Dix jours après le déroulement des élections législatives, la classe politique est dans l¹attente de la décision royale, suite aux audiences accordées aux dirigeants des six partis politiques arrivés en tête des élections. Mais si le départ de Driss Jettou de la Primature semble imminent, le nom de son remplaçant reste encore inconnu. Une seule chose se confirme de jour en jour : il sera choisi parmi les cadres du Parti de l¹Istiqlal, la formation politique qui a décroché le plus de sièges parlementaires lors des élections du 7 septembre.
La question de la Primature ne semble pas avoir été abordée par SM le Roi Mohammed VI, lors des audiences accordées aux dirigeants des six formations politiques. Cependant, le choix du nouveau Premier ministre semble déjà tranché en faveur d¹un ministre «politique», contrairement au choix opéré en 2002 et porté sur Driss Jettou, en tant que «technocrate».
La logique de changement mais également de continuité politique semble l¹emporter sur d¹éventuelles innovations.
Ainsi, selon des sources fiables, des signes de départ sont prévisibles à la Primature. Driss Jettou et ses proches collaborateurs sont sur le départ, malgré le bilan positif accompli et les grands chantiers ouverts dans le pays. D¹aucuns, nostalgiques de l¹homme et de sa démarche, estiment que «la logique aurait voulu que l¹actuel Premier ministre rempile, de sorte à faire aboutir les grandes visions du nouveau Maroc». Car, «à un nouveau chef de l¹Exécutif», il faudra du temps pour «assimiler les grands dossiers et conférer un rythme plus performant aux projets en cours et à réaliser».
Tout en estimant que ces points positifs recèlent en eux-mêmes du négatif, des observateurs estiment qu¹il faudra introduire du sang nouveau au sein de la nouvelle équipe qui sera amenée à gouverner, à commencer par son chef d¹orchestre. La nouvelle équipe, qui comprendra certainement d¹anciens membres du gouvernement Jettou, aura besoin d¹un nouveau meneur d¹hommes qui ne sera pas handicapé par «l¹usure du temps et des connaissances».
Abbas El Fassi, Secrétaire général du Parti de l¹Istiqlal, dont le Parti est arrivé en tête, nourrit le v¦u d¹être nommé par le Souverain à la tête de la Primature. Il avait déjà réclamé le même poste, en 2002, en arguant de «l¹arrivée du PI en tête des législatives». Le même v¦u n¹est pas abandonné et la direction du Parti de l¹Istiqlal brûle d¹impatience pour savoir sur quelle personnalité istiqlalienne le choix sera porté. Car, à côté du Secrétaire général Abbas El Fassi, d¹autres noms de ministres du Parti sont avancés (Douiri, Ghallab, Hjira). De ce fait, la promotion en interne (à la Primature) de ministres qui ont fait preuve de dynamisme, d¹efficacité et d¹innovation semble privilégiée, en attendant les tractations politiques qui auront lieu en vue de constituer le nouveau gouvernement..
Al-bayane
La question de la Primature ne semble pas avoir été abordée par SM le Roi Mohammed VI, lors des audiences accordées aux dirigeants des six formations politiques. Cependant, le choix du nouveau Premier ministre semble déjà tranché en faveur d¹un ministre «politique», contrairement au choix opéré en 2002 et porté sur Driss Jettou, en tant que «technocrate».
La logique de changement mais également de continuité politique semble l¹emporter sur d¹éventuelles innovations.
Ainsi, selon des sources fiables, des signes de départ sont prévisibles à la Primature. Driss Jettou et ses proches collaborateurs sont sur le départ, malgré le bilan positif accompli et les grands chantiers ouverts dans le pays. D¹aucuns, nostalgiques de l¹homme et de sa démarche, estiment que «la logique aurait voulu que l¹actuel Premier ministre rempile, de sorte à faire aboutir les grandes visions du nouveau Maroc». Car, «à un nouveau chef de l¹Exécutif», il faudra du temps pour «assimiler les grands dossiers et conférer un rythme plus performant aux projets en cours et à réaliser».
Tout en estimant que ces points positifs recèlent en eux-mêmes du négatif, des observateurs estiment qu¹il faudra introduire du sang nouveau au sein de la nouvelle équipe qui sera amenée à gouverner, à commencer par son chef d¹orchestre. La nouvelle équipe, qui comprendra certainement d¹anciens membres du gouvernement Jettou, aura besoin d¹un nouveau meneur d¹hommes qui ne sera pas handicapé par «l¹usure du temps et des connaissances».
Abbas El Fassi, Secrétaire général du Parti de l¹Istiqlal, dont le Parti est arrivé en tête, nourrit le v¦u d¹être nommé par le Souverain à la tête de la Primature. Il avait déjà réclamé le même poste, en 2002, en arguant de «l¹arrivée du PI en tête des législatives». Le même v¦u n¹est pas abandonné et la direction du Parti de l¹Istiqlal brûle d¹impatience pour savoir sur quelle personnalité istiqlalienne le choix sera porté. Car, à côté du Secrétaire général Abbas El Fassi, d¹autres noms de ministres du Parti sont avancés (Douiri, Ghallab, Hjira). De ce fait, la promotion en interne (à la Primature) de ministres qui ont fait preuve de dynamisme, d¹efficacité et d¹innovation semble privilégiée, en attendant les tractations politiques qui auront lieu en vue de constituer le nouveau gouvernement..
Al-bayane