Le nouveau gouvernement marocain

asnian

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Le nouveau gouvernement marocain devrait être nommé lundi à RabatMaroc:

Il y a 1 heure


RABAT (AFP) — Le nouveau gouvernement marocain dirigé par le Premier ministre désigné, Abbas El Fassi, devrait être nommé lundi à Rabat, a-t-on appris dimanche auprès de l'entourage de ce dernier.
"Le nouveau gouvernement devrait être nommé lundi à Rabat par le roi Mohammed VI", a déclaré à l'AFP un proche de M. El Fassi sous le couvert de l'anonymat.
Abbas El Fassi, chef du parti conservateur de l'Istiqlal, a été nommé au poste de Premier ministre par le roi Mohammed VI le 19 septembre.
L'Istiqlal avait remporté les élections législatives du 7 septembre avec 52 sièges.
"Notre parti a appris que le nouveau gouvernement devra être nommé lundi", a déclaré pour sa part dimanche à l'AFP, un responsable du Parti du progrès et du socialisme (PPS), une formation de la majorité consultée par Abbas El Fassi pour faire partie du nouveau gouvernement.
"Le prochain cabinet sera marqué par le niveau de compétence des ministres et l'effectif réduit de ses membres dont la plupart sont des jeunes", a-t-on ajouté.
"Sept femmes feront leur entrée dans la nouvelle équipe" a ajouté l'entourage de M. El Fassi, soulignant que "jamais, un gouvernement du Maroc n'a connu une participation féminine aussi importante".
"Les ministres sont représentatifs de presque toutes les régions du Maroc et la répartition des ministères a pris en compte le nombre de sièges obtenus par chaque parti lors du scrutin du 7 septembre", a poursuivi la même source.
Outre l'Istiqlal et le PPS, les deux autres partis politiques devant être représentés au sein du nouveau gouvernement sont le Rassemblement national des indépendants (RNI, centre) et l'Union socialiste des forces populaires (USFP), a-t-on indiqué.
Le Mouvement populaire (MP, berbériste), qui a fait partie de la majorité gouvernementale depuis 1988 aurait rejoint les rangs de l'opposition après des "divergences sur le niveau de sa participation" au sein de l'équipe de Abbas El Fassi, selon des sources concordantes.
Dans ce cabinet, le PI de M. El Fassi obtiendrait sept ministères, le RNI six, l'USFP six et le PPS deux, selon l'entourage du Premier ministre désigné.
Le gouvernement devrait compter outre les 22 ministres issus des partis de la majorité, les ministères dits de "souveraineté " - directement désignés par le roi Mohammed VI- qui sont ceux des Affaires étrangères, de l'Intérieur et des Affaires islamiques.
Trois autre ministres n'ayant aucune étiquette politique au Maroc devraient être nommés dans le cabinet de M. El Fassi, toujours selon la même source.



Source : PAD - MAROC
 
Re : Le nouveau gouvernement marocain

Les salaires du Premier ministre, des ministres et de leur staff...


Combien touche un ministre ? La question devient récurrente, ces derniers temps. Bien sûr, à la veille de la composition du nouveau gouvernement, on s’intéresse à cette question. Cet intérêt est suscité encore plus par les batailles menées, ici et là, autour des maroquins.

PEU de marocains savent que c’est le défunt Souverain Hassan II qui avait, par dahir, déterminé les salaires du Premier ministre, des ministres, des secrétaires d’Etats ainsi que les salaires de leur staff. Ce dahir date du 23 avril 1975. La plupart ignore l’existence même de ce texte de loi, parce qu’il est difficilement accessible.
Nous avons feuilleté les bulletins officiels de toute l’année 1975 sans trouver trace de cette loi (qui prend le nom de dahir n° 1-74-331 du 23 avril 1975 relatif à la situation des membres du gouvernement et à la composition de leurs cabinets). Il nous a fallu effectuer mille et une manipulations pour le retrouver dans la « base de données juridiques » du ministère de la modernisation des secteurs publics.
De même, l’argentier du royaume s’est exprimé, sommairement, une seule fois devant les représentants de la nation sur la question. Il n’avait abordé que le salaire des ministres devant une commission parlementaire. Il a parlé d’une manière globale des salaires des hauts cadres de l’Etat. Et ce, pour dire, sans rentrer dans les détails, que « les ministres toucheraient des salaires qui varient entre 50.000 et 60.000 dirhams » et que « leurs primes sont différentes en fonction des responsabilité s de chacun d’entre eux ».
Ce qu’il n’a pas dit c’est que les indemnités et autres avantages accordés aux ministres sont tout aussi importants.
Selon des membres de certains partis politiques, de gauche comme de droite, ce sont ces avantages en espèces sonnantes et trébuchantes qui s’ajoutent aux avantages moraux qui expliquent la frénésie des cadres et dirigeants des partis politiques sollicités pour participer au gouvernement à batailler pour décrocher un maroquin. Ne serait-ce que pour s’assurer une bonne retraite pour leurs vieux jours.
Ce n’est pas pour rien que sur les bureaux des secrétaires généraux des partis de la majorité, les demandes des cadres prétendant au poste de ministre sont déposées par centaines. Pour calmer certaines têtes brûlées, on leur promet des postes d’ambassadeurs qui « rapportent aussi bien que les postes de ministre », révèlera un diplomate.
Donc la bataille déchaînée au sein des différents partis, entre ceux qui disent qu’il faut refuser des postes ministériels à ceux qui ont échoué aux législatives et ceux qui les défendent, a ses raisons. Elle est loin d’être gratuite. D’ailleurs, en politique rien n’est gratuit.

Combien touchera Abbas El Fassi ?

Depuis longtemps, il tenait à être Premier ministre. Il a mené toute une bataille au lendemain des élections législatives du 27 septembre 2002 prônant la priorité de son parti à la primature en avançant le fameux principe de « Amoula nouba » (à chacun son tour). Cette bataille pour la primature - sur les détails de laquelle on ne reviendra pas - s’est terminée par la nomination d’un Premier ministre technocrate, Driss Jettou.
Aujourd’hui, il a obtenu ce qu’il espérait tant, être Premier ministre. Ayons donc l’outrecuidance de nous demander ce que ce poste devra lui rapporter.
Outre le rang, le prestige, le pouvoir... La fonction de Premier ministre rapporte gros.
En effet, dès son investiture, le Premier ministre perçoit une indemnité dont le montant est fixé à 20 000 dirhams. Quant à son salaire de base « la rémunération mensuelle forfaitaire », à l’exclusion de toute autre rémunération ou indemnité, est de 32.000 dirhams selon le dahir du 23 avril 1975. Cette somme est indiquée après déduction des impôts. C’est donc le salaire net.
Le Premier ministre perçoit également des indemnités familiales, allouées généralement aux fonctionnaires de l’Etat.
Le Premier ministre touche en outre une indemnité de représentation qui devrait lui permettre de « couvrir certains frais spéciaux et toutes charges inhérentes à ses fonctions ». Cette indemnité mensuelle est de l’ordre de 18.000 dirhams.
Il a aussi droit, pendant l’exercice de ses fonctions, à « une indemnité représentative de logement aux taux mensuels de 15.000 dirhams ». Il bénéficie, en outre, d’une indemnité forfaitaire mensuelle de 5.000 dirhams « représentative des frais d’ameublement, de vaisselle, verrerie et d’argenterie ».
Et ce n’est pas tout. Etant « surchargé de responsabilité s », le Premier ministre n’a pas à se casser la tête avec les « dépenses d’eau, de chauffage et d’éclairage » qui sont également à la charge de l’Etat. De même, pour assurer ses différents déplacements, trois voitures de service sont mises à sa disposition.
Outre les fonctionnaires permanents qu’il dirige au sein de la primature, le chef du gouvernement nomme, intuitu personæ son chef de cabinet, six conseillers techniques, et un attaché de presse. En plus de ce staff qui l’aide dans sa tache politique, il a à sa disposition une autre équipe administrative qui constitue son personnel de bureau et qui comprend : deux secrétaires (option administration) , deux secrétaires (option sténodactylographie) , trois chauffeurs et deux agents de service.
Même chez lui, le Premier ministre est censé ne pas s’arrêter de travailler. C’est pour cela que le législateur lui prévoit un personnel de maison qui comprend : un maître d’hôtel, un chef cuisinier, un aide-cuisinier et un jardinier.
A la fin de sa mission, même quand elle peut ne durer que quelques mois (rappelez-vous le deuxième gouvernement dirigé par Karim Lamrani qui n’a gouverné que du 4 août 1971 au 5 avril 1972 et le 13e gouvernement qui a été également présidé par Lamrani et qui n’a duré que 8 mois ‘du 12 avril 1972 au 20 novembre de la même année’), le Premier ministre recevra une « indemnité particulière égale à dix mois » de sa rémunération. Faites le compte !

Une retraite confortable

A leur départ, le Premier ministre ainsi que les ministres et les secrétaires d’Etat bénéficient d’une pension de retraite dont le montant mensuel, après déduction des retenues pour impôts, est égal à une fois et demie celui de la rémunération mensuelle forfaitaire prévue pour chaque ex-membre du gouvernement. S’y ajoutent, le cas échéant, les indemnités familiales.
Toutefois la pension n’est pas due tant que le montant de l’ensemble des revenus mensuels nets de l’ancien membre du gouvernement, quelle que soit leur origine ou nature, est égal ou supérieur au montant de ladite pension. Lorsque le montant de ces revenus est inférieur à celui de la pension, cette dernière n’est due que pour la tranche excédant le montant desdits revenus.
Mais pour en bénéficier, les anciens membres du gouvernement doivent présenter à la cessation de leur fonction puis au début de chaque année, au Premier ministre, une déclaration sur l’honneur de leurs revenus. En cas de décès du titulaire de la pension, sa veuve, ses orphelins bénéficient de la moitié de sa valeur.

Le salaire des ministres et secrétaires d’Etat

Les membres du nouveau gouvernement, bénéficieront, dès leur investiture, d’une indemnité de 10.000 dirhams (le double pour le Premier ministre). La rémunération mensuelle forfaitaire leur est déterminée selon leur statut : 26.000 dirhams pour les ministres et 20.000 pour les secrétaires d’Etat (les sous-secrétaire d’Etat touchaient 16.000 dirhams).
Cette rémunération s’entend après déduction faite des retenues pour impôts. A cela, il faut ajouter les indemnités familiales, une indemnité de représentation destinée à couvrir certains frais spéciaux et toutes charges inhérentes au titre de ministre. Ces indemnités s’élèvent à 14.000 dirhams pour les ministres, 10.000 dirhams pour les secrétaires d’Etat (9.000 dirhams pour les sous-secrétaires d’Etat).
Les membres du gouvernement ont droit, pendant l’exercice de leurs fonctions, à une indemnité représentative de logement aux taux mensuels de 15.000 dirhams. Ils bénéficient, en outre, d’une indemnité forfaitaire mensuelle de 5.000 dirhams représentative des frais d’ameublement, de vaisselle, verrerie et d’argenterie.
Toutefois, les membres du gouvernement qui bénéficient d’un logement meublé et pourvu en vaisselle, verrerie et argenterie n’ont pas droit aux indemnités susvisées.
Ceux qui bénéficient d’un logement non meublé percevront l’indemnité forfaitaire mensuelle de 5.000 dirhams pour couvrir les frais d’ameublement, de vaisselle, verrerie et d’argenterie.
Les dépenses d’eau, de chauffage et d’éclairage sont également à la charge de l’Etat.
Deux voitures de service sont mises à la disposition des ministres et une à la disposition des secrétaires d’Etat et sous-secrétaires d’Etat. Les ministres disposent d’un personnel de maison composé d’un maître d’hôtel, un chef cuisinier, un aide-cuisinier et un jardinier (toutefois, les sous-secrétaires ont l’aide-cuisinier de moins).
Comme le Premier ministre, à la cessation de leurs fonctions, les membres du gouvernement reçoivent une indemnité égale à dix mois de leurs rémunérations. Il est à signaler qu’il y a d’autres indemnités dont bénéficient les ministres et qui ne sont pas précisées par le dahir du 23 avril 1975 tels que les frais de déplacement. C’est le cas aussi des charges des communications téléphoniques.
Ce que touche le staff des ministres
Dès leurs nominations, les ministres et les secrétaires d’Etat choisissent leur staff, généralement parmi les cadres de leurs partis. Le dahir du 23 avril 1975, relatif à la situation des membres du gouvernement et à la composition de leurs cabinets, détermine avec précision le nombre et la nature de ce staff. Il s’agit pour chaque ministre d’un chef de cabinet et de cinq conseillers techniques dont un conseiller juridique, un conseiller en affaires parlementaires, un conseiller en communications et un chef de secrétariat particulier. Alors que le cabinet des secrétaires d’Etat comprend un chef de cabinet et deux conseillers techniques.
Les ministres disposent aussi d’un personnel de bureau composé de deux secrétaires (option administration) , deux secrétaires (option sténodactylographie) , deux chauffeurs et deux agents de service.
Le personnel de bureau des secrétaires d’Etat se compose d’un secrétaire (option administration) , un secrétaire (option sténodactylographie) et d’un chauffeur. Le personnel de cabinet, de bureau et de maison est rémunéré sur les emplois prévus au budget de chaque ministère.
Les chefs de cabinet, les conseillers techniques et les chefs de secrétariat particulier perçoivent une rémunération forfaitaire mensuelle fixée pour les chefs de cabinet à 16.000 dirhams, pour le conseiller technique à 12.000 dirhams et pour le chef de secrétariat particulier à 8.000 dirhams.
Les chefs de cabinet bénéficient, en outre, du remboursement des dépenses d’eau, d’électricité, du chauffage et du téléphone à l’instar des directeurs d’administration centrale, ainsi que de l’utilisation d’une voiture de service.
Les membres de cabinet qui ont la qualité de fonctionnaires conservent, le cas échéant, le bénéfice de la rémunération la plus favorable.
Les membres de cabinet ne bénéficient de ces avantages que pendant la durée de leurs fonctions auprès de l’autorité ministérielle ayant procédé à leur nomination.
Combien touchent les ministres ailleurs ?

En France

Le traitement brut mensuel des membres du gouvernement est fixé par le Parlement. La dernière loi sur les salaires des ministres date d’août 2002. Pour les ministres et ministres délégués, leur traitement est égal au double des indemnités allouées aux membres du Parlement. Pour un secrétaire d’Etat, il est égal à 1,9 fois cette somme. Le traitement du Premier ministre est égal à celui des ministres, majoré de 60 %. Comme pour les parlementaires, ces revenus se décomposent en trois volets : traitement de base, indemnité de résidence (3% du traitement), une indemnité de fonction (25 % du total) et des avantages en nature (transport, communications, logement...) . Ils sont imposables (à l’exception de l’indemnité de fonction).

Grande-Bretagne

Un membre du gouvernement doit obligatoirement siéger à la Chambre des communes (à l’exception des ministres-pairs siégeant à la Chambre des lords). Sa rémunération se compose donc de deux volets : son salaire de député (7.333 €), auquel s’ajoute une indemnité variant en fonction de son grade. Un ministre du cabinet reçoit ainsi 16.666 € par mois, un ministre délégué 12.133 €, un secrétaire d’Etat 10.930 €. Tony Blair gagnait 22.800 €, dont 15.466 € d’indemnité. Chaque année, ce salaire est réévalué par une commission spéciale indépendante chargée de fixer les hauts salaires de la fonction publique. A part la voiture de fonction, les avantages dérivent tous de la fonction de député. Une dizaine de ministres disposent toutefois de résidences de fonction.

Allemagne

Quelques principes restent immuables depuis les années 1950 : les ministres gagnent un tiers de plus que les fonctionnaires les plus élevés. Le chancelier perçoit deux tiers de plus que ses ministres. Un ministre gagne ainsi 13.770 € (plus 306 € d’indemnité non imposable), un secrétaire d’Etat 10.130 €. Gerhard Schröder gagnait, quant à lui, 17.187 € imposables, plus une indemnité de fonction de 1.022 € non imposables. S’ajoute, pour tous, une indemnité de résidence, qui tombe si le ministre bénéficie d’un logement de fonction.

Belgique

Le salaire de base d’un ministre est de 13.934 €, celui d’un secrétaire d’Etat de 13.227 €. A ces montants s’ajoutent une prime de vacances, une allocation de fin d’année, le remboursement des cotisations à une caisse parlementaire de retraite et des frais professionnels mensuels non imposables (423 €). Chaque ministre dispose d’une voiture avec chauffeur et d’une indemnité forfaitaire pour son logement et son personnel de maison (1058 €).

Etats-Unis

Chaque année, le président fixe par décret les salaires des membres du cabinet du gouvernement fédéral, qui gagnent 13.890 $ par mois (14.200 €). Les membres du Congrès, qui composent également le gouvernement fédéral, gagnent 12.500 $, soit 12.800 € (16.300 €, pour le speaker de la Chambre des représentants, troisième personnage de l’Etat). Le salaire du président a été doublé par Bill Clinton à compter du 1er janvier 2001, mais la mesure n’a profité qu’à son successeur, George W. Bush, qui perçoit 400.000 $ (408 000 €) annuels. Seuls le président et le vice-président disposent d’une résidence, les autres membres de l’exécutif devant se loger à leurs frais. Ils ont cependant une voiture de fonction, dont l’utilisation est encadrée par la loi. Celle-ci stipule, notamment, que les conjoints n’en ont pas l’usage et que seul le trajet menant du domicile au bureau est autorisé.

Italie

Une loi du 28 décembre 2001 a diminué de 10 % les salaires versés aux membres du gouvernement. Le traitement brut mensuel des ministres s’élève à 6.382 €. Ces montants sont majorés de 50 % pour le chef du gouvernement, ce qui portait le salaire net mensuel de Silvio Berlusconi à 11.619 €. S’il n’occupe pas par ailleurs une charge parlementaire, chacun des ministres perçoit une indemnité compensatoire et touche au total 12.930 € brut par mois. Mais la majorité des membres du gouvernement cumulent leur fonction avec celle de parlementaire. Dans ce cas, ils ne bénéficient pas de l’indemnité additionnelle, mais continuent à bénéficier de tous les avantages d’un parlementaire.

Espagne

Les rémunérations des membres du gouvernement sont publiées tous les ans par le Bulletin officiel. Le premier ministre gagne 6.666 € brut par mois, un ministre 5.855 €, un secrétaire d’Etat 5.358 €. Ces rémunérations ne donnent officiellement pas droit à des primes extraordinaires, mais peuvent être complétées par une prime d’ancienneté, notamment pour les fonctionnaires de carrière. Les membres du gouvernement disposent d’une voiture de fonction et de gardes du corps.

Pays-Bas

Un ministre gagne 9.230 € brut par mois et un secrétaire d’Etat 8.558 €, montants auxquels s’ajoute une prime de vacances de 8 %. Ils ne bénéficient d’aucun autre avantage, excepté une exonération partielle des frais professionnels.

Suède

Les ministres, augmentés de 5 % en juin 2001, gagnent 8.961 €, imposés à 46 %, et ne bénéficient ni de logements de fonction ni de primes. Ils ne disposent de véhicules de fonction que pour des déplacements ponctuels liés à leur fonction. Le premier ministre gagne 10.600 €. Finlande.
Le salaire d’un ministre est de 8.000 € brut par mois, le premier ministre 9.000 €. A ces salaires s’ajoute une prime de 4.000 € si les ministres sont également députés. Ils disposent d’un véhicule de fonction, d’un secrétaire particulier mais ne bénéficient pas de prime défiscalisée.

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Le perchoir n’est pas convoité pour rien
Les parlementaires touchent des « indemnités forfaitaire » de 36.000 dirhams par mois non imposables. A cela, s’ajoutent des prestations familiales (enfants en charge), payables pendant toute la durée du mandat. Sans parler des différents privilèges dont ils jouissent : déplacements gratuits par train en première classe, une remise de 50% sur le transport aérien au Maroc comme à l’étranger, les déplacements à l’étranger donnent droit à des frais de déplacement de 2.500 dirhams par jour...
7000 dirhams s’ajoutent en plus dans la cagnotte des chefs des groupes parlementaires, des présidents des commissions parlementaires, des membres du bureau des deux chambres, des vices présidents et des assesseurs.
Par ailleurs, c’est le président de la chambre des représentants qui bat les records. Ce n’est, donc pas pour rien que l’USFP et le Mouvement populaire se disputent le perchoir.
En effet, le président de la première chambre perçoit une indemnité forfaitaire annuelle nette de 512.000 dirhams, soit 42.666 dirhams par mois. Cette indemnité ne représente que la moitié du revenu net mensuel perçu.
Celui-ci est porté à plus de 80.000 grâce aux autres indemnités (représentation, logement, indemnité forfaitaire, frais d’ameublement) .
Le président bénéficie donc de tous les avantages dont jouit le Premier ministre, à l’exception des deux indemnités allouées à l’occasion de chaque investiture ou de cessation de fonction. Il a à sa disposition une voiture de service et un personnel de maison (maître de maison, cuisinier, aide-cuisinier, jardinier et chauffeur).
Lors de son mandat, il a droit à 6 collaborateurs qui perçoivent chacun 12.000 dirhams nets par mois.

Sourc : PAD - MAROC
 
Re : Le nouveau gouvernement marocain

SM le Roi nomme le nouveau gouvernement
Rabat, 15/10/07- SM le Roi Mohammed VI, accompagné de SAR le Prince Moulay Rachid, a présidé, lundi en début d'après-midi à la salle du Trône au Palais Royal de Rabat, la cérémonie de nomination du nouveau gouvernement.

En voici la composition:

- M. Abbas El Fassi : Premier ministre.

- M. Mohamed El Yazghi : ministre d'Etat.

- M. Abdelwahed Radi : ministre de la Justice.

- M. Chakib Benmoussa: ministre de l'Intérieur.

- M. Taieb Fassi Fihri: ministre des Affaires étrangères et de la coopération.

- M. Ahmed Toufiq: ministre des Habous et des affaires islamiques.

- M. Abdessadek Rabiî: Secrétaire général du gouvernement.

- M. Mohamed Saad Alami: ministre chargé des relations avec le Parlement.

- M. Salaheddine Mezouar: ministre de l'Economie et des finances.

- M. Karim Ghellab: ministre de l'Equipement et du transport.

- M. Ahmed Taoufiq Hejira: ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace.

- M. Mohamed Boussaid: ministre du Tourisme et de l'artisanat.

- Mme Amina Benkhadra : ministre de l'Energie, des mines, de l'eau et de l'environnement.

- Mme Yasmina Baddou : ministre de la Santé.

- Mme Nawal El Moutawakil: ministre de la Jeunesse et des sports.

- M. Aziz Akhenouch: ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime.

- M. Ahmed Akhchichine: ministre de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique.

- M. Khalid Naciri : ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement.

- M. Jamal Aghmani: ministre de l'Emploi et de la Formation Professionnelle.

- M. Ahmed Chami: ministre de l'Industrie, du Commerce et des nouvelles technologies.

- M. Abdellatif Maâzouz : ministre du Commerce extérieur.

- Mme Nouzha Skalli : ministre du Développement social, de la famille et de la solidarité.

- Mme Touriya Jabrane : ministre de la Culture.

- M. Abderrahmane Sbaï : ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l'Administration de la Défense nationale.

- M. Nizar Baraka : ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des affaires économiques et générales.

- M. Mohamed Abbou : ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la modernisation des secteurs publics.

- M. Mohammed Ameur : ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger.

- M. Abdelkébir Zahoud : Secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Energie, des mines, de l'eau et de l'Environnement, chargé de l'eau et de l'environnement.

- M. Anis Birou : Secrétaire d'Etat auprès du ministre du tourisme et de l'Artisanat, chargé de l'artisanat.

- M. Saad Hassar: Secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur.

- Mme. Latifa Labida: Secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, chargé de l'enseignement scolaire.

- M. Ahmed Lakhrif : Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération.

- Mme Latifa Akherbach : Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération.

- M. Abdeslam Al Mesbahi: Secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace, chargé du développement territorial.

A cette occasion, les membres du gouvernement nouvellement nommés ont prêté serment devant SM le Roi.

Source : MAP
 
Re : Le nouveau gouvernement marocain

34 ministres !!!!!
Quelle hypocrisie !!! Tout ce qui les interesse,c'est avoir ce fameux poste de ministre et bénéficier des avantages qui leurs sont offerts par l'etat marocain.

Le 1er secretaire de l'USFP (parti socialiste) est nommé ministre sans porte feuille !!!
Quels socialistes et quel socialisme !!!
 
Re : Le nouveau gouvernement marocain

M. Abbas El Fassi : Premier ministre.

- M. Mohamed El Yazghi : ministre d'Etat.

- M. Abdelwahed Radi : ministre de la Justice.

- M. Chakib Benmoussa: ministre de l'Intérieur.

- M. Taieb Fassi Fihri: ministre des Affaires étrangères et de la coopération.
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J'imagine que avec ces quatre Clowns en tete du nwevo gouv,la vitesse de a locomotive del arabezaccion di tamzgha depassera celle de la vapeur....
 
Re : Le nouveau gouvernement marocain

Je pense que nous devons déjà nous itnéresser aux ministres qui étaient particulièrement mêlés à l'activité amazighe et qui devraient l'être encore :

- Mme Touriya Jabrane : ministre de la Culture.

- M. Khalid Naciri : ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement. pour l'affaire de la télévision amazighe

- M. Ahmed Akhchichine: ministre de l'Education nationale pour l'affaire de l'enseignement de l'amazigh
 
Re : Le nouveau gouvernement marocain

Chers amis!
Peut-on parler d elections quand 65% d inscrits ne se rendent pas aux urnes?
: electorat amazighe a t il vote?
Ou tout simplement ceux qui se trouvent autour d un centre urbain et le long d un axe routier qui ont vote?
Il faut poser cette question de representativite.
Nous avons le meme decor de 1956-1961 avec les memes noms d e familles,les memes partis dont aucun n a un projet de societe!
Faut-il prendre ce jeu pour serieux?
Listiqlal pour se demarquer du PJD car les deux utilisent le meme langage preche qu il est un parti laic.Il commet l inceste politique en se mariant depuis toujours avec son rejeton l USFP.....
Il y a de quoi rire...............la demi-cratie avec le grand absent Amazighe
 
Re : Le nouveau gouvernement marocain

Le long des grands axes et dans les grandes villes, c'est ustement la ou on a pas voté:
26% à Casablanca sur une base d'inscrit de 70%!!! ( à peu pres 18% de réel votants)
20% à Tanger...
les regions amazighophones ont voté par rapports aux grandes villes, si c'est ça ce que tu cherche à savoir.
 
Re : Le nouveau gouvernement marocain

Il faut aussi noter qu'un soussi a pu décrocher un porte feuille ministériel : Aziz AKHENNOUCH ministre de l'agriculture et de la pêche. mais c'est parce qu'il est peut etre marié à une fassie que abbas el fassi a validé sa nomination, pas pour sa compétence.
j'ai lu un article rigolo dans une revue, mais qui est significatif, et que voici :

LE PI RECRUTE :

Dans le cadre de la formation du nouveau gouvernement, abbas elfassi recrute !
vous êtes riche, beau, jeune et d'origine fassie (test ADN obligatoire!), envoyez donc votre CV + prétentions ministérielles à l'adresse : "abbas@anouslemaroc.com"...
 
Re : Le nouveau gouvernement marocain

Saviez vous que le premier premier ministre marocain était d'origine berbere: en l'occurence Mbarek Bekkaï

Tu as postulé tout même à un post quelconque... chef de cabinet par exemple. Avec ton CV c'est injuste qu'une telle candidature soit écartée. Tant pis pour eux mais... entre tomates, oignons, navets et autres patates ils n'ont que l'embaras du choix vous êtes nombreux que veux-tu.
 
Re : Le nouveau gouvernement marocain

Peux tu expliquer un tant soit peu ce que tu veux dire SIN parceque je ne vois pas le rapport avec le fait que le premier ministre marocain était un berbere!!!
J n'ai rien compris.
 
Re : Le nouveau gouvernement marocain

D'wa li Gelbi u Galli
Ana m'hmum,m'hmum
D'wa li Gelbi u Galli
F'kett l amal
D'wali Gelbi u Galli
ma bekka mustakbal(fi tamzgha)
Kellem ni Gelbi u Galli
Ma temma chay
Uzir men fas ulla men meknas
Ulla Htta men Kaâ souss
Walo,koullhum wahed
Lli ma m'seddiiiiiiiiiii.telkkaH ferchiiiiiiii
 
Re : Le nouveau gouvernement marocain

Peux tu expliquer un tant soit peu ce que tu veux dire SIN parceque je ne vois pas le rapport avec le fait que le premier ministre marocain était un berbere!!!
J n'ai rien compris.

Le rapport est dans le vif du sujet voyons à moins que tu ne veuilles faire l'ignorant...ça ne peut pas passer vu les sujets auxquels tu apportes ta touche... au moins lui, comme tu dis, il l'était et qu'en est-il de toi? Ne l'es-tu plus? Tu ne vas pas me dire que tu ne l'as jamais été! Tu es au moins sincère avec toi-même?
 
Re : Le nouveau gouvernement marocain

- Mme Touriya Jabrane : ministre de la Culture.
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Laissez moi rire,wak,wak al-hakk
 
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