lettres et des sciences humaines Agadir.
Sous la direction de : Mr Abdellah Mountassir
A- L’aire géolinguistique d’Imi Mqqurn
Imi Mqqurn est une compagne qui se situe à une quinzaine de kilomètres de Biougra. Elle est traversée par une route secondaire qui relie Biougra à Ait Baha. Elle fait partie de la préfecture « Chtouka Ait Baha » . Elle est délimitée dans sa région de l’Oust par Biougra, au Sud , par la commune de Sidi Boushab et par Tasgdlt à l’Est.
Imi Mqqurn est une commune rurale. Elle était attachée à la commune de Biougra jusqu’à ces dernières années. Sa situation stratégique la qualifie pour être une « qiada ».
La typographie de la région peut être analysée en différents constituants. Elle se situe exactement dans une région qu’on appelle « ddir » qui veut dire le point d’intersection entre la montagne et la plaine, laquelle on désigne par « Azaghar »
Imi Mqqurn est une région presque désertée. Elle est connue par ses terres arides et ses condition de vie difficiles. Son climat se caractérise par une insuffisance de la pluviométrie qui impose une vie humaine instable et difficile.
Quant au nom de la région, il est de source géographique. D’abord, le nom « Imi Mqqurn » est composé de deux mots. « Imi »qui signifie « La bouche » et l’adjectif « Mqqurn » qui signifie « grande ». Imi Mqqurn peut être traduit comme suit : « La bouche grande ». La question qui se pose est la suivante : D’où vient ce nom ?.
La région est délimitée au Sud par des montagnes. La route passe entre deux grandes montages. L’espace qui sépare ces deux montagnes apparaît sous forme d’une grande bouche ou une grande porte. D’où le nom « Imi Mqqurn ».
Pour la deuxième partie du mot ou l’adjectif « Mqqurn », il est formé par opposition à l’adjectif « mzzin » qui vient du nom « Imi Mzzin » qui signifie « La bouche petite ».
Ce nom renvoie à un petit chemin qui sépare deux montagnes et qui mène à la plaine.
Dans la région d’Imi Mqqurn , Tachelhit est la seule langue qui permet une meilleure communication entre les individus. C’est une langue dont le vocabulaire est très riche. Tachelhit est la langue du foyer. Il est parlé aussi dans les champs, dans tous les domaines de travail. Chaque domaine véhicule un vocabulaire qui lui est spécifique.
Tachelhit souffre d’un problème qui touche le berbère en général. C’est le fait qu’il est dans une situation défavorable. Il est minoritaire dans tous les pays où il est représenté. Il est de caractère oral. La poésie et le conte ont joué un rôle important dans la survie du berbère. Ces deux genres sont considérés comme un miroir qui reflète la culture et les traditions berbères.
En guise de conclusion, on pourra dire que le berbère exige de grands efforts de la part des berbérophones et des chercheurs dans ce domaine pour empêcher la disparition de cette langue.
La commune d’Imi Mqqurn regroupe une population assez importante. Elle s’étend sur un ensemble de « douars » qui forment une tribu qu’on appelle « Ikounka ». Les habitants sont tous de même origine. Ce qui justifie cette réalité c’est que les habitants ont les mêmes traditions et la même langue. Ils parlent tous le même parler c’est le Tachelhit. C’est leur langue locale et unique. La plupart des gens ne parlent que Tachelhit et surtout les femmes. A l’exception des jeunes scolarisés et des émigrés qui pratiquent d’autres langues que Tachelhit, comme l’arabe dialectal et le français, on peut parler d’une communauté linguistique quasi- homogène. La question qui se pose est la suivante :
Quelle est la situation de tachelhit dans cette région ?
Avant d’entamer la discussion sur ce point , il est préférable de donner une brève idée sur le berbère en général.
Le berbère se manifeste sous parlers. Le maître berbèrologue , cité par J. lanfary , écrivait en 1952 dans son ouvrage de synthèse sur le berbère : « C’est éminemment un ensemble de langues locales , cette langue s’éparpille directement ou à peu près en une poussière de parlers. »
Le berbère comme l’avait signalé André Basset se compose de différents parlers locaux qui varient selon les régions ou selon les pays. Ainsi, on trouve le dialecte « Taqbilit »en Algérie et « tarifit » au Maroc.
Dans notre pays, la berbèrophonie est répartie en trois grandes zones dialectales qui couvrent l’ensemble des régions montagneuses : au Nord , le dialecte Tarifit , au centre , le moyen Atlas et une partie du haut Atlas , c’est le domaine de Tamazight. Au Sud ouest ( haut Atlas et Souss) c’est là où Tachelhit est fortement implanté.
(suite)