Rabat, 12/06/06 - Le secrétaire d'Etat chargé de l'Alphabétisation et de l'Education non formelle, M. Anis Birou, a affirmé, lundi à Rabat, que son département prône une stratégie visant à extirper l'analphabétisme de ses sources.
S'exprimant à l'ouverture de la 2ème édition du séminaire national sur l'éducation non formelle, initié sous le thème " Education non formelle et lutte contre la déscolarisation dans le cadre de l'Initiative nationale pour le Développement humain (INDH)", M. Birou a expliqué que cette stratégie repose sur une approche prônant la lutte contre les causes de la déperdition scolaire.
Il a ajouté que le thème de cette rencontre témoigne de l'adhésion à la dynamique soulevée par l'INDH dans les différents domaines.
De son côté, la représentante du Fonds des Nations unies pour l'Education et l'Enfance (UNICEF) au Maroc, Mme Maie Ayyoub a estimé que le Maroc a réalisé dans un temps record de grands progrès en termes d'accès et d'Equité.
Elle a rappelé qu'une étude réalisée récemment pour le compte du secrétariat d'Etat chargé de l'alphabétisation et de l'éducation non formelle, a montré que laisser 1.500.000 enfants hors du système scolaire coûte chaque année au Maroc 1 pc de son produit intérieur brut (PIB).
Elle a ajouté que chaque année d'école primaire non suivie par un enfant marocain diminue son espérance future de revenu de presque 13 pc si c'est un garçon et de 14 pc si c'est une fille, relevant que ce fléau "hypothèque le devenir du pays".
La représentante de l'UNICEF au Maroc a, en outre, estimé que la gratuité assurée par le département de l'alphabétisation des outils pédagogiques tels les manuels adaptés aux enfants employés dans l'artisanat, aux enfants domestiques ou plus récemment aux enfants non scolarisés du milieu rural, a permis de supprimer l'un des grands obstacles ressentis par les populations les plus pauvres.
Pour sa part, le représentant de l'Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture (UNESCO) au Maghreb, M. Philippe Quéau a souligné que l'un des apports essentiels de l'INDH est la proposition d'une vision globale et un cadre d'action intégrée pour la stratégie nationale en matière d'éducation de base, dont la finalité "devrait être l'autonomisation de l'individu par l'acquisition de l'alphabétisme et des compétences de vie de base".
A ce propos, M. Quéau a salué l'adoption par les responsables éducatifs marocains d'une approche intégrée de base, " à la fois préventive, curative et alternative ".
" Il conviendrait donc de dépasser la vision +curative+ pour voir l'éducation non formelle comme étant une véritable alternative éducative légitime, plus flexible ", a-t-il dit.
Les travaux de ce séminaire de deux jours de déclinent en séances plénières durant lesquelles seront présentées des interventions thématiques se rapportant notamment à " l'Education non formelle au Maroc, stratégie et bilan ", l'éducation non formelle pour filles et développement rural ", " prévention contre le travail des enfants par le renforcement de l'impact du programme d'ENF ", et "l'abandon scolaire au Maroc, actions préventives et actions curatives".
L'ordre du jour de cette rencontre comprend également des ateliers portant sur " le soutien éducatif ", " l'évaluation, la certification et l'insertion " ainsi que sur " le partenariat et le parrainage ".
source | MAP
S'exprimant à l'ouverture de la 2ème édition du séminaire national sur l'éducation non formelle, initié sous le thème " Education non formelle et lutte contre la déscolarisation dans le cadre de l'Initiative nationale pour le Développement humain (INDH)", M. Birou a expliqué que cette stratégie repose sur une approche prônant la lutte contre les causes de la déperdition scolaire.
Il a ajouté que le thème de cette rencontre témoigne de l'adhésion à la dynamique soulevée par l'INDH dans les différents domaines.
De son côté, la représentante du Fonds des Nations unies pour l'Education et l'Enfance (UNICEF) au Maroc, Mme Maie Ayyoub a estimé que le Maroc a réalisé dans un temps record de grands progrès en termes d'accès et d'Equité.
Elle a rappelé qu'une étude réalisée récemment pour le compte du secrétariat d'Etat chargé de l'alphabétisation et de l'éducation non formelle, a montré que laisser 1.500.000 enfants hors du système scolaire coûte chaque année au Maroc 1 pc de son produit intérieur brut (PIB).
Elle a ajouté que chaque année d'école primaire non suivie par un enfant marocain diminue son espérance future de revenu de presque 13 pc si c'est un garçon et de 14 pc si c'est une fille, relevant que ce fléau "hypothèque le devenir du pays".
La représentante de l'UNICEF au Maroc a, en outre, estimé que la gratuité assurée par le département de l'alphabétisation des outils pédagogiques tels les manuels adaptés aux enfants employés dans l'artisanat, aux enfants domestiques ou plus récemment aux enfants non scolarisés du milieu rural, a permis de supprimer l'un des grands obstacles ressentis par les populations les plus pauvres.
Pour sa part, le représentant de l'Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture (UNESCO) au Maghreb, M. Philippe Quéau a souligné que l'un des apports essentiels de l'INDH est la proposition d'une vision globale et un cadre d'action intégrée pour la stratégie nationale en matière d'éducation de base, dont la finalité "devrait être l'autonomisation de l'individu par l'acquisition de l'alphabétisme et des compétences de vie de base".
A ce propos, M. Quéau a salué l'adoption par les responsables éducatifs marocains d'une approche intégrée de base, " à la fois préventive, curative et alternative ".
" Il conviendrait donc de dépasser la vision +curative+ pour voir l'éducation non formelle comme étant une véritable alternative éducative légitime, plus flexible ", a-t-il dit.
Les travaux de ce séminaire de deux jours de déclinent en séances plénières durant lesquelles seront présentées des interventions thématiques se rapportant notamment à " l'Education non formelle au Maroc, stratégie et bilan ", l'éducation non formelle pour filles et développement rural ", " prévention contre le travail des enfants par le renforcement de l'impact du programme d'ENF ", et "l'abandon scolaire au Maroc, actions préventives et actions curatives".
L'ordre du jour de cette rencontre comprend également des ateliers portant sur " le soutien éducatif ", " l'évaluation, la certification et l'insertion " ainsi que sur " le partenariat et le parrainage ".
source | MAP