Les Amazighes interpellent les partis politiques marocains

aksel

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Les amazighes interpellent les partis politiques <O></O>
Dès 2004, les amazighes ont compris qu’ils ne peuvent pas compter sur les partis politiques pour défendre leur cause. Aujourd’hui, à la veille des élections, ils mettent en avant leur force électorale pour amener les partis politiques à prendre en considération l’amazighité dans leurs programmes.
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ESTIMANT qu’ils n’avaitent pas pu obtenir satisfaction pour leurs revendications par le biais de canaux partisans, syndicaux, et des ONG des droits de l’homme et autres, des défenseurs de la cause amazighe ont rédigé et rendu publique en 2004 une « charte des revendications amazighes ». Objectif : réclamer la révision du « texte constitutionnel ».
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C’est ainsi que des figures de proue du mouvement amazighe comme Ahmed Arrehmouch, Mohamed Ouhssain, Rachid Raha, Benaceur Hammou Azday, Mohamed Atarguine et Ahmed Dgharni avaient écrit : « l’action du mouvement amazighe dans cette bataille constitutionnelle durant toute une décennie, en empruntant les canaux du dialogue et des colloques, en usant de la pratique des mémoires, en utilisant toutes les formes de concertation aux côtés des forces politiques aspirant à la transition par le truchement d’une constitution démocratique matériellement et formellement, n’a pas réussi à amener les élites partisanes, syndicales, et de la société civile, à faire leur la revendication de la constitutionnalisat<WBR>ion officielle de la langue amazighe, ni à l’inscrire parmi ses revendications constitutionnaliste<WBR>s et ses projets demandant la révision de l’actuelle constitution ».
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Partant de cette conviction, ils avaient décidé de passer à l’étape de « l’auto représentation » comme mécanisme de fonctionnement permettant aux amazighes de se constituer en force de revendication et de ne plus compter, comme par le passé, « sur les protagonistes traditionnels du jeu politique ».
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Aujourd’hui, à la veille des élections, le mouvement amazighe semble changer de tactique. Il veut profiter du contexte électoral pour amener les partis politiques à défendre sa cause.
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Dans cette perspective, l’un des dirigeants de <ST1>la Ligue Amazighe</ST1> pour les Droits de l’Homme (LADH), Rachid Najib Sifao, a carrément appelé les amazighes qui vont participer aux prochaines élections à ne pas voter pour les partis qui ne défendent pas l’amazighité. Il a lancé cet appel en mettant en avant l’une des résolutions du Parti de l’Avant-garde Démocratique et Socialiste (PADS). Dans cette résolution, le PADS appelait à la considération de la langue amazighe comme une langue nationale et non comme une langue officielle du pays.
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Pour contre-attaquer, Said Ezzaoui, coordonnateur de <ST1>la LADH</ST1> déclare : « il n’y a pas de partis qui défendent sérieusement la cause amazighe, à l’exception toute relative du Parti Socialiste Unifié et d’Annahj Addimocrati, qui ont des positions positives sur la question. On ne peut donc compter que sur nos propres partis politiques : le Parti Démocratique amazighe marocain créé par Ahmed Dgharni et deux autres en construction : le Parti Vert annoncé par Omar Louzi et le parti démocratique Fédéral (PDF) que veut lancer Hassan Id Balkassm ».<O></O>
Pour renforcer son lobbying, le mouvement amazigh, à l’initiative du Réseau Amazigh pour <ST1>la Citoyenneté</ST1> (Azetta), organise, le 28 avril, un débat pour préparer un « mémorandum sur les principales revendications du collectif associatif amazigh marocain à l’occasion des élections législatives de 2007 ».
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L’objectif est de « de finaliser une orientation et une stratégie à même d’assurer l’intégration de tamazight comme langue, comme culture et comme civilisation dans le tissu institutionnel et sociétal du pays ». Dans la plate-forme qui sera soumise aux associations amazighes participantes (dont nous avons copie), le collectif amazighe appelle à ce que les prochaines élections consacrent la pluralité. Il a également établi une liste de revendications qui fixe comme priorité : les réformes institutionnelles et juridiques, la réforme du système de l’éducation et une bonne place pour l’Amazighe dans les média.<O></O>
Brahim Mokhliss <O></O>
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Re : Les Amazighes interpellent les partis politiques marocains

aksel said:

Pour contre-attaquer, Said Ezzaoui, coordonnateur de <ST1>la LADH</ST1> déclare : « il n’y a pas de partis qui défendent sérieusement la cause amazighe, à l’exception toute relative du Parti Socialiste Unifié et d’Annahj Addimocrati, qui ont des positions positives sur la question. [/FONT]</O>


" toute relative",oui,mais on peut aussi le dire du pps...personnellement,je ne vois pas en quoi ces deux partis different des autres qui ont conseille au roi de reconnaitre la langue Amazighe comme langue NATIONALE.lorsqu'ils faisaient encore tous les deux ILLA LLAMAM,leur position etait plus avancee qu aujourd'hui.en 1984,ils etaient meme favorables a l' autonomie du rif.
aujourd' hui,dans leur feuille ' identite et reference',les socialistes unifies se difinissent culturellement,theoriquement et en pratique comme ' nouvelle gauche marocaine',mais sans faire parti du mouvement marxiste-leniniste,il sont donc quoi au juste?,tjs selon cette feuille,ils n'aillent pas loin que d' inscrire une miserable phrase qui demande la constitutionalisation de la langue Amazigh en tant que langue nationale toute en mettant l' accent sur 'l'unite nationale',comme s' il y est qq'un qui menace cette Unite
quant a Annahj,eux,ils se pretendent les successeurs et les heritiers d' illa lamam qui se manifestent theoriquemnt favorables a tamazight mais sans mettre aucun mecanisme ni canal em marche pour la defendre en pratique.
 
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