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A propos de
« Quel Arabe sera cloné »
Par souci de rigueur scientifique à l'égard de vos lecteurs, permettez-moi d'apporter le suivant à l'article de M. Mohamed Salmawy paru dans le numéro 433 d'Al-Ahram Hebdo et intitulé « Quel Arabe sera cloné ? ».
1. Le clonage, qu'il soit reproductif ou thérapeutique, consiste à faire naître un embryon par le transfert du noyau d'une cellule somatique d'un individu, mâle ou femelle, dans un ovocyte énucléé prélevé sur un individu femelle évidemment. Le clonage reproductif consiste alors à transférer cet embryon dans l'utérus d'une femelle qui le portera à son terme.
2. Dans le cas de la brebis Dolly, celle-ci a été obtenue à partir du transfert d'une cellule somatique de la mère de Dolly (et non d'un bélier) dans un ovocyte énucléé d'une autre brebis; l'embryon qui en a résulté a été réimplanté dans l'utérus d'une troisième brebis. (trois individus sont présents dans ce processus de clonage). Il existe d'autres variantes sur lesquelles je ne m'étendrai pas.
3. On ne peut en aucune façon comparer cloneur et cloné, résultat rappelons-le d'une reproduction asexuée, à des jumeaux vrais nés d'une fécondation par reproduction sexuée. Le génome de ces jumeaux résulte d'une combinaison des gênes des parents par association de leurs chromosomes alors que le génome du cloné reproduit à l'identique celui du cloneur.
Les problèmes liés à la création éventuelle d'un être humain par clonage sont considérables et touchent à la dignité humaine et à nombre de problèmes graves pour notre société. Un minimum de rigueur scientifique est donc indispensable.
Robert Farhi,
Paris.
hebdo-ahram
« Quel Arabe sera cloné »
Par souci de rigueur scientifique à l'égard de vos lecteurs, permettez-moi d'apporter le suivant à l'article de M. Mohamed Salmawy paru dans le numéro 433 d'Al-Ahram Hebdo et intitulé « Quel Arabe sera cloné ? ».
1. Le clonage, qu'il soit reproductif ou thérapeutique, consiste à faire naître un embryon par le transfert du noyau d'une cellule somatique d'un individu, mâle ou femelle, dans un ovocyte énucléé prélevé sur un individu femelle évidemment. Le clonage reproductif consiste alors à transférer cet embryon dans l'utérus d'une femelle qui le portera à son terme.
2. Dans le cas de la brebis Dolly, celle-ci a été obtenue à partir du transfert d'une cellule somatique de la mère de Dolly (et non d'un bélier) dans un ovocyte énucléé d'une autre brebis; l'embryon qui en a résulté a été réimplanté dans l'utérus d'une troisième brebis. (trois individus sont présents dans ce processus de clonage). Il existe d'autres variantes sur lesquelles je ne m'étendrai pas.
3. On ne peut en aucune façon comparer cloneur et cloné, résultat rappelons-le d'une reproduction asexuée, à des jumeaux vrais nés d'une fécondation par reproduction sexuée. Le génome de ces jumeaux résulte d'une combinaison des gênes des parents par association de leurs chromosomes alors que le génome du cloné reproduit à l'identique celui du cloneur.
Les problèmes liés à la création éventuelle d'un être humain par clonage sont considérables et touchent à la dignité humaine et à nombre de problèmes graves pour notre société. Un minimum de rigueur scientifique est donc indispensable.
Robert Farhi,
Paris.
hebdo-ahram