La sécurité routière renforcée
28.06.2005 | 16h07
Nouvelles brigades mobiles pour veiller au respect du code de la route
Avec la sortie des premières promotions des brigades mobiles de la circulation routière (BMCR), l'arsenal de la sécurité sur la route s'est vu renforcé.
Ces équipes sont au nombre de dix et devront opérer à Casablanca (3 équipes), Rabat (2), Marrakech, Tanger, Tétouan, Fès et Agadir.
Les brigades mobiles de la circulation routière sont composées de 24 éléments chacune, dont un chef de groupe et un adjoint. Chaque équipe est scindée en quatre patrouilles (12 motards, 4 voitures légères et 2 voitures-radar).
La principale mission de ces nouvelles unités, qui vont opérer dans les axes routiers et les zones considérées comme des points noirs en termes d'accidents, est de veiller au respect du code de la route.
La création de ces groupes intervient dans le cadre des efforts visant à répondre aux besoins et aux attentes des citoyens en matière de sécurité et à limiter le nombre des accidents de la circulation qui ont atteint des seuils dangereux au Maroc.
Pour la seule semaine du 6 au 12 juin courant, dix sept personnes ont été tuées et 941 autres blessées, dont 62 grièvement, dans 740 accidents de la circulation survenus en périmètre urbain.
Selon des statistiques établies par la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN), ces accidents sont dus notamment au non-respect du code de la route, à la non maîtrise du véhicule, à l'inadvertance des piétons, à la vitesse excessive et à la conduite en état d'ivresse.
La création des BMCR s'inscrit en droite ligne des orientations royales visant à éviter que chaque année des milliers de familles soient endeuillées par ce fléau que sont les accidents de la circulation.
SM le Roi avait présidé, le 18 février dernier, une réunion consacrée à la campagne de sensibilisation à la sécurité routière.
Le Souverain avait donné Ses Hautes Instructions aux différents ministres et responsables concernés pour que cette campagne connaisse un succès digne des aspirations légitimes des citoyens et lutter contre les accidents.
Conformément aux Hautes Instructions Royales, le Premier ministre avait lancé le 19 février dernier un vaste programme de sensibilisation aux accidents de la route.
Ce programme met à contribution les efforts de toutes les parties concernées (ministère de l'équipement, les médias, les autorités publiques) pour lutter contre les accidents de la route.
De la sensibilisation à la sanction, en passant par les mesures restrictives récemment mises en oeuvre pour l'obtention du permis de conduire, outre le port obligatoire de la ceinture de sécurité en ville, les efforts des pouvoirs publics se renforcent et se multiplient pour réduire les effets de l'hécatombe des routes.
En outre, un "plan stratégique national pour la sécurité routière" a été mis en oeuvre pour réduire les accidents de la route, un "fléau" qui coûte 11 milliards de dirhams chaque année à la collectivité.
Tout en mettant l'accent sur la multiplication des contrôles routiers, sur la sévérité renforcée des sanctions et la modernisation de la formation des apprentis conducteurs, le plan comporte une série d'autres mesures, notamment l'entretien et l'amélioration des infrastructures routières et des voies urbaines, la mise à niveau des services d'urgence et de secours, la sensibilisation et l'éducation.
Grâce à la mise en application du plan stratégique (2003-2005), des statistiques du comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC) de 2004 ont fait état d'une baisse de 4,5 pc du nombre des accidents par rapport à 2003.
Si les actions des pouvoirs publics, des médias et de tous les acteurs concernés vont tous dans le sens de la lutte contre les accidents de la circulation, un effort essentiel doit cependant être consenti de la part des usagers de la route qui ne doivent pas être insensibles aux conséquences désastreuses des accidents de la route sur la famille et sur la société.
28.06.2005 | 16h07
Nouvelles brigades mobiles pour veiller au respect du code de la route
Avec la sortie des premières promotions des brigades mobiles de la circulation routière (BMCR), l'arsenal de la sécurité sur la route s'est vu renforcé.
Ces équipes sont au nombre de dix et devront opérer à Casablanca (3 équipes), Rabat (2), Marrakech, Tanger, Tétouan, Fès et Agadir.
Les brigades mobiles de la circulation routière sont composées de 24 éléments chacune, dont un chef de groupe et un adjoint. Chaque équipe est scindée en quatre patrouilles (12 motards, 4 voitures légères et 2 voitures-radar).
La principale mission de ces nouvelles unités, qui vont opérer dans les axes routiers et les zones considérées comme des points noirs en termes d'accidents, est de veiller au respect du code de la route.
La création de ces groupes intervient dans le cadre des efforts visant à répondre aux besoins et aux attentes des citoyens en matière de sécurité et à limiter le nombre des accidents de la circulation qui ont atteint des seuils dangereux au Maroc.
Pour la seule semaine du 6 au 12 juin courant, dix sept personnes ont été tuées et 941 autres blessées, dont 62 grièvement, dans 740 accidents de la circulation survenus en périmètre urbain.
Selon des statistiques établies par la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN), ces accidents sont dus notamment au non-respect du code de la route, à la non maîtrise du véhicule, à l'inadvertance des piétons, à la vitesse excessive et à la conduite en état d'ivresse.
La création des BMCR s'inscrit en droite ligne des orientations royales visant à éviter que chaque année des milliers de familles soient endeuillées par ce fléau que sont les accidents de la circulation.
SM le Roi avait présidé, le 18 février dernier, une réunion consacrée à la campagne de sensibilisation à la sécurité routière.
Le Souverain avait donné Ses Hautes Instructions aux différents ministres et responsables concernés pour que cette campagne connaisse un succès digne des aspirations légitimes des citoyens et lutter contre les accidents.
Conformément aux Hautes Instructions Royales, le Premier ministre avait lancé le 19 février dernier un vaste programme de sensibilisation aux accidents de la route.
Ce programme met à contribution les efforts de toutes les parties concernées (ministère de l'équipement, les médias, les autorités publiques) pour lutter contre les accidents de la route.
De la sensibilisation à la sanction, en passant par les mesures restrictives récemment mises en oeuvre pour l'obtention du permis de conduire, outre le port obligatoire de la ceinture de sécurité en ville, les efforts des pouvoirs publics se renforcent et se multiplient pour réduire les effets de l'hécatombe des routes.
En outre, un "plan stratégique national pour la sécurité routière" a été mis en oeuvre pour réduire les accidents de la route, un "fléau" qui coûte 11 milliards de dirhams chaque année à la collectivité.
Tout en mettant l'accent sur la multiplication des contrôles routiers, sur la sévérité renforcée des sanctions et la modernisation de la formation des apprentis conducteurs, le plan comporte une série d'autres mesures, notamment l'entretien et l'amélioration des infrastructures routières et des voies urbaines, la mise à niveau des services d'urgence et de secours, la sensibilisation et l'éducation.
Grâce à la mise en application du plan stratégique (2003-2005), des statistiques du comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC) de 2004 ont fait état d'une baisse de 4,5 pc du nombre des accidents par rapport à 2003.
Si les actions des pouvoirs publics, des médias et de tous les acteurs concernés vont tous dans le sens de la lutte contre les accidents de la circulation, un effort essentiel doit cependant être consenti de la part des usagers de la route qui ne doivent pas être insensibles aux conséquences désastreuses des accidents de la route sur la famille et sur la société.