La ligue amazighe des droits humains dénonce les propos de Kaddafi et appelle l'ONU à assumer sa responsabilité
communiqué
Lors de sa réunion régulière tenu dernièrement, le bureau exécutif de la Ligue amazighe des droits humains (LADH) s'est penché sur les dernières évolutions qu'a connues la question des droits humains. La ligue amazighe des droits humains informe l'opinion publique nationale et internationale qu'au niveau nord africain, elle tient à :
- réprouver vigoureusement et fermement, les propos indignes et inqualifiables de l'autocrate libyen, Kaddafi. Dans l'un de ces discours brouillons dont il a seul le secret, il avait déclaré dans un excès du chauvinisme arabe que les Amazighs n'ont plus aucune existence sur le territoire libyen. Tout cela parce que ces derniers refusent, avec beaucoup de courage, leur arabisation forcée et la destruction de leur patrimoine civilisationnel.
- appeler instamment toutes les organisations des droits de l'homme, l'organisation des Nations Unies et son secrétaire général, le Conseil de Sécurité, d'assumer leurs responsabilités légales et historiques et d'user de toutes leurs influences pour protéger le peuple amazigh en Libye.
- demander également la création d'un tribunal international pour y juger les criminels baâthistes du Polisario. Au vu des crimes horribles qu'ils ont commis à l'encontre des otages marocains, des décennies durant, et leur violation continuelle de toutes les conventions internationales qui interdisent les sévices et la séquestration, ils peuvent facilement être qualifiés de criminels de guerre.
- inviter la communauté internationale pour faire tout ce qui est en son pouvoir pour ramener l'Algérie et le Maroc à de meilleurs sentiments et trouver, enfin, une solution à ce conflit artificiel – hélas qui a trop duré- du Sahara amazigh.
À l'échelle nationale, la ligue amazighe ne peut que constater, malheureusement, une régression dangereuse dans les acquis concernant les droits de l'homme, obtenus au prix de beaucoup de sacrifices. Ce qui va à l'encontre des affirmations, répétées ici et là, des représentants de l'État marocain concernant son respect rigoureux des conventions et les traités internationaux relativement aux droits de l'homme.
À ce propos, la Ligue amazighe des droits humains tient à :
- dénoncer le jugement pour le moins inique prononcé contre le journaliste Ahman Said et réclame, en même temps, son annulation dans les plus brefs délais.
- exiger l'annulation injuste de la conférence que comptait organiser, dernièrement, à Agadir l'association Iderfiyen. Ce qui est une énième intimidation des militants associatifs amazigh et une non-reconnaissance flagrante du combat démocratique qu'ils mènent. Si bizarre que cela puisse être, d'autres activités arabistes ou islamistes, qui encouragent parfois la haine et l'extrémisme, sont largement permises et même encouragées par les pouvoirs publics.
- soutenir totalement le journaliste Said Bajji, l'auteur de Un kidnappé sans adresse dans ses démêlés avec l'État marocain. Il faut savoir que ses conférences sont systématiquement interdites d'autant plus qu'il reçoit régulièrement des menaces de toutes sortes de sources non identifiées.
- condamner l'interdiction faite à la manifestation contre la cherté de la vie et s'insurger contre le non-respect des droits économiques et sociaux du citoyen marocain, qui s'appauvrit de plus en plus tandis que les responsables des crimes économiques se pavanent là ils veulent sans être inquiétés le moins du monde.
- réitérer son appui aux avocats de Tétouan qui ont dénoncé dans une lettre fort célèbre la corruption généralisée dans laquelle s'empêtre de plus en plus la justice dans cette ville et sa région.
Le bureau executif
Date : 2007-03-27
Auteur : Ounghir Boubaker
source : www.amazighworld.org
communiqué
Lors de sa réunion régulière tenu dernièrement, le bureau exécutif de la Ligue amazighe des droits humains (LADH) s'est penché sur les dernières évolutions qu'a connues la question des droits humains. La ligue amazighe des droits humains informe l'opinion publique nationale et internationale qu'au niveau nord africain, elle tient à :
- réprouver vigoureusement et fermement, les propos indignes et inqualifiables de l'autocrate libyen, Kaddafi. Dans l'un de ces discours brouillons dont il a seul le secret, il avait déclaré dans un excès du chauvinisme arabe que les Amazighs n'ont plus aucune existence sur le territoire libyen. Tout cela parce que ces derniers refusent, avec beaucoup de courage, leur arabisation forcée et la destruction de leur patrimoine civilisationnel.
- appeler instamment toutes les organisations des droits de l'homme, l'organisation des Nations Unies et son secrétaire général, le Conseil de Sécurité, d'assumer leurs responsabilités légales et historiques et d'user de toutes leurs influences pour protéger le peuple amazigh en Libye.
- demander également la création d'un tribunal international pour y juger les criminels baâthistes du Polisario. Au vu des crimes horribles qu'ils ont commis à l'encontre des otages marocains, des décennies durant, et leur violation continuelle de toutes les conventions internationales qui interdisent les sévices et la séquestration, ils peuvent facilement être qualifiés de criminels de guerre.
- inviter la communauté internationale pour faire tout ce qui est en son pouvoir pour ramener l'Algérie et le Maroc à de meilleurs sentiments et trouver, enfin, une solution à ce conflit artificiel – hélas qui a trop duré- du Sahara amazigh.
À l'échelle nationale, la ligue amazighe ne peut que constater, malheureusement, une régression dangereuse dans les acquis concernant les droits de l'homme, obtenus au prix de beaucoup de sacrifices. Ce qui va à l'encontre des affirmations, répétées ici et là, des représentants de l'État marocain concernant son respect rigoureux des conventions et les traités internationaux relativement aux droits de l'homme.
À ce propos, la Ligue amazighe des droits humains tient à :
- dénoncer le jugement pour le moins inique prononcé contre le journaliste Ahman Said et réclame, en même temps, son annulation dans les plus brefs délais.
- exiger l'annulation injuste de la conférence que comptait organiser, dernièrement, à Agadir l'association Iderfiyen. Ce qui est une énième intimidation des militants associatifs amazigh et une non-reconnaissance flagrante du combat démocratique qu'ils mènent. Si bizarre que cela puisse être, d'autres activités arabistes ou islamistes, qui encouragent parfois la haine et l'extrémisme, sont largement permises et même encouragées par les pouvoirs publics.
- soutenir totalement le journaliste Said Bajji, l'auteur de Un kidnappé sans adresse dans ses démêlés avec l'État marocain. Il faut savoir que ses conférences sont systématiquement interdites d'autant plus qu'il reçoit régulièrement des menaces de toutes sortes de sources non identifiées.
- condamner l'interdiction faite à la manifestation contre la cherté de la vie et s'insurger contre le non-respect des droits économiques et sociaux du citoyen marocain, qui s'appauvrit de plus en plus tandis que les responsables des crimes économiques se pavanent là ils veulent sans être inquiétés le moins du monde.
- réitérer son appui aux avocats de Tétouan qui ont dénoncé dans une lettre fort célèbre la corruption généralisée dans laquelle s'empêtre de plus en plus la justice dans cette ville et sa région.
Le bureau executif
Date : 2007-03-27
Auteur : Ounghir Boubaker
source : www.amazighworld.org