Ingérence égyptienne en Kabylie

Agrawal

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Ingérence égyptienne en Kabylie
Source: Amazigh-net.

L'Algéristan de Bouteflika, guindée par une rente pétrolière annuelle de 60 milliards de $, fait appel à des mercenaires et missionnaires égyptiens pour continuer sa croisade en Kabylie, et asservir davantage ainsi toute l'Algérie à l'idéologie arabo-islamiste. Tout comme Ben Bella avait fait appel à Nasser en 1962, Bouteflika vient d'inviter El-Karadaoui pour venir prêcher en Kabylie. C'est une ingérence inacceptable dans les affaires intérieures du pays.
Ce mufti égyptien le lui rend bien, et il se comporte en véritable néo-hillalien. C'est en donneur de leçons qu'il vient souiller la maison de la culture Mouloud Mammeri. Écoutez bien ce qu'il avait osé dire à Tizi Wezzu devant un parterre de gens "soumis" de la région et d'islamistes descendus sans doute des grottes de sidi Ali Bounab :

..." Youcef El-Karadaoui se dit “ahuri” par l’accoutrement des filles dans les rues de la ville de Tizi Ouzou tout comme il s’étonne du fait que toutes les enseignes des magasins soient écrites en français, alors que, selon lui, le peuple algérien est plus proche de l’arabe que de la langue de Molière.
“Ce sont les retombées de la colonisation. Tout musulman jaloux de sa religion ne doit pas tolérer ces tenues qui portent atteinte à notre société. Il faut sauvegarder les constantes de notre peuple qui sont fondées sur l’Islam avant tout.”...

Le Karadaoui ferait mieux d'aller prêcher dans son pays pour mettre fin à l'excision du clitoris dont sont victimes 90 % d'Égyptiennes. Ou encore aider les milliers d'Égyptiens qui squatent les tombeaux des Pharaouns.
 
Tu as une info sûre au sujet des exisions sur un tel pourcentage de filles égyptienne ?

C'est pas que je ne te crois pas, mais une article sur ce sujet serait le bien venu !

Merci.
 
L'imam Youcef El-Karadaoui en Kabylie


Il fallait jouer des coudes pour accéder à la maison de la culture Mouloud-Mammeri où se déroulait, jeudi dernier, la conférence de l’illustre imam Youcef El-Karadaoui. Une heure avant le début de la causerie, la salle était déjà submergée par une foule compacte venue même des wilayas limitrophes. Pour permettre à ceux qui n’ont pu y accéder, faute de places, de suivre l’intervention du mufti égyptien, des mégaphones ont été installés à l’extérieur. C’est sous haute escorte de gardes du corps de la présidence de la République que l’éminent théologien, accompagné de son épouse, fera son entrée sur une tribune fleurie où trônaient également l’emblème national et le portrait du président Bouteflika. Il commencera son discours par les “salams agrémentés d’un azul fellawen”. L’assistance répond par une salve d’applaudissements. “J’étais tout à l’enthousiasme de venir en Kabylie, la terre des Amazighs, les hommes libres, qui ont embrassé l’Islam dès le premier jour. La wilaya de Tizi Ouzou a toujours été la région du Coran, des zaouïas, de la science, du soufisme et du djihad”. Dans le même ordre d’idées, il rappellera l’épopée de Tarek Ibn Ziad, le conquérant de l’Andalousie, de cheikh El-Hadad, de l’Émir Abdelkader, d’El-Mokrani, de l’héroïne Lala Fathma n’Soummer, femme remarquable par son courage face aux généraux français, et le colonel Amirouche qu’il cite nommément. “La Kabylie est la terre d’Islam. elle ne peut se dissocier de l’Islam comme l’Islam ne peut se dissocier d’elle. Ceux qui tentent vainement l’évangélisation de cette région se trompent de société. La Kabylie ne vendra pas sa religion qui est l’Islam”, clame-t-il d’un verbe haut.

source: journal "Liberté"
 
U-HAQUN said:
L'imam Youcef El-Karadaoui en Kabylie


... C’est sous haute escorte de gardes du corps de la présidence de la République que l’éminent théologien, accompagné de son épouse, fera son entrée sur une tribune fleurie où trônaient également l’emblème national et le portrait du président Bouteflika.
source: journal "Liberté"

Son epouse! laquelle? celle en egypte,celle de qatar ou celle d'aljazeera?
 
Source: Amazigh-net.
Azul
Cet "ahuri" considère la Kabylie comme la ligne de front dans sa croisade islamiste. Il ose "donner des leçons" alors que sa propre institution Al Azhar légitime la pratique de l'excision du clitoris (90% d'égyptiennes sont mutilées). Dans son propre pays, plus de dix millions de Coptes sont acculés à raser les murs et leurs femmes violées par les disciples islamistes de ce karadawi. Il peut bien narguer les Kabyles quand il vient "sous l'escorte de Bouteflika". Le pouvoir central assassin lui a préparé le terrain en "rabattant tous les terroristes islamistes" dans la région, en réservant des quartiers entiers à Tizi Wezzu aux "salafistes et sanguinaires" libérés dernièrement, en dédiant tout le budget de la région à la construction de zaouias et de mosquées, et en diffamant la population de Kabylie à longueur de journée.

Le Karadawi et Bouteflika ignorent une chose : la résilience Kabyle et Amazigh.Leurs gesticulations ne feront que hâter l'avènement de l'autonomie de la Kabylie. Désormais les choses sont claires : le pouvoir central algérien est entre les mains de supplétifs de l'islamisme dont Karadawi est un des lieutenants. Ils considèrent la Kabylie comme étant la ligne du front du "Dar El Harb". Les Imazighen ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour relever le défi. Nous savons tous que l'Europe et l'Amérique ne voient en Algérie que le pétrole et le gaz, et jusqu'à maintenant le régime a su "acheter" leur silence. Le leçon du 11 septembre est vite oubliée. Et pourtant, c'est à l'ombre d'un tel silence (notamment en Arabie Saoudite et Moyen Orient) que le monstre islamiste a grandi. L'Europe est à quelques encablures de l'Algérie, et son indifférence à ce qui se trame en Kabylie et ailleurs en Afrique du Nord relève de l'irresponsabilité pour ne pas dire plus.

Source: Liberté
Chronique (Lundi 03 Avril 2006)

L’alibi kabyle

Par : Mustapha Hammouche
Lu : (235 fois)

“Ce sont les séquelles de la colonisation”, a déclaré le théologien militant du Caire à propos de la tenue des filles et de l’existence d’enseignes en langue française à Tizi Ouzou.
C’est donc en libérateur que Al-Karadaoui a débarqué en Kabylie, dans une région à la décolonisation inachevée. C’est étrange qu’après être passé par Alger, c’est à Tizi Ouzou que les tenues de femmes aient offusqué le cheikh. C’est probablement parce qu’en traversant le chef-lieu de la Grande-Kabylie, il n’a pas pu compter le quota de hidjabs souhaité, la “quantité suffisante pour”, que l’imam fut indisposé. Pourtant, si la tenue était la mesure de la décolonisation, Le Caire ne serait pas l’exemple d’indépendance culturelle. La danse du ventre, aux sens propre et figuré, à l’intention des touristes anglo-saxons y cohabite allègrement avec les accoutrements bigots masculins et féminins.
Le français, dont la survivance n’est pas plus remarquable à Tizi Ouzou qu’ailleurs en Algérie, a donc aussi importuné le prédicateur venu d’Orient. En apparence certainement, car, tourisme oblige, ni l’Algérie ni la Kabylie n’ont l’apanage des langues occidentales comme langues de signalisation. Loin s’en faut. Ce serait plutôt la présence de l’alphabet berbère qui a fait préciser à l’imam que le français n’avait pas sa place à Tizi Ouzou parce que “le peuple algérien est plus proche de la langue arabe”. Et plus encore de la langue amazigh, cheikh !

Cette contestation ostensible du monopole linguistique a, en effet, de quoi irriter des imams égyptiens habitués à évoluer en terrain conquis, depuis que leurs instituteurs y avaient mentalement préparé les enfants d’hier, adultes d’aujourd’hui.
La décolonisation parfaite correspondrait donc à une “hidjabisation” complète et à une arabisation totale. Ce qui permettrait à El-Azhar de sévir contre une nation acquise à sa tutelle spirituelle. Il faudrait pour cela nous faire oublier que ce sont les idées de rationalité et d’universalité qui ont conduit notre quête de liberté et de… souveraineté. Il faudrait oublier qu’à un moment de l’histoire du mouvement national algérien, son aile religieuse se serait bien accommodée d’un semi-statut qui lui accorderait le simple pouvoir spirituel sur les Algériens. Mais le temps est à l’oubli, justement.
C’est ainsi que Al-Karadaoui a omis d’évoquer les souffrances de la région durant la décennie de sang. C’est vrai qu’à l’époque, l’Algérie n’était pas une destination appréciée de nos “frères” du Moyen-Orient. Il n’était pas opportun de se prononcer sur le “djihad” qui s’y exprimait.

Après l’aventure avortée du groupe Bouyali, un certain Ghazali était venu, du Caire, pour nous prêcher la voie du salut, selon El-Azhar. La seconde insurrection islamiste, bien plus sanglante, n’est pas terminée que la prédication rigoriste est relancée.
Pouvoir faire croire aux Algériens qui restent à sauver, le prétexte d’une Kabylie, toujours à décoloniser et toujours à redresser, est tout trouvé.
M. H
 
deux choses m'ont surpris dans le dernier post:
- 90% des filles egyptiennes ont eu une incision!!!!!!!!! vous etes sur de ce que vous avancez?
- alkaradawi n'a pas dis qu'il n'y a pas de danse de ventre en egypte ni ln'a nié la prostitution en egypte, mais le cas de la kabylie est le meme que celui d'agadir, marrakech, tunis et le caire etc...: des villes de pedophilie et de prostitution.

troisieme chose:
vous dites ques les islamistes violent les cobtes en egypte: si c'est vrai, je ne vois pas comment mon ex-directeur de recherche un cobte egyptien envoye presque chaque 4 mois des contrats de recherche pour recruter des chercheurs en doctorat tous musulmans et tres pratiquants avec leurs femmes voilées SVP.
 
Agrawal said:
Source: Amazigh-net.
Azul
Cet "ahuri" considère la Kabylie comme la ligne de front dans sa croisade islamiste. Il ose "donner des leçons" alors que sa propre institution Al Azhar légitime la pratique de l'excision du clitoris (90% d'égyptiennes sont mutilées). Dans son propre pays, plus de dix millions de Coptes sont acculés à raser les murs et leurs femmes violées par les disciples islamistes de ce karadawi. Il peut bien narguer les Kabyles quand il vient "sous l'escorte de Bouteflika". Le pouvoir central assassin lui a préparé le terrain en "rabattant tous les terroristes islamistes" dans la région, en réservant des quartiers entiers à Tizi Wezzu aux "salafistes et sanguinaires" libérés dernièrement, en dédiant tout le budget de la région à la construction de zaouias et de mosquées, et en diffamant la population de Kabylie à longueur de journée.

Le Karadawi et Bouteflika ignorent une chose : la résilience Kabyle et Amazigh.Leurs gesticulations ne feront que hâter l'avènement de l'autonomie de la Kabylie. Désormais les choses sont claires : le pouvoir central algérien est entre les mains de supplétifs de l'islamisme dont Karadawi est un des lieutenants. Ils considèrent la Kabylie comme étant la ligne du front du "Dar El Harb". Les Imazighen ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour relever le défi. Nous savons tous que l'Europe et l'Amérique ne voient en Algérie que le pétrole et le gaz, et jusqu'à maintenant le régime a su "acheter" leur silence. Le leçon du 11 septembre est vite oubliée. Et pourtant, c'est à l'ombre d'un tel silence (notamment en Arabie Saoudite et Moyen Orient) que le monstre islamiste a grandi. L'Europe est à quelques encablures de l'Algérie, et son indifférence à ce qui se trame en Kabylie et ailleurs en Afrique du Nord relève de l'irresponsabilité pour ne pas dire plus.

Source: Liberté
Chronique (Lundi 03 Avril 2006)

L’alibi kabyle

Par : Mustapha Hammouche
Lu : (235 fois)

“Ce sont les séquelles de la colonisation”, a déclaré le théologien militant du Caire à propos de la tenue des filles et de l’existence d’enseignes en langue française à Tizi Ouzou.
C’est donc en libérateur que Al-Karadaoui a débarqué en Kabylie, dans une région à la décolonisation inachevée. C’est étrange qu’après être passé par Alger, c’est à Tizi Ouzou que les tenues de femmes aient offusqué le cheikh. C’est probablement parce qu’en traversant le chef-lieu de la Grande-Kabylie, il n’a pas pu compter le quota de hidjabs souhaité, la “quantité suffisante pour”, que l’imam fut indisposé. Pourtant, si la tenue était la mesure de la décolonisation, Le Caire ne serait pas l’exemple d’indépendance culturelle. La danse du ventre, aux sens propre et figuré, à l’intention des touristes anglo-saxons y cohabite allègrement avec les accoutrements bigots masculins et féminins.
Le français, dont la survivance n’est pas plus remarquable à Tizi Ouzou qu’ailleurs en Algérie, a donc aussi importuné le prédicateur venu d’Orient. En apparence certainement, car, tourisme oblige, ni l’Algérie ni la Kabylie n’ont l’apanage des langues occidentales comme langues de signalisation. Loin s’en faut. Ce serait plutôt la présence de l’alphabet berbère qui a fait préciser à l’imam que le français n’avait pas sa place à Tizi Ouzou parce que “le peuple algérien est plus proche de la langue arabe”. Et plus encore de la langue amazigh, cheikh !

Cette contestation ostensible du monopole linguistique a, en effet, de quoi irriter des imams égyptiens habitués à évoluer en terrain conquis, depuis que leurs instituteurs y avaient mentalement préparé les enfants d’hier, adultes d’aujourd’hui.
La décolonisation parfaite correspondrait donc à une “hidjabisation” complète et à une arabisation totale. Ce qui permettrait à El-Azhar de sévir contre une nation acquise à sa tutelle spirituelle. Il faudrait pour cela nous faire oublier que ce sont les idées de rationalité et d’universalité qui ont conduit notre quête de liberté et de… souveraineté. Il faudrait oublier qu’à un moment de l’histoire du mouvement national algérien, son aile religieuse se serait bien accommodée d’un semi-statut qui lui accorderait le simple pouvoir spirituel sur les Algériens. Mais le temps est à l’oubli, justement.
C’est ainsi que Al-Karadaoui a omis d’évoquer les souffrances de la région durant la décennie de sang. C’est vrai qu’à l’époque, l’Algérie n’était pas une destination appréciée de nos “frères” du Moyen-Orient. Il n’était pas opportun de se prononcer sur le “djihad” qui s’y exprimait.

Après l’aventure avortée du groupe Bouyali, un certain Ghazali était venu, du Caire, pour nous prêcher la voie du salut, selon El-Azhar. La seconde insurrection islamiste, bien plus sanglante, n’est pas terminée que la prédication rigoriste est relancée.
Pouvoir faire croire aux Algériens qui restent à sauver, le prétexte d’une Kabylie, toujours à décoloniser et toujours à redresser, est tout trouvé.
M. H



Pffffffffffffffff.....vraiment du n'importe quoi!

C'est tellement ridicule que ça ne vaut meme pas la peine d'argumenter.

Il faut vraiment souffrir de graves troubles mentaux, et etre dénué de tout esprit critique pour gober ce genre baratins!
 
U-HAQUN said:
Pffffffffffffffff.....vraiment du n'importe quoi!

C'est tellement ridicule que ça ne vaut meme pas la peine d'argumenter.

Il faut vraiment souffrir de graves troubles mentaux, et etre dénué de tout esprit critique pour gober ce genre baratins!


Moi j'aimerai bien que tu argumentes au lieu de pouffer comme ça !
 
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