Notre poids résulte d'une interaction entre l'hérédité - qui conditionne notre capacité à grossir plus ou moins facilement - et l'environnement. Si l'obésité est liée à une prédisposition génétique, le rôle de l'environnement est fondamental et peut expliquer la progression inquiétante de cette maladie partout dans le monde.
Comment expliquer le développement de l'obésité ?
Si l'on regarde les choses de près, on s'aperçoit, à travers les études épidémiologiques, que ce n'est pas tant l'apport calorique global ni les apports en graisses qui sont en cause, mais plutôt la sédentarité.
En effet, on ne mange pas beaucoup plus qu'avant et nos apports en graisses, même s'ils sont trop importants, n'ont pas beaucoup évolué au cours des dernières années. En revanche, la sédentarité a fortement progressé : d'une demande physique au travail, nous évoluons le plus souvent vers une demande intellectuelle. D'une fatigue physique, nous évoluons vers une fatigue «intellectuelle» qui se traduit par le stress, le burn outŠ
Or le travail «cérébral» nécessite peu d'énergie et le cerveau ne consomme que du glucoseŠ Les muscles consomment du glucose aussi, mais sont, et eux seuls, capables de brûler des acides gras.
Le phénomène de sédentarisation représente donc un élément fondamental pour expliquer la tendance vers l'obésité.
La sédentarité de l'homme l'oblige à adapter son métabolisme
Pour comprendre les choses, il faut se rappeler que notre corps ne peut fonctionner qu'en homéostasie énergétique ce qui signifie que l'on doit avoir un équilibre entre les apports d'énergie et les dépenses d'énergie. Notre réserve d'énergie se situe dans notre tissu graisseux (là où sont stockées les graisses). Il doit y avoir un équilibre entre les apports en graisses et la capacité du corps à «brûler les graisses» (on parle d'oxydation lipidique).
La seule alternative : bouger ou grossir
C'est là que le problème commence : pour pouvoir davantage brûler les graisses, notre corps a deux solutions : bouger ou grossir ! Dans un monde devenu sédentaire, la prise de poids devient un facteur de stabilité pondérale.
En effet, la prise de poids s'accompagne d'une augmentation de la capacité à brûler les graisses. Une prise de 10 kg de masse grasse s'associe à une augmentation de la capacité d'oxydation lipidique de 20 g par jour ce qui est équivalent à 40 à 50 minutes d'activité physique par jour !
Pourquoi notre corps a-t-il besoin d'augmenter cette capacité à brûler les graisses ?
Essentiellement parce que nous avons des difficultés à limiter spontanément nos apports en graisses. Contrairement aux glucides et aux protéines, les graisses n'entrent que faiblement dans le mécanisme de satiété, c'est-à-dire que l'on peut manger fort gras à un repas sans avoir tendance à limiter spontanément l'apport en graisses au repas suivant. Le contrôle des apports en graisses dépend de notre volonté d'équilibrer notre alimentation.
Le prix à payer de la prise de poidsŠ
Le problème est qu'il ne faut pas oublier que prendre du poids expose à un risque de diabète, d'excès de cholestérol et d'hypertension artérielle, alors que l'activité physique tend, elle, à diminuer le risque de diabète, d'hypercholestérolémie et d'hypertension. Dans un monde sédentaire, l'organisme sacrifie la stabilité du poids au risque d'apparition de maladies métaboliques ou cardiovasculaires.
Les leçons à tirer de ces notions :
- La prévention de la prise de poids passe certes par l'amélioration de l'alimentation mais aussi (et surtout) par la lutte contre la sédentarité.
- Puisque maigrir implique de modifier l'équilibre énergétique entre les apports et les dépenses, reprendre une activité physique régulière après avoir perdu du poids est un excellent moyen de ne pas reprendre de poids. Il est important de donner au corps un nouveau moyen d'équilibrer son poids : il avait «choisi» de grossir, vous pouvez «choisir» de bouger.
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Comment expliquer le développement de l'obésité ?
Si l'on regarde les choses de près, on s'aperçoit, à travers les études épidémiologiques, que ce n'est pas tant l'apport calorique global ni les apports en graisses qui sont en cause, mais plutôt la sédentarité.
En effet, on ne mange pas beaucoup plus qu'avant et nos apports en graisses, même s'ils sont trop importants, n'ont pas beaucoup évolué au cours des dernières années. En revanche, la sédentarité a fortement progressé : d'une demande physique au travail, nous évoluons le plus souvent vers une demande intellectuelle. D'une fatigue physique, nous évoluons vers une fatigue «intellectuelle» qui se traduit par le stress, le burn outŠ
Or le travail «cérébral» nécessite peu d'énergie et le cerveau ne consomme que du glucoseŠ Les muscles consomment du glucose aussi, mais sont, et eux seuls, capables de brûler des acides gras.
Le phénomène de sédentarisation représente donc un élément fondamental pour expliquer la tendance vers l'obésité.
La sédentarité de l'homme l'oblige à adapter son métabolisme
Pour comprendre les choses, il faut se rappeler que notre corps ne peut fonctionner qu'en homéostasie énergétique ce qui signifie que l'on doit avoir un équilibre entre les apports d'énergie et les dépenses d'énergie. Notre réserve d'énergie se situe dans notre tissu graisseux (là où sont stockées les graisses). Il doit y avoir un équilibre entre les apports en graisses et la capacité du corps à «brûler les graisses» (on parle d'oxydation lipidique).
La seule alternative : bouger ou grossir
C'est là que le problème commence : pour pouvoir davantage brûler les graisses, notre corps a deux solutions : bouger ou grossir ! Dans un monde devenu sédentaire, la prise de poids devient un facteur de stabilité pondérale.
En effet, la prise de poids s'accompagne d'une augmentation de la capacité à brûler les graisses. Une prise de 10 kg de masse grasse s'associe à une augmentation de la capacité d'oxydation lipidique de 20 g par jour ce qui est équivalent à 40 à 50 minutes d'activité physique par jour !
Pourquoi notre corps a-t-il besoin d'augmenter cette capacité à brûler les graisses ?
Essentiellement parce que nous avons des difficultés à limiter spontanément nos apports en graisses. Contrairement aux glucides et aux protéines, les graisses n'entrent que faiblement dans le mécanisme de satiété, c'est-à-dire que l'on peut manger fort gras à un repas sans avoir tendance à limiter spontanément l'apport en graisses au repas suivant. Le contrôle des apports en graisses dépend de notre volonté d'équilibrer notre alimentation.
Le prix à payer de la prise de poidsŠ
Le problème est qu'il ne faut pas oublier que prendre du poids expose à un risque de diabète, d'excès de cholestérol et d'hypertension artérielle, alors que l'activité physique tend, elle, à diminuer le risque de diabète, d'hypercholestérolémie et d'hypertension. Dans un monde sédentaire, l'organisme sacrifie la stabilité du poids au risque d'apparition de maladies métaboliques ou cardiovasculaires.
Les leçons à tirer de ces notions :
- La prévention de la prise de poids passe certes par l'amélioration de l'alimentation mais aussi (et surtout) par la lutte contre la sédentarité.
- Puisque maigrir implique de modifier l'équilibre énergétique entre les apports et les dépenses, reprendre une activité physique régulière après avoir perdu du poids est un excellent moyen de ne pas reprendre de poids. Il est important de donner au corps un nouveau moyen d'équilibrer son poids : il avait «choisi» de grossir, vous pouvez «choisir» de bouger.
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