le maroc un exemple pour le monde!!

agoram

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[size=medium][color=0000FF]voici un article decalé et surrealiste[/color][/size]

La réforme et la leçon marocaine
KAMAL LAHLOU
05 Avril 2004

LA région arabe vit, ces derniers temps, au rythme des discours portant sur les réformes politiques, sociales et économiques. Ceci, d’autant plus que le projet américain du " grand Moyen-orient " qui se voulait un préalable incontournable pour dépasser le statu quo du monde arabo-musulman et combattre le terrorisme avait exacerbé les débats au sein des cercles de décision et des élites arabes. D’ailleurs, les divergences autour de ces réformes ont été au centre des causes qui ont fait voler en éclats le sommet arabe de Tunis. Cependant, et au-delà des positions des uns et des autres, nous considérons, ici, au Maroc que notre pays peut constituer un exemple dans le domaine pour les pays arabo-musulmans. En effet, le Maroc se trouve dans une situation confortable, puisqu’il avait entamé le processus des réformes, il y a de cela trois décennies. De même, qu’il était parmi les rares pays du Tiers-monde à avoir adopté le multipartisme. Ceci étant, le Maroc a accumulé beaucoup d’acquis et a pu, tout au long de son évolution politique et sociale, trouver les réponses adéquates aux problématiques posées. Les exemples sont légion à ce sujet, comme la disposition constitutionnelle interdisant le parti unique, la consécration des droits de la femme en passant par l’attachement aux valeurs universelles des droits de l’Homme et par la réhabilitation de la culture amazighe en tant que composante de l’identité nationale. Le Maroc avait pris conscience, prématurément, que la société ne peut répondre qu’aux interrogations qui lui sont posées et c’est pour cela qu’il a pu amorcer une dynamique de consensus historique entre l’institution monarchique et les forces vives de la Nation. Cette démarche lui a valu de franchir des pas de géant sur la voie de la modernisation de sa vie socio-politique et culturelle tout en sauvegardant sa pleine souveraineté sur ses décisions.
Cependant, le Maroc et tous les Marocains sont conscients du fait que la mise à niveau nécessite plus d’efforts et plus d’innovation. De même que les mécanismes d’édification du projet démocratique et moderniste, auquel appelle avec insistance le Souverain, nécessite la mobilisation des compétences et des potentialités pour que le Maroc soit au diapason des réalités du monde contemporain. C’est en tout cas, le facteur le plus important de cet exemple marocain qui a réussi à conjuguer sa propre histoire avec les larges horizons de l’évolution de l’humanité.
Sur ce, le Maroc, comme à l’accoutumée, pourra fournir à ses frères arabes sa propre expérience et son expertise pour qu’ils entament le virage périlleux qu’impose l’ère moderne. En cela, il restera fidèle à ses engagements militants au service des causes de la nation arabe.

source: la gazette du maroc
 
agoram a écrit :
[size=medium][color=0000FF]voici un article decalé et surrealiste[/color][/size]
De même, qu’il était parmi les rares pays du Tiers-monde à avoir adopté le multipartisme.

le multipartisme de façade
 
"le maroc se trouve dans une situation confortable"
n'est-ce pas les amis.
ça c'est ce qu'on appelle etre sourd et aveugle à moins que ce ne soit de la mauvaise foi (c'est certainement ça)
 
je sais pas si je devie dusujet mais j'aimerai savoir en ce qui concerne la reforme sur les femmes en koi elles consistent?
j'aientendu ke la femme n'avait plus besoin du consentement de son pere pour se marié? mais y'a autre chose?
excuz agerzam si je devie ;-)
 
Le maroc en tête du hit-parade des démocraties arabes
Le prestigieux quotidien britannique «The Economist» a dressé un classement des pays arabes, en se basant sur au moins sept critères. Le Maroc occupe la première position devant le Liban, et... l’Irak.

Le sondage est de «The Economist». La publication britannique a dressé, dans sa livraison du 7 avril 2004, un classement des pays arabes par niveau de démocratie. Critères retenus, la liberté politique, la liberté religieuse, la liberté de la presse, l’ouverture économique, les droits des femmes et le rôle de la loi.
Le Maroc vient en tête avec 35 points sur 60 possibles, devant le Liban, et …l’Irak, invité surprise en troisième position. En pleine guerre de milices et alors que l’incertitude règne sur son avenir, ce pays, de loin l’un des moins sûrs dans le monde arabe, fait mieux que la paisible Jordanie (4ème), le Qatar, contrée des médias, et même la Tunisie, championne des performances économiques, mais sévèrement notée par The Economist qui ne lui accorde qu’un seul point de possible sur 10 en matière de liberté politique.

Dans ce classement, l’Arabie saoudite, diabolisée depuis un temps par la presse anglo-saxone, ferme la marche avec un cinglant «zéro», sur le chapitre des libertés politiques et sur celui des libertés religieuses. Le meilleur score réalisé par cette monarchie pétrolière s’est fait sur l’ouverture de l’économie, soit 7/10, presque autant que le Maroc, le Liban et la Jordanie. Autre pays tancé par le rapport : la Libye du colonel Moammar Khadafi qui récolte 15 petits points glanés sur le chapitre des droits de la femme. Il est vrai que la Jamahariya vient d’autoriser les amazones de son armée à se dévoiler.
Le journal britannique accompagne le classement avec de larges commentaires sur la situation générale dans le monde arabe, expliquant le report du Sommet de Tunis par l’insertion dans l’agenda de quelques thèmes comme «La consolidation du processus démocratique», «les droits de l’Homme», «Le rôle de la femme dans la société civile», thèmes dont quelques régimes sont encore rétifs. Bref, le vent de la démocratie n’a pas encore suffisamment soufflé dans la région, regrette le quotidien britannique, qui place résolument les dirigeants arabes dans le box des accusés. Et d’établir une comparaison avec l’Afrique subsaharienne où 18 régimes ont, tant bien que mal, cherché la légitimité par les urnes depuis 1990. Il y a certainement, note «The Economist», des raisons historiques à la résistance arabe face aux vents qui ont secoué le cocotier en Amérique Latine, dans le bloc soviétique et en Afrique.
La plupart des Etats du Moyen-Orient sont encore jeunes, avec des frontières qui reflètent encore plus les impératifs des colons britanniques et français que les réalités locales. Il y a cinquante ans à peine, les pays arabes rêvaient de bâtir une seule nation. «Un rêve qui a aussi son revers de la médaille : la centralisation du pouvoir, la marginalisation des minorités et la promotion de la culture de l’obéissance à travers le contrôle de la presse et du système de l’éducation». Et «The Economist» de chuter sur le «terrorisme», qui découlerait de la frustration des masses, et sur le désir d’immigration qui hante 51% des jeunes, à cause de l’échec économique.

Par : Adam Wade pour Aujourd'hui le Maroc




[size=large][color=0000FF]democratie arabes c'est drole ...non,si,si c'est tres drole[/color][/size]
 
taoudadente a écrit :
ben alors???

bah alors comme ça tu te laissera plus faire pas ton futur (ou par ton) mari , dés qu'il eléve la voix tu lui sort le nouveau code de la famille et là il comprendra qui est le chef :-D :-D
 
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