Le collectif Ali Sidqi Azayku a suivi de près et avec grand intérêt l’évolution de l

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Le collectif Azayku
des associations amazighes

COMMUNIQUE


Le collectif Ali Sidqi Azayku a suivi de près et avec grand intérêt l’évolution de la situation des droits humains et des libertés publiques au Maroc et ne peut que s’inquiéter de sa dégradation et de son état critique, attirant l’attention de l’opinion publique sur la pression et la répression exercée sur les libertés publiques, le droit à l’organisation et la liberté d’expression.
Et de ce fait, nous affirmons à l’opinion publique nationale et internationale :
1- notre forte indignation contre :
- ce que subissent les associations amazighes IZ’URAN à Lakhssas et IMAL à MASST, interdites par les autorités marocaines, en l’occurrence par le pacha de Lakhssas et le caïd de Masst. Et nous considérons que cela est une atteinte flagrante aux libertés publiques et au droit d’association, dont la responsabilité incombe aux autorités du ministère de l’intérieur marocain.
- l’interdiction systématique que réservent les autorités marocaines aux activités des associations et organisations démocratiques de notre pays et l’interdiction des prénoms amazighes (au Maroc et à l’étranger), et à ce sujet nous les assurons de notre soutien indéfectible contre les entraves makhzeniennes et l’abus de pouvoir dont elles sont victimes.
- l’humiliation qu’a subi l’association française NIZA lors de sa tournée théâtrale au Maroc, et surtout à Masst où elle a été contrainte à des interrogatoires et provocations par la gendarmerie royale de Masst.
- les agissements irresponsables et provocateurs du caïd de Masst à l’égard de l’Association AFRAK Masst.
- la pression et les poursuites contre la presse écrite, abstraction faite de ses lignes éditoriales, ce qui constitue une violation de la liberté d’expression, tentant ainsi de manipuler et accaparer les médias et les moyens d’information libres.

2- Notre soutien fort et indéfectible aux associations et aux organisations qu’atteignent les interdictions et les violations de leurs droits d’organisation et d’action, et particulièrement le Réseau Amazighe pour la Citoyenneté, les Associations Iz’uran à Lakhssas, Imal et Afrak à Masst et Niza de Paris (France).
3- Nous appelons vivement toutes les forces démocratiques, ainsi que les organismes des droits humains nationaux et internationaux, à œuvrer de concert en vue de lutter contre la politique makhzénienne qui vise à juguler et réprimer la voix et la pensée libres et toute action démocratique sérieuse.




Tiznit le : 15/01/2006
Le coordinateur :
Abderrahim chhaibi
 
La répression continue

Décidément le caïd de Massa ne nous porte pas sur le coeur et prouve sa haine viscérale de tout ce qui est amazighe. Il n'a d'autre chat à fouetter que de sortir ses griffes contre l'Association Afrak Masst. En effet le 21 janvier, à 15h, le cheikh, dénommé Hassan Ayadi Ben Tahr, qui agit sous les ordres du caïd, a enlevé la banderole qu'avait accrochée l'association à l'occasion du nouvel ana amazighe 2956, qui souhaitait aseggas anamar / bonne et heureuse année à la population locale.
Le fonctionnaire du makhzen local a commis cet acte sans précédent un samedi, jour où les administrations ferment leur portent! En plus, notre association n'a pas été informée au préalable de cette décision, comme conformément à la procédure.
Les témoins qui l'ont vu enlever et emporter sur sa moto la banderole qui est une propriété et un bien de notre association sont prêts à apporter leur témoignage.
Il faut signaler que notre banderole n'a dépassé une semaine avant d'être enlevée et emportée, alors que une autre banderole accrochée au même lieu est toujours là à moisir sous le soleil : sauf qu'elle appartient aux gens de la commune rurale (USFP et compagnie) et qu'elle n'est pas écrite en tifinagh!!!
Rappelons enfin que le caïd de Masst avait déjà tenté de faire capoter la soirée de Id' ennayr, en refusant de fournir une autorisation écrite et pire en froissant
la demande et humiliant le responsable de notre organisation (cf. nos communiqués et réclamation). Et auparavant, les autorités locales ont donnée une belle image du discours officiel sur l'Etat de droit et l'administration au service du citoyen, en contraignant les membres de l'association NIZA à ds interrogatoires ridicules (le seul endroit où ils subi cette humilition), en tentant vainement de créer la zizanie dans la salle de la maison de l'étudiant et faire échouer l'activité qui a drainé et fasciné une foule considérable.
 
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