Influence du Sudarabique sur le berbère
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tawargit n ibn khaldun ayad
Semetic non arabic languages of Yemen: SOQOTRI, MEHRI
This means that in the past Ymene is also arabised, in books of historiens during the time of the Prophet Muhammed saw, the historians named the region in sout-arabia "the non arabic speaking peoples" which means they aren't arabs and don't speak arabic.
Also the old inscription let us see that it is an different language, that of queen sheba/bilqis which is mentioned in the quran.
The people of southern-arabia are not arabs.
http://cy.revues.org/document48.html
http://www.aytta.org/sada.htm
Semetic non arabic languages of Yemen: SOQOTRI, MEHRI
This means that in the past Ymene is also arabised, in books of historiens during the time of the Prophet Muhammed saw, the historians named the region in sout-arabia "the non arabic speaking peoples" which means they aren't arabs and don't speak arabic.
Also the old inscription let us see that it is an different language, that of queen sheba/bilqis which is mentioned in the quran.
The people of southern-arabia are not arabs.
http://cy.revues.org/document48.html
http://www.aytta.org/sada.htm
Adrar-n-illouz
Active Member
Le Sud arabique se divise en trois groupes:
1/le nord( par rapport a la peninsule arabique)
avec Thamoudiya
Lihyanite
safawite
al3arabiya almoubakkira
Le sud( le Yemen)
avec
Sabaite(Saba)
Ma3inite
Qatbanite
Hadramite
3/ L abyssinie
Genz
Amhar
Tigris
tigrinite
hararite
(extrait d un cours que j ai eu a l Universite d Alep en 1999)
Je crois que vous faites allusion aux langues dites abyssines (groupe 3).
ces langues ont une grande ressemblance avec le Touareg.........
Tres peu de renseignements sont disponibles sur c\es langues et lorsqu il y a des publications notamment au niveau de la grammaire les chercheurs en font refrences..........
Cependant des chercheurs pensent que les langues semitiques ont du faire leur chemin a partir de l Afrique et non l inverse comme il est coutume de penser.Ce qu a affiche l ami IDIR va dans le meme sens........
[ Edité par Adrar-n-illouz le 19/2/2004 23:03 ]
1/le nord( par rapport a la peninsule arabique)
avec Thamoudiya
Lihyanite
safawite
al3arabiya almoubakkira
Le sud( le Yemen)
avec
Sabaite(Saba)
Ma3inite
Qatbanite
Hadramite
3/ L abyssinie
Genz
Amhar
Tigris
tigrinite
hararite
(extrait d un cours que j ai eu a l Universite d Alep en 1999)
Je crois que vous faites allusion aux langues dites abyssines (groupe 3).
ces langues ont une grande ressemblance avec le Touareg.........
Tres peu de renseignements sont disponibles sur c\es langues et lorsqu il y a des publications notamment au niveau de la grammaire les chercheurs en font refrences..........
Cependant des chercheurs pensent que les langues semitiques ont du faire leur chemin a partir de l Afrique et non l inverse comme il est coutume de penser.Ce qu a affiche l ami IDIR va dans le meme sens........
[ Edité par Adrar-n-illouz le 19/2/2004 23:03 ]
Non je fais bien référence aux parlers qui subsistent encore sous différentes formes à la frontière du Yemen et d'Oman.
Attention, je ne aprle pas d'une quelconque parentée entre le berbère et le sudarabique, mais bien de l'influence de celui-ci dans le processus d'arabisation de l'Afrique du Nord.
Et je sais qu'ils sont différents de l'arabe du nord, d'ailleurs ils présenteent un état plsu ancien du sémitique avec 29 consonnes.
Attention, je ne aprle pas d'une quelconque parentée entre le berbère et le sudarabique, mais bien de l'influence de celui-ci dans le processus d'arabisation de l'Afrique du Nord.
Et je sais qu'ils sont différents de l'arabe du nord, d'ailleurs ils présenteent un état plsu ancien du sémitique avec 29 consonnes.
Il est très probable que des contacts entre langues différentes ont influencé le développement décisif de l'ancien Berbère, mais pas seulement le Berbère. D'autres langues comme l'Indo-Eruopéen ont des similitudes avec les langues sémites anciennes.
La géographie (Sud de l'Arabie) n'est ici pas necéssairement importante car les peuples Sémites anciens ne sont probablement pas originaires de la péninsule arabique. Dans son étude "Histoire des peuples et civilisations sémitiques" (Payot, 1955) l'historien Moscati écrit:
"II est probable que les Sémites ne sont pas des aborigenes de la péninsule arabique, même si c'est là qu'ils ont formé leur individualité ethnique. Sur ce point, le problème est lié à leurs rapports avec d'autres groupes de peuples, notamment avec les Chamites et les Indo-Européens, rapports essentiellement fixés sur des affinités linguistiques."
Immigration des peuples, peut etre un clé pour comprendre l'existance d'autres groupes de langues dans la même péninsule qui ne sont pas de la même famille.
La géographie (Sud de l'Arabie) n'est ici pas necéssairement importante car les peuples Sémites anciens ne sont probablement pas originaires de la péninsule arabique. Dans son étude "Histoire des peuples et civilisations sémitiques" (Payot, 1955) l'historien Moscati écrit:
"II est probable que les Sémites ne sont pas des aborigenes de la péninsule arabique, même si c'est là qu'ils ont formé leur individualité ethnique. Sur ce point, le problème est lié à leurs rapports avec d'autres groupes de peuples, notamment avec les Chamites et les Indo-Européens, rapports essentiellement fixés sur des affinités linguistiques."
Immigration des peuples, peut etre un clé pour comprendre l'existance d'autres groupes de langues dans la même péninsule qui ne sont pas de la même famille.
Adrar-n-illouz
Active Member
Au cours d un voyage a Oman j ai rencontre des gens qui parlent un langage qui rappelle un peu l hebreu ancien et un peu l amazighe dans son intonnation seulement.Mon accompagnateur m avait dit qu il sagit de dialectes hadrami,ma3ini et autres .mais il n etait pas bien informe,car sa specialite etait celle d un producteur de TV.....
Je te promets de faire une petite recherche au cours de la premiere semaine de mars..........je prends des vacances mon ami!
Mais dans le livre
GUNS GERMS AND STEEL
a short history of everybody for the last 13000 years
de jared Diamond
Vintage ,London 1997
ISBN 0 09 930278 0
L auteur affirm,e aussi que les langues semitiques d asie ont leur origine sans doute en Afrique..........
De ce fait l expansion de ces langues qui avaient des liens avec le proto-libyque vont garder des racines vivantes.
Je te promets de faire une petite recherche au cours de la premiere semaine de mars..........je prends des vacances mon ami!
Mais dans le livre
GUNS GERMS AND STEEL
a short history of everybody for the last 13000 years
de jared Diamond
Vintage ,London 1997
ISBN 0 09 930278 0
L auteur affirm,e aussi que les langues semitiques d asie ont leur origine sans doute en Afrique..........
De ce fait l expansion de ces langues qui avaient des liens avec le proto-libyque vont garder des racines vivantes.
G
Guest
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J'ai discuté une fois avec l'ambassadeur du Maroc en France, Hassan Abouayoub, lors d'une rencontre due au hasard sur la question amazighe au Maroc. De fil en aiguille, on en arrive à parler de l'architecture amazighe et sa ressemblance frappante avec celle du Yemen.
Une ressemblance qui n'est pas due, à mon sens, à une quelconque parenté avec les Yemenites, mais c'est parce que le climant et la géographie sont très semblables. C'est ce qui explique cette symétrie. Parce que si on va en Iran et même en Afghanistan, on va trouver la même chose.
Mais Hassan Abouayoub, m'a confirmé une chose que que j'ai toujours mis au conditionnel, qu'au Yemen, il y a des gens qui parlent une langue très proche de l'amazighe. Mais j'en ai rigolé dans le sens où cela va dans la confirmation de l'idée des Arabistes qui veulent que les Amazighes soient des Arabes yémenites...
Mais ce qui est étonnant, c'est que l'alphabet de cette langue yémenite soit très proche de notre Tifinagh. Et ce qui est encore plus étonnant, c'est d'entendre des peuples de la Somalie et du Djibouti et de l'éthiopie parler leur langue. Je peux vous dire que parfois, j'ai l'impression qu'ils parlent en amazighe.
Une ressemblance qui n'est pas due, à mon sens, à une quelconque parenté avec les Yemenites, mais c'est parce que le climant et la géographie sont très semblables. C'est ce qui explique cette symétrie. Parce que si on va en Iran et même en Afghanistan, on va trouver la même chose.
Mais Hassan Abouayoub, m'a confirmé une chose que que j'ai toujours mis au conditionnel, qu'au Yemen, il y a des gens qui parlent une langue très proche de l'amazighe. Mais j'en ai rigolé dans le sens où cela va dans la confirmation de l'idée des Arabistes qui veulent que les Amazighes soient des Arabes yémenites...
Mais ce qui est étonnant, c'est que l'alphabet de cette langue yémenite soit très proche de notre Tifinagh. Et ce qui est encore plus étonnant, c'est d'entendre des peuples de la Somalie et du Djibouti et de l'éthiopie parler leur langue. Je peux vous dire que parfois, j'ai l'impression qu'ils parlent en amazighe.
C'est normal Iwizi, l'Ethiopien est sémitique et d'ailleurs son alphabet (dérivé en syllabaire) dérive de l'alphabet sud-arabique.
Cet alphabet parmi les plus anciens n'a pas plus en commun avec le tifinagh que le phénicien.
Quand à l'afar et d'autres langues de la corne de l'Afrique, elle sont aussi afro-asiatiques, d'où une consonnance qui peut-être proche.
Mais cet ambassadeur ferait mieux d'aller revoir ses leçons, le sud-arabique n'a rien a voir avec le Tamazight.
Cet alphabet parmi les plus anciens n'a pas plus en commun avec le tifinagh que le phénicien.
Quand à l'afar et d'autres langues de la corne de l'Afrique, elle sont aussi afro-asiatiques, d'où une consonnance qui peut-être proche.
Mais cet ambassadeur ferait mieux d'aller revoir ses leçons, le sud-arabique n'a rien a voir avec le Tamazight.
La thèse de resemblance entre architecture ancienne du Souss et du Yemen
n’est pas seulement connu chez les theoriciens arabisants. Elle est aussi répandue parmi les historiens occidentaux, plus precisment les spécialistes de l’histoire du Maroc. Ces thèses sont nées dès l’aube du colonialisme. Et ils sont encore soutenues. Il y’a 4 ans, un historien Hollandais avait dédié un chapitre dans un ouvrage collectif sur l’histoire du Maroc aux origines yémenites des Berbères. Les ressemblances architecturales étaientt un argument majeur pour avancer sa theorie. Un facteur important qu’on oublie toujours est la géologie du sol sud-marocain. La structure est nettement différente des terres nordiques. Or les hommes ont toujours cette habitude d’adapter leur style de construction à l’environnement dans lequel ils vivent. Il y’a assez de pays à travers le monde où l’on peut voir des ressemblances avec l’architecture du Souss. Pas seulement le Yemen.
Il parait que l'on fait usage de ces thèses peu fiables pour des fins ideologiques.
Pour les ideologues arabisants et nationalistes de l'Etat marocain depuis 1956 et bien avant, il fallait rattacher les Berbères à l'arabité pour mieux les dominer, arabiser et faire disparaitre les différences de langue et de culture au Maroc. L’Etat-nation que l’on voulait construire une fois le pays indépendant, devait être basé sur l’arabité, pensée unique héritée aussi bien du passé impérial de l’Islam que du colonialisme français, grand promoteur d’un Etat uni et jacobin où il n’y a pas de place pour les différences culturelles et linguistiques. Remarquer par exemples que presque tous les historiens marocains officiellement reconnus ont tous étudié en France. Et ils n’étaient pas les seuls, pensez à Michel Aflaq, théoricien du panarabisme, Pol Pot
au Cambodge et autres. La thèse des origines du Yemen, initié d’abord par les premiers scribents européens au temps du colonialisme fût pleinement exlpoités par les historiens marocains arabisants. Elle est encorte le fer de lance dans certains milieux hostiles à la berbérité du Maroc.
n’est pas seulement connu chez les theoriciens arabisants. Elle est aussi répandue parmi les historiens occidentaux, plus precisment les spécialistes de l’histoire du Maroc. Ces thèses sont nées dès l’aube du colonialisme. Et ils sont encore soutenues. Il y’a 4 ans, un historien Hollandais avait dédié un chapitre dans un ouvrage collectif sur l’histoire du Maroc aux origines yémenites des Berbères. Les ressemblances architecturales étaientt un argument majeur pour avancer sa theorie. Un facteur important qu’on oublie toujours est la géologie du sol sud-marocain. La structure est nettement différente des terres nordiques. Or les hommes ont toujours cette habitude d’adapter leur style de construction à l’environnement dans lequel ils vivent. Il y’a assez de pays à travers le monde où l’on peut voir des ressemblances avec l’architecture du Souss. Pas seulement le Yemen.
Il parait que l'on fait usage de ces thèses peu fiables pour des fins ideologiques.
Pour les ideologues arabisants et nationalistes de l'Etat marocain depuis 1956 et bien avant, il fallait rattacher les Berbères à l'arabité pour mieux les dominer, arabiser et faire disparaitre les différences de langue et de culture au Maroc. L’Etat-nation que l’on voulait construire une fois le pays indépendant, devait être basé sur l’arabité, pensée unique héritée aussi bien du passé impérial de l’Islam que du colonialisme français, grand promoteur d’un Etat uni et jacobin où il n’y a pas de place pour les différences culturelles et linguistiques. Remarquer par exemples que presque tous les historiens marocains officiellement reconnus ont tous étudié en France. Et ils n’étaient pas les seuls, pensez à Michel Aflaq, théoricien du panarabisme, Pol Pot
au Cambodge et autres. La thèse des origines du Yemen, initié d’abord par les premiers scribents européens au temps du colonialisme fût pleinement exlpoités par les historiens marocains arabisants. Elle est encorte le fer de lance dans certains milieux hostiles à la berbérité du Maroc.
