Anamir_n_bariz
New Member
Samedi le 12 et Dimanche le 13 Avril, notre association ASAYS sera présente sous la tente caïdale dans le cadre de la 3ème édition du Panorma des cinémas du Maghreb pour présenter au public la nouvelle édition du voyage équitable et solidaire qu'elle organise cet été au sud du Maroc.
Même si cette année aucun film amazigh ne figure dans la programmation dense du panorama, nous avons voulu attirer le regard du public, alors que nous célébrons le Printemps berbère, vers là où se niche le non-dit dans les pratiques sociales du "Maghreb" comme dans ses écrans, le hors -champ.
Si le cinéma, comme l'évoque l'éditorialiste du programme du Panorma, est une "fenêtre sur le monde", on pourrait légitimement questionner le monde que donne à voir le cinéma du "Maghreb". Fidèle miroir ou prisme déformant, le cinéma, étant une représentation d'un certain réel, ne peut aucunement échapper à toute déformation rétienne soit-elle ou idéologique. Tout procédé filmique serait alors une succession de rendez-vous tantôt assurés et tantôt ratés avec la réalité. Ceci a fortiori dans cette région du monde où les questions identitaires sont sommées de se taire dans un hors-champ social. Ainsi, fut-il de la question amazighe. Son absence d'un tel évènement, bien qu'il soit peu représentatif de la production cinématographique dite "maghrebine", "crève" douloureusement l'écran.
Alors, les cinémas du Maghreb prisme ou miroir?
La question est de circonstance puisqu'une table ronde, " le cinéma est-il le miroir de la société arabe?", donne l'opportunité de mettre en doute ce jeu de miroir, de dupes, ai-je failli écrire.
Pour revenir à ASAYS, notre association milite, avec les moyens qui sont les siens, pour faire en sorte que le regard du public déborde du cadre étriqué des écrans, petits ou grands, ici ou là-bas. Le voyage solidaire que nous mettons en place est, en effet, un travelling en totale immersion dans le hors-champ social des régions sud Maroc pour qui veut se donner la peine de regarder "ailleurs".
Même si cette année aucun film amazigh ne figure dans la programmation dense du panorama, nous avons voulu attirer le regard du public, alors que nous célébrons le Printemps berbère, vers là où se niche le non-dit dans les pratiques sociales du "Maghreb" comme dans ses écrans, le hors -champ.
Si le cinéma, comme l'évoque l'éditorialiste du programme du Panorma, est une "fenêtre sur le monde", on pourrait légitimement questionner le monde que donne à voir le cinéma du "Maghreb". Fidèle miroir ou prisme déformant, le cinéma, étant une représentation d'un certain réel, ne peut aucunement échapper à toute déformation rétienne soit-elle ou idéologique. Tout procédé filmique serait alors une succession de rendez-vous tantôt assurés et tantôt ratés avec la réalité. Ceci a fortiori dans cette région du monde où les questions identitaires sont sommées de se taire dans un hors-champ social. Ainsi, fut-il de la question amazighe. Son absence d'un tel évènement, bien qu'il soit peu représentatif de la production cinématographique dite "maghrebine", "crève" douloureusement l'écran.
Alors, les cinémas du Maghreb prisme ou miroir?
La question est de circonstance puisqu'une table ronde, " le cinéma est-il le miroir de la société arabe?", donne l'opportunité de mettre en doute ce jeu de miroir, de dupes, ai-je failli écrire.
Pour revenir à ASAYS, notre association milite, avec les moyens qui sont les siens, pour faire en sorte que le regard du public déborde du cadre étriqué des écrans, petits ou grands, ici ou là-bas. Le voyage solidaire que nous mettons en place est, en effet, un travelling en totale immersion dans le hors-champ social des régions sud Maroc pour qui veut se donner la peine de regarder "ailleurs".