La mort de l arabisme

Adrar-n-illouz

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Israel au cours de la seconde moitie du XX siecle a ssene des coups mortels a l arabisme.
Les USA et la GB vont definitivement achever la version irakienne en donnat un sursis a la version syrienne.
Les autres pays arabes ou l arabisme peripherique avait bougeonne connaissent de facto la mort de l arabisme.......Seule l autre tete de l Hydre moyen orientale a savoir l arabo-islamisme semble prendre le relai..........

Le plus grave a venir est l islamisme et cette maladie va causer des dommages au moins pour le siecle a venir .

Le tribunal irakien est en train de juger le Regime de Saddam Hussein..........
Cependant ce jugement est beaucoup plus une poudre aux yeux qu un veritable proces d une ideologie.
Or juger un gang d arabistes ne veut pas dire juger une ideologie..........C est a ce niveau que le proces de Baghdad est une farce.
Le proces de Nuremberg dans lequel le NAZISME fut juge est un exemple a suivre.Or les USAet l Angleterre n ont pas eu l aval de l ONU et de ce fait ils ne peuvent pas accepter un tribunal international independant.
La guerre menee contre l Irak etant une guerre INJUSTE( sans l aval de l ONU) fait que le proces de Saddam est une justice de victorieux et non une justice du Bien versus le mal.

Si l arabisme est mort alors l arabisme va sortir du burnus de Yassine et Cie..........Et ce neo-arabisme est plus lethal pour nous amazighes...................
Il n y a pas pire arabiste que l amazighe qui se prend pour un arabe.............et ne soyez pas surpris Amazighes si de l IRCAM nous allons assiter a la formation des meilleurs arabistes marocains.

[ Edité par Adrar-n-illouz le 19/10/2005 23:44 ]
 
je n'espère pas que tes prophéties voient le jour, adrar; mais tu as raison, l'arabo- islamisme fait des ravages chez les Imazighens, particulièrement au maroc: repli sur soi, retour aux vieux reflexes du moyen âge, rigorisme mêlé à la politique démagogique...
On s'en rend compte même jusqu'à ce site, de la prégnance de l'esprit religieux sur nos compatriotes.

C'est l'arabisme qui devrait être jugé et condamné en même temps que saddam hussein à bagdad, car c'est cette idéologie qui est à la base de la dictature et des injustices dans le monde " arabe"; ainsi les relais en syrie, egypte, jordanie, et maghreb seront coupés.
 
azul

Je voulais juste signaler que si vous vous comprenez le MOT arabisme ( pana-arabisme )

les autres ne comprennent pas ces MOTS et souvent ils les melangent meme avec arabe ( etre arabe ) et avec le mot : arabicité

Donc c est souhaitabe de partir dés le debut : faire une historique de ces 2 mots

definir ces 2 mots

mais surtout donner des exmeples pour ulistrer ces 2 Mots
 
On s'en rend compte même jusqu'à ce site, de la prégnance de l'esprit religieux sur nos compatriotes.
90% de nos compatriotes chleuhs ne savent meme pas pourquoi et comment ils sont devenus musulmans. La seule chose qu'ils savent c'est que le jour ou ils sont venus dans ce monde, il y ont trouve des parents musulmans, donc par leur logique des choses ils ont suivis les pas de leur parents, des parents en general illetres, analphabets, endoctrines, manipules, malheureusement....alors que la vraie logique aurait aime que nos chleuhs suivent les pas de leur ancetres, qui vivaint de facon simple, en harmonie avec la nature, loin de toute consideration religieuse ou quoi que ce soit.
 
keske tenten par loin de toute considération religieuse?
 
Amsernat tu te trompe sur toute la ligne

ma famille est issue d'ancêtres juif!!!!!!!!

j'ai moi même choisie ma propre voie.

ET ni mon père ni ma mère ni ma grand mère ne m'a imposé quoi que ce soit...

ne dit pas n'importe quoi s'il te plait....
 
Taboudrart94 a écrit :

ma famille est issue d'ancêtres juif!!!!!!!!

....

taboudraet:

je peux t'assurer, preuves a l'appui, que pas mal de nos chleuhs ont des ancetres juifs. En ce qui concerne ces ancetres juifs, a mon avis il ne sagit pas de juifs qui ont immigre vers l'afrique du nords ou ils se sont sont chleuhises ou amazighises, je pense plutot que nos ancetres chleuhs se sont judaises. C'est pareil pour l'islam.

c'est pareil pour l'islam, nos chleuhs n'ont aucune genealogie commune avec les arabes vecteurs de l'islam, les chleuhs se sont plutot islamises, a coup de sabre en majorite.
 
Ideologiquement L'islamisme a dejà failli;il est en phase declinante ,aujourd'hui on est vraiment loin de ce qu'on pouvait craindre dans les années 90,decennie faste de l'internationale integriste..à cette epoque l'islamisme y compris celui en costard cravate se sentait si sùr de lui qu'il n'hesitait pas à abbattre clairement ses cartes,on avait l'impression avec le FIS,avec Tourabi et les autres que le monde entier aller basculer dans les bras de l'integrisme....aujourd'hui Tourabi dort en prison apres un changement de'humeur de son poulain El bachir,de meme que les dirigeants de fis...L'islamisme ne tient plus que parce qu'il y'a en face un vide ideologique,beaucoup vont vers l'islamisme faute de mieux,le marché ideologique ne propose plus rien,les produits avariés de marxisme ne trompent plus personnes...si en Irak un veriatble democratie federale s'installe et fonctionne bien alors les masses musulmanes s'eloigneront de l'islamisme.
En Afrique du nord,les mouvement amazigh a un grand role à jouer,pour cela il lui faudra proposer une offre seduisante,une offre globale ausi bien sociale qu'economique (car en verité entre nous,seul l'economique importe au bout de compte);mais pour cela il nous manque encore une sorte de Marx de l'amazighisme,que malheureusement je ne voit pas encore
 
l'idéologie arabiste a donné tout ce qu'elle avait et a prouvé son echec depuis la défaite de 1968. malgrès les tentatives de le régenerer dans les chaines comme ALJAZIRA...
pour l'islamisme, il n'est pas du reste, les echecs accumulés dans plusieurs pays.
au Maroc ce mouvement a perdu beaucoup de son prestige apres les attentats du 16 Mai 2004. la force dont il continue a jouïr, a mon avis, est du a deux raisons:
-- la non exploitaion efficace des attentats par les élites marocaines pour dévelloper un mouvement fort d'irradication de l'islamisme, ceci a été pronné par cetaines composantes du partie socialiste USFP, maleureusement il n a pas eut de suite.
-- la manque d'alternative pour la jeunesse, a savoir, comme l'a dit Agrram, il n ya rien d'autre dans le marché idéologique marocain. le mouvement amazigh demeure la seule force qui empêche les islamistes d'avoir tout le monde a leurs rang.
notre mouvement dispose d'une bonne arme idéologico-symbolique a savoir l'identité, la langue....Or il a besoin d'un projet social et économique qui respecte les valeurs humaine et progressistes. je crois que c'est en train de se faire avec les differentes prises de postition que le MCA commence a donner sur les differents sujets....

L ARABISME EST MORT
L ISLAMISME EST A L AGONIE
L AVENIR EST AVEC TAMAZIGHT
 
Le pricipale instrument du panarabisme dans les annees 60 etait le parti baâth qui etait active dans la plupart du pays arabes.
Jammal abd-nnasser n'ete pas baâtiste mais il avait des idees similare.
Apres la defaite militaire contre israel en 67 et la mort de Jamal en 70 le panarabisme has became "pancake"
 
Voici une analyse montrant comment les mouvements religieux sont en train de se tranformer dans les sociétés musulmanes :

Patrick Haenni est politiste. Ancien chercheur au CEDEJ (Le Caire), il est l’auteur de nombreuses études sur les processus d’islamisation en Egypte, au Soudan, au Maroc, au Yémen, en Afghanistan ainsi que dans les populations musulmanes d’Occident. Il a notamment publié l’Ordre des caïds (Karthala, 2005)




L’islam de marché. L’autre révolution conservatrice

Tandis que l’attention est polarisée par l’islamisme radical, un autre islam est en train de voir le jour : l’islam de marché. Fait de compromis pragmatiques et de syncrétismes nouveaux avec l’occident, il s’alimente à la culture managériale, vante la réussite individuelle, prône la réalisation de soi, acclimate les normes religieuses aux impératifs du marketing et instruit le procès des organisations autoritaires et de l’Etat providence bureaucratique. Transformant les modes vestimentaires, musicales, audiovisuelles..., ses agents (entrepreneurs religieux, prédicateurs télé, coach spirituels...) ne renoncent en rien au conservatisme moral. C’est au contraire d’une nouvelle révolution conservatrice qu’il s’agit, analogue en bien des points à celle qui triomphe en Amérique depuis quelques années. A l’opposé de « l’axe du mal », un « axe de la vertu » semble se dessiner : loin de la violence radicale, mais tout aussi loin d’un improbable « islam des Lumières ».

Introduction
Depuis le 11 Septembre, les doutes plus que jamais semblent levés : à la globalisation triomphante répondraient replis identitaires et autres tribalismes dans un face-à-face structurant au couteau le marché idéologique de l'après-guerre froide. L'islam en particulier s'inscrirait dans une « trajectoire d'anti-globalisme », incapable d'interagir avec les réalités de la modernisation et de la globalisation autrement que sur le mode de la confrontation.



De fait, le redéploiement du religieux bat son plein dans le monde musulman. Pourtant, sur deux points au moins, l'islamisme montre des signes d'essoufflement. En premier lieu, si les renégats sont encore rares, les « islamistes contrariés » se multiplient au sein de la mouvance, critiquant l'esprit sectaire de ses idéologues, contestant le dogmatisme de ses dirigeants, refusant les rapports disciplinaires qui gèrent le quotidien des organisations. Sans forcément quitter celles-ci, ils préfèrent désormais la recherche personnelle du salut, la réalisation de soi et la quête du succès économique.
En second lieu, les groupes islamistes contrôlent de moins en moins les dynamiques d'islamisation qu'ils avaient lancées. Ils sont désormais confrontés à une vive concurrence. Car de nouveaux entrepreneurs religieux, indépendants et peu intéressés aux grands desseins politiques, sont en train d'émerger : prédicateurs affranchis de l'obsession militante, intellectuels réconciliés avec les catégories de la modernité politique occidentale, moralistes en tous genres, animateurs de talk-shows pieux, prédicatrices de salon, groupes de musique islamique oscillant entre inspiration sacrée et volonté prosélyte... Chez ces free riders de l'islamisation, le souci du respect individuel de la norme religieuse prend le pas sur les ambitions de conquête politique et de réforme sociale.



Cette réalité, pourtant de plus en plus massive, reste largement inaperçue en Occident. Focalisés à raison sur la violence jihadiste des kamikazes évoluant dans le sillage d'al-Qaeda, nous n'accordons guère d'attention à l'essor de nouvelles formes de religiosité où domine un souci de normalisation culturelle et d'intégration à l'espace public global. À ce titre, des syncrétismes et des compromis nouveaux avec les modèles occidentaux sont pourtant déjà en cours d'élaboration. La pudeur féminine se voile de drapés glamour griffés aux marques occidentales. La toute jeune chanson islamique quitte son austérité initiale et ses élans jihadistes pour puiser dans les rythmiques du new age, de la pop ou du rap. La charité musulmane se redéfinit dans le cadre d'une pensée humanitaire, elle aussi bien occidentale. Et l'ouverture devient une vertu islamique à cultiver contre vents, vagues et marées identitaires. Dans la foulée, les attentes et les espoirs des sujets réislamisés se passent volontiers des thèmes fondateurs du grand récit islamiste. La restauration du califat, l'application de la sharia, l'État islamique, la reconquête identitaire, l'alternative civilisationnelle sont des thèmes qui commencent à dater pour nombre de leurs défenseurs d'hier et de leurs recrues potentielles d'aujourd'hui.



Ses formes extraverties, ce nouvel islam les doit aussi à l'embourgeoisement du processus d'islamisation. Car le dégagement de la matrice islamiste qui en organisa un moment le sens, coïncide avec une dynamique de mobilité sociale ascendante : les bourgeoisies cosmopolites et les classes marchandes tournées vers l'exportation font leur come-back pieux, entraînant un reformatage de l'offre religieuse à leurs attentes de mondanité. Il ne s'agit plus de vendre les délices de l'Au-delà aux laissés-pour-compte de l'ouverture des marchés, mais de proposer une religiosité en résonance avec la culture de classe de ses bénéficiaires : un islam proactif, ouvert et accusant une « orientation économique » (Max Weber) marquée. Pourtant, s'il est indéniable que cette nouvelle religiosité alimente (et doit beaucoup à) certaines formes de distinction bourgeoise, elle ne s'y réduit pas. Très vite, relayée par de nouveaux entrepreneurs religieux à forte visibilité médiatique, elle se diffuse en cascade bien au-delà des cercles de l'élite pour devenir un véritable phénomène de société, à tout le moins dans les classes moyennes urbaines.



Au croisement d'une islamisation qui s'embourgeoise et de son découplage avec la matrice islamiste, une nouvelle configuration religieuse est en train de naître que nous qualifierons d'islam de marché en raison de ses affinités avec les institutions du champ économique qui lui servent de support, et avec la nouvelle culture d'entreprise à laquelle elle emprunte les catégories de son discours. Dans un espace public musulman encore dominé par l'islamisme, ses excroissances radicales/terroristes et la marginalisation concomitante de toute théologie humaniste, l'islam de marché constitue déjà configuration religieuse inédite dont l'expansion continue depuis la seconde partie des années 1990, est due à quatre scénarios (et autant de chapitres de ce livre).



I- Premièrement, la cristallisation d'une religiosité individualiste, peu militante et définitivement bien de ce monde. Ses passions religieuses délaissent les grands projets collectifs au profit d'objectifs personnels où dominent la réalisation de soi et la quête du bien-être individuel dans une démarche souvent ouverte aux inspirations occidentales : mouvements thérapeutiques, syncrétismes avec des traditions spirituelles non islamiques, valorisation de postures hédonistes, réconciliation avec la consommation de masse, développement d'un positive thinking musulman...

II- Deuxièmement, un nouveau jeu d'échanges entre le champ religieux et le champ économique alors que jusqu'ici les dynamiques d'islamisation étaient plutôt structurées par une forte interaction entre le religieux et le politique. Le champ économique fournit en effet aux nouvelles religiosités, non seulement leurs supports concrets (le marché), mais aussi leurs catégories de pensée, en reformulant l'islam dans le vocabulaire de la réalisation de soi et en y distillant des éléments de l'éthique protestante. De ces échanges naît une « théologie de la prospérité » annonciatrice d'un nouveau muslim pride qui ne passe plus par la confrontation armée ou l'affirmation d'un piétisme ostentatoire, mais par la performance et la compétitivité.

II- Troisièmement, l'affirmation dans le champ religieux d'un esprit d'entreprise où dominent les valeurs du succès et de l'achievement. Idéal de combattant pour les uns, l'islam devient idéologie de battant pour les autres, notamment pour cette frange de la jeune génération islamiste fascinée par les théories du management. D'abord destinées à augmenter l'efficacité organisationnelle des groupes islamistes, ces théories projettent dans le champ religieux les nouveaux idéaux de l'individualisme bourgeois comme l'ambition, le succès, la richesse, et tendent à s'imposer comme une véritable utopie de substitution pour les déçus de l'expérience militante classique.

IV- Quatrièmement, la politisation néo-libérale de l'islam. L'islam de marché n'est pas le prélude à l'instauration de l'État islamique ou de la sharia, mais un des vecteurs de la « privatisation des États », voire de la liquidation de l'État providence. L'objectif n'est plus le rétablissement du califat, mais la constitution de sociétés civiles vertueuses qui interagissent avec les États dans des termes étonnamment proches de ceux de la faith-based initiative des Républicains américains dont le projet consiste à déléguer tout ou partie des prérogatives du service public aux institutions religieuses privées.



Bref, en matière de clash des civilisations, il convient de voir double. À l'ombre de « l'axe du mal », où les États-Unis et l'islam du salafisme jihadiste s'opposent en termes géostratégiques, l'islam de marché se retrouve aux côtés de l'Amérique sur l'autre grand clivage du monde contemporain : contre les idéaux collectifs de la vieille Europe et à l'instar de l'Amérique conservatrice, l'islam de marché croit dans l'idéal d'une politique de la morale et des œuvres visant à rapatrier le religieux dans un espace public reconfessionnalisé et soustrait à l'interventionnisme étatique de facture jacobine. Ainsi, alors que les islamistes classiques ont eu le malheur de lier leur destin à celui de l'État-nation, création politique du XIXe siècle mondialement remise en question aujourd'hui, les protagonistes de l'islam de marché misent sur son dépassement. Ils cultivent les valeurs du privé et de la piété pour former une modernité musulmane renvoyant dos à dos les espoirs laïcs d'un islam privatisé et le scénario culturaliste d'une irrémédiable singularité : tout indique en effet qu'elle ne sera ni une théologie universaliste sécularisante ni un tropisme arabo-musulman teinté d'humanisme. Il s'agira plutôt d'un alignement paradoxal sur les thèses du compassionate conservatism des conservateurs américains et du combat philosophique qui le porte : l'imposition d'une nouvelle définition de la modernité affranchie de l'héritage laïcisant et étatisant des Lumières françaises.


http://www.repid.com/article.php3?id_article=379
 
je ne sais pas pourquoi mais j'ai toujours eu du mal avec les mots en -isme !!!

panarabisme et arabisme entre autres sont des mots que je n'avais jamais entendu avant de connaitre ce site ...

:roll:
 
par Taboudrart94 le 20/10/2005 18:51:14

je ne sais pas pourquoi mais j'ai toujours eu du mal avec les mots en -isme !!!

panarabisme et arabisme entre autres sont des mots que je n'avais jamais entendu avant de connaitre ce site ...

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Peut etre je suis parmi ceux qui ont compris ce dont Taboudrart94 ressent.
Quand on est habitue a des noms brepresentant des choses concretes il est difficile de saisir les choses abstraites comme l arabisme,le nihilisme ,le communisme,le christianisme................ou tout n est pas concret mais abstrait.Un mot abstrait renvoyant a un autre mot aussi abstrait et obscons que le premier........au point que l on a l impression d etre dans une galerie de miroirs les uns renvoyant aux autres au point de perdre son chemin.............
La spiritualite d une chose est difficile a saisir notamment quand il s agit d ideologie jouant sur la FOI,le SACRE et la SPIRITUALITE spontanee d un individu.
 
Pour les novices comme moi voilà quelques definitions pour mieux comprendre(source encylopédie Larousse 2005)

Panarabisme: Mouvement politique qui tend à réunir tous les pays de langue et de civilisation arabes en une grande communauté d'intérêts.

Arabisme: Construction, expression propre à la langue arabe.
Particularité propre à la civilisation arabe.
Idéologie du nationalisme arabe.

Parti Baath:
Parti politique d'origine syrienne dont l'appellation officielle est le parti de la renaissance socialiste. Parti fondé en 1943 par Michel Aflak. Sa doctrine repose sur deux piliers: la constitution d'une nation arabe unifiée du Maroc à l'Irak, et la construction d'un socialisme antimarxiste fondé sur l'individu. En Irak, le parti Baas est devenu une simple courroie de transmission au service de l'exécutif et plus particulièrement de Saddam Hussein, président du parti et chef d'Etat.
Source : Dictionnaire encyclopédique d'Histoire Mourre
 
Ces définitions ne sont pas complètes.

La façon dont est présentée le panarabisme tendrait àfaire croire qu'il s'agirait d'une tentative d'unir tous les amoureux d'Abu Nawas et de la alngue arabe. Or il ne s'agit pas que de ça !

Le Panrabisme est une idéologie avant tout politique qui a été inventé (entre autres) par des Chrétiens arabes du Moyen-Orient qui voulait que les unions se fassent sur l'ethnie arabe (Umma aârbia !) et non musulmane.

Ils ont ainsi commencer à promouvoir l'ethnie arabe, d'abord en réaction contre les Ottomans (musulmans) sous l'impulsion des Anglais (cfr. Laurence d'Arabie...).

Ce courant s'est bien vite montré totalitaire, excluant tout ce qui n'était pas arabe (amazighe, kurde,...). Ce n'était plus la religion musulmane qui unifiait désormais mais l'identification à une mythique nation arabe qui n'a jamais existé.

C'est aussi de ce courant que son nées toutes sortes d'appelations qui nous paraissent tout à fait innoncentes de nos jours comme :

civilisation arabo-musulmane : la définition inclut tout ce qui est arabe quelque soit sa religion, mais n'accepte les autres peuples que si ils sont musulmans !

civilisation arabo-andalouse : encore une fois, tout ce qui est arabe, sans distinction de religion est mentionné. La référence au mot "andalous" est géographique et permet d'exclure de facto l'élément amazigh.

Ces dénominations sont loin d'être innoncentes et sont récentes dans le vocabulaire (perso, je ne les emploie pas ).


Comme l'a rappelé Adrar-n-illouz, avec le temps, ce nationalisme arabe a commencé à se confondre avec des notions religieuses (rappel, l'arabisme était laïc et l'est resté au travers de ses expressions socialistes, Baath, nationaliste, Nasser, ...)

Ces dernières années ont vu l'émemrgence de l'arabo-islamisme, un courant qui a pour vocation d'employer la religion comme moyen d'accéder au pouvoir et qui a récupéré le nationalisme arabe.

On en trouve des exemples de nos jours :

- les partis islmaistes au Maroc, restent fondamentalement hostile à tout ce qui n'est pas arabe.

- le conflit palestinien, qui était un conflit purement nationaliste ( il faut rappeller que les mouvements palestiniens les plus durs étaient socialistes, communistes, chrétiens,...je vous renvoie à Georges Abbas) a été récupéré en conflit religieux impliquant directement les communautés musulmanes du monde entier.

Voilà, il y a tant à dire...
 
Oui mon cher Aguerzam le reveil arabe est en fait un reveil chretien instille par la France la Grande Bretagne pour depecer l empire Ottoman.
Les arabes chretiens ont servi de legionnaire pour l imperialisme europeen.Uen fois que l Empire Turc depece les imperialsites s etaient moques des Chretiens moyen orientaux dont les plus obstines etaient partis s installer aux USA(notamment les chretiens syriens et libanais).Ceux qui n ont pas accepte le jeu imperialiste s etaient donc convertis en Communistes socialistes pronant un etat laic(revolution arabe de Michel aflaq) et une unite du proletariat arabe......discours creux car il n y avait pas de proletariat arabes faute d industrialisation ,il y avait des bergers arabes,des chefs de tribus et de l analphabetisme...............le discours de Michel aflaq n a resonne que dans quelques tetes marocaines ce qui a cause un drame pour les Amazighes qui ont du subir les annees de plomb et d arabisation forcee............
ceux qui voulaient unir les Arabes de l atlantique au golfe sur une plate forme religeiuse avaient ete pour la plupart des fascistes comem Chakib Arsalane ou Huseyni ou Balafrej de l Istiqlal( qui a rendu visite au 3me Reich pour supporter Hitler).
le reste de l histoire vous le connaissez.........
Les Arabes ont toujours mise sur les tocards y compris Arafat quand il avait soutenu Saddam.
 
Tu as mentionné un fait important Adrar, certains liens avec le nazisme.

Il me semble avoir lu que les couleurs du Baath (que l'on retrouve avec la fameuse Republique arabe du Sahara) auraient été inspirées de ...

Ceux qui ont des infos là-dessus...
 
Le lien entre l’arabisme et le nazisme:

Le nationalisme arabe moderne est basé sur des conceptions diverses. Il y’a d’abord cette héritage du tribalisme arabe qui remonte aux temps pre-islamiques appelé par Ibn Khaldoun «3asabiya». Dans la langue arabe, il existe un terme ancien «3uruba» qui signifie «arabité», c.a.d ce qui caractérise un arabe de celui qui ne l’est pas. Dans la littérature arabe classique, cette «3uruba» est omniprésente. Elle est tant vanté dans la poésie ou l’on chante «an-nassab» ou la généalogie. Cette science a été développé à l’extrême. On y parle uniquement du père fondateur. Delà l’usage excessif de Ibn, abou … comme suffixe des noms personnels. On a mis des énergies folles à déterminer si la tribu telle ou telle appartient ou pas a l’ensemble du tissu arabe. Cette obsession de la généalogie allait faire basculer les choses au Maroc où de nos jours encore la famille royale se veut descendre du prophète de l’islam, chose incontrôlable.

Bien que l’Islam a condamné dès le début ce genre de tribalisme, cette pratique de «3asabiya» n’a jamais disparu jusqu’aux temps moderne. A noter par exemple que les premiers contacts des envahisseurs a provoqué un choc chez les Berbères. Ceux-ci seront appelé des bâtards car ils ne savent pas d’ou ils viennent. Plus tard, lorsque les diverses tribus berbères se disputèrent le pouvoir, ils avaient appris l’habilité de falsifier leurs origines pour se donner une alignée «arabe» plus convenable et donc légitime pour gouverner. Mais, c’est un autre sujet.

Donc, lorsque l’Empire Ottoman s’est éclaboussé au début du siècle dernier, de nouveaux maîtres européens se sont installés en Orient : la France te l’Angleterre.
Et avec eux de nouvelles influences idéologiques. Les premiers étudiants arabes qui ont fréquentés les universités européennes et américanise ont fait connaissance avec de nouvelles idées politiques.

L’un des idéologues du nationalisme arabe moderne etait Sati’ Husari. Il a étudié la période romantique allemande notamment les écrits de Fichte et de Herder philosophes du 18eme siècle (beaucoup de travaux des philosophes allemands sont traduits en Arabe). Ces deux philosophes ont joué un rôle important dans le développement du nationalisme allemand. Au 18eme siècle, la montée de Napoléon après la Révolution de 1789 avait bouleversé l’ Allemagne, a l’époque un pays constitué de tribus germaniques qui parlaient plus ou moins le même langage mais qui ne formaient pas d’unité politique pour faire face aux Français. Pour ces deux philosophes, la seule solution etait d’unir tous les peuples germaniques (pangermanisme) sous forme d’une communauté «organique», avec ce qu’ils appelaient une âme spécifique différente des autres «volkisch» et partageant le même territoire et le même sang. L’idée du nationalisme allemand et de la nation allemande est née a cette époque. Durant tout le 19eme siècle, de gigantesque efforts ont été fait pour rattraper les nations plus fortes de l’Europe, notamment l’Angleterre et la France. Vers la fin du 19e siècle, l’Allemagne se trouvait désormais industrialisé, avec une armée forte sous une république unifié. La perte allemande de la guerre 1914-1918 a renforcé a nouveau le nationalisme allemand qui se pliera sur lui-même. Il va aboutir cette fois-ci en un nationalisme plus agressif sous le nazisme de Hitler.

Lorsque Sati’ Husari étudiait en Europe durant les années 30 et 40, ce continent etait dominé par le nationalisme allemand. Hitler faisait la guerre aux Français et aux Anglais, ces mêmes ennemis des Arabes qui sont devenus maîtres de l’Orient après la chute des Ottomans. Husari et ses camarades avaient une sympathie forte envers les Allemands d’autant plus que le nationalisme allemand de cette époque etait fortement anti-juif. La création de l’Etat hébreux en 1948 n’avait que renforcé cette sympathie avec le nazisme allemand. Déjà pendant la guerre 1939-1945, les figures les plus emblématiques du nationalisme arbre en Orient visitaient l’Allemagne. On l’y recevait avec égard. Le mufti de Jerusalem, Cheikh Husseini (même famille que Yasser Arafat) possédait une villa dans la capitale allemande. Dela, il coordinait ses campagne de propagande, la résistance anti-coloniale mais aussi la lutte contre les juifs en Palestine qui se préparaient a proclamer leur propre république une fois les colons européens sont partis. Quelqu’un a mentionné Chakib Arslan (un kurde arabisé, le nom «arslan» est d’origine turko-kurde). Cette figure etait aussi actif dans le même réseau des sympathisants du nazisme. Il résidait a l’époque en Suisse. Il a visité Tetouan pour renconter quelques personnes de l’istiqlal. Ils avait une radio, des journaux et magazines, des armes et des campps d’entraînements. En Irak, on a même réussi a faire un coup d’état et a instaurer une république pro-allemande qui n’a duré que 2 ou 3 ans.

La guerre de 1939-1945 a fini par la dramatique défaite du nazisme en Allemagne.
La découverte des camps de concentration secrets où des millions de juifs, des communistes, des tziganes, et mêmes des handicapés, toutes sortes de résistants a l’expansion allemande … ont péri, a choqué le monde entier a l’exception des pays sous l’influence forte du nationalisme arabe. La, ces nationalistes ont écarté toute l’histoire simplement par dire que c’est une fabrication des sionistes pour justifier la création de l’état d’Israël. Aujourd’hui encore, un demi siècle après l’Auschwitz, on entend régulièrement dans les médias arabes du Moyen Orient que les camps de concentrations n’ont jamais eu lieu!

Apres la 2eme guerre mondiale, les nationalistes arabes ont perdu l’Allemagne et sa protection. Mais ils vont vite trouver dans la montée du communisme et de son protecteur l’Union Soviétique un nouveau ami pour faire face a ce qu’ils appellent l’impérialisme, le sioniste … Le nazisme a disparu en Europe avec la disparition de Hitler. Mais ces traces sont encore vivaces en Orient.
 
Chakib Arsalan se passant pour un libanais etait finance par l Italie fasciste et rendait service a l Allemagne nazie.
quand il a visite Tetouan en 1936 ,il avait rencontre des gens de tetouan , de Sale de Fes et de Rabat.Il avait meme remis des TSF pour donner du renseignement a la radio de Berlin qui avait reserve une diffusion speciale pour les Arabes connue sous l appellation :" Huna Barline Hayya al3arab" qui etait dirige par l irakien Younous Bahri et le marocain Saif eddine Alhilali( de ksar essouq)( ces deux la etaient consideres comme criminels de guerre apres la chute du III Reich).
Ces deux la ,ont facilites la venue de Balafrej a Berlin et Balafrej sera un membre fondateur du parti de listiqlal.........
Donc les nationailstes arabes de tout bord etaient en fait des sousproduits du nazisme quand ce n etait pas du fascisme.........
Le premier reve des intellectuels arabes chretiens etait un reve sincere celui de depasser la condition de la DHIMMA et de benefecier dun statut de citoyen egal a celui du musulman............ce tait donc un reve car le monde arabe etait comme l avait decrit Ibn Khaldoun: Tribu ,3asabya ,taqlid et ignorance des sciences et de la langue arabe.
Les premieres luttes nationalistes menees a Paris en 1930 en reaction au dahir berbere etaient menee au nom de l amazighite et les articles publies etaient signe LE BERBERE..........
La Conference des etudiants musulmans qui s etait tenuee a Jerusalem en 1932 ou Makki Naciri a represente le Maroc plaidait pour l amazighite du Peuple Marocain.Les editoriaux signes par rachid Reda concernait le peuple AMAZIGHE du Maroc.
La betise pour nous amazighes a ete commise en 1944 1947 quand le sultan a Tanger a affirme son arabite CANDIDEMENT et les politiciens vereux de lIstiqlal ont exploite comme une carte blanche pour faire des Amazighes un peuple arabe.
les resultats sont la:
la debacle,la banqueroute la catastrophe de 5O ans d independance et de politiques eclairees de gouverments aussi vereux les uns que les autres.............Pire certains vieux peles continuent a ne parler que d arabisation alors que tout le monde leur indique qu il faut changer de politique linguistique........
 
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