Hanane, du Maroc à la Galice

agerzam

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L'idée de la série se crée avec la naissance de Hanane El Omari, petite fillette aux grands yeux noirs, née à Saint-Jacques de Compostelle de parents berbères, mais considérée comme citoyenne galicienne et marocaine, arabe et européenne. Hanane cristallise, de ce fait, le symbole de l'union, du partage et du rapprochement entre la Galice et le Maroc.

Tout ce qui rapproche leurs deux bordures d'eau et de sable pour un avenir meilleur de coexistence et de métissage entre nos deux sociétés. Hanane constitue, donc, le fil conducteur de ce documentaire, mettant en évidence les différences utilisées comme élément unificateur existant entre ces deux anciens peuples.

En présence du ministre de la Communication, Nabil Benabdallah, de la première vice-présidente du Gouvernement espagnol, Maria Teresa Fernandez de la Vega, du réalisateur de la série, Valentin Carrera, et de son équipe, le documentaire «Hanan, du Maroc à la Galice, qui nous unit» a été projeté en avant première, ce mardi 26 avril, au Théâtre National Mohammed V.

D'autres personnalités du monde politique, diplomatique, du cinéma, des médias, ainsi que celles opérant dans le domaine de l'émigration ont également fait partie de cette présentation qui a suscité beaucoup d'intérêt auprès des deux protagonistes, galiciens et marocains.

Cette première co-production audio-visuelle entre la Galice et le Maroc est le fruit de la collaboration d'Ibisa TV avec Localia, de la RTM, de TVG et de TVE, sans oublier pour autant l'aide précieuse octroyée par le ministère de la Communication et l'Office National Marocain du Tourisme, d'une part, et le ministère Régional de l'Emigration du Gouvernement Régional Galicien, ainsi que le parrainage de FADESA Maroc, d'autre part.

L'idée de la série se crée avec la naissance de Hanan El Omari, petite fillette aux grands yeux noirs, née à Saint-Jacques de Compostelle de parents berbères, mais, toutefois, considérée comme citoyenne galicienne et marocaine, arabe et européenne. Hanan cristallise, de ce fait, le symbole de l'union, du partage et du rapprochement entre la Galice et le Maroc.

Tout ce qui rapproche leurs deux bordures d'eau et de sable pour un avenir meilleur de coexistence et de métissage entre nos deux sociétés. Hanan constitue, donc, le fil conducteur de ce documentaire, mettant en évidence les différences utilisées comme élément unificateur existant entre ces deux anciens peuples.

«Ce projet souhaite par sa réalisation présenter une image positive sur l'émigré marocain, tout en l'améliorant vis-à-vis de l'opinion du peuple espagnol. C'est le rôle que doivent assumer les médias audio-visuels pour enrichir les champs de rapprochements, des échanges et de la coopération entre le Maroc et l'Espagne»,a précisé Nabil Benabdallah, ministre de la Communication dans son allocution d'ouverture.

C'est ce que cette série de six épisodes essaye de nous montrer à travers la voix off de la narratrice Hanan qui nous dévoile sa propre expérience d'émigration, tout en traitant plusieurs problèmes de la réalité sociale économique et culturelle, ainsi que le vécu actuel de ses compatriotes émigrants et la perception que ces derniers font de la Galice.

La série « Hanan, du Maroc à la Galice : ce qui nous unit» prétend contribuer sérieusement au dialogue entre ces deux peuples. «Elle a été conçue et réalisée essentiellement pour que nous, Galiciens et Marocains, Marocains et Espagnols , nous parlions de ce qui nous est cher, de ce qui nous est commun, de ce qui nous inquiète et de ce qui nous rend heureux», nous dira Valentin Carrera, réalisateur du documentaire qui considère ce travail comme un fait historique, puisque c'est un défi pour l'amitié que les deux pays tiennent à partager, en dévoilant, chacun de son côté, sa religion du Livre Saint, sa croyance et ses comportements, le travail de ses femmes et leur révolution, leur mer commune, partagée de Vigo à Essaouira et de Safi à Ribeira et de tout ce qui les unit.

«C'est une bonne chose que nous soyons différents, alors qu'en vérité nous possédons beaucoup en commun. En réalité, les choses qui nous unissent sont plus importantes que celles qui nous différencient. Mais, cette différence doit jouer un rôle important dans notre connaissance et notre respect l'un envers l'autre», affirme Mme Maria Teresa Fernandez de la Vega dans son intervention après la projection de l'avant-première de «Hanan, du Maroc à la Galice, ce qui nous unit».

Mme Teresa a, aussi, appuyé sur le fait que notre culture dans tous ses aspects est le fruit naturel de cet échange d'influence. «En effet, notre Histoire culturelle nous a montré, depuis des siècles, que la différence et la varié sont les meilleures sources d'une riche culture.

De ce fait, nous devons faire ressortir tout ce qui nous unit et mettre en évidence notre héritage ancestral en voyageant au plus profond de nos deux régions, galicienne ou marocaine».

Hanan est le symbole de cet héritage. Elle née en Galice de parents marocains et transporte avec elle deux cultures et deux héritages. C'est le fruit positif de l'émigration qui aspire à un avenir meilleur entre les deux peuples, possédant déjà en commun la mer, la musique, l'art et la culture, l'art culinaire, entre autres.

C'est la première série de télévision galleco-marocaine qui transmettra l'image de ces deux contrées au monde entier à travers les chaînes française et arabe, comme elle sera aussi émise en galicien par TVG, en espagnol par Localia et la télévision Espagnola, et distribuée dans les trois langues par Filmax.

Racontée par les voix de Maria Bouzas et Luis Iglesia, la série a été tournée, sur les scénarios de Carlos Vazquez, Xes Chapela et de Valentin Carrera (réalisateur du documentaire), par deux équipes de techniciens professionnels galiciens et marocains, sur des supports numériques avec une vingtaine d'entretiens et d'extérieurs dans des régions de Galice et du Maroc, mettant en évidence l'attitude solidaire et positive envers l'immigration et une autre ouverte face aux autres cultures, considérées comme élément enrichissant à partager dans un parcours commun à la recherche du bien-être, de la sagesse et de la concorde.



Ouafaâ Bennani | LE MATIN
 
...Hanane El Omari, petite fillette aux grands yeux noirs, née à Saint-Jacques de Compostelle de parents berbères, mais considérée comme citoyenne galicienne et marocaine, arabe et européenne...


Y a rien à faire, ils veulent pas lâcher le morceau hein :-D, ils pouvaient dire “Nord-Africaine”, mais non pas moyen, elle doit être arabe, halala…



C'est la première série de télévision galleco-marocaine qui transmettra l'image de ces deux contrées au monde entier à travers les chaînes française et arabe, comme elle sera aussi émise en galicien par TVG, en espagnol par Localia et la télévision Espagnola, et distribuée dans les trois langues par Filmax

Français, arabe, galicien, espagnol,…qu’est-ce qu’il manque là-dedans ? La langue de la petite fille de parents berbères.

Et oui, l’Amazigh est encore et toujours là pour faire bonne figure, vu que de nos jours “arabe” ne passe pas bien dans le public en Europe, on nous met “berbère” pour être tranquile, mais après tout est effacé comme d’habitude

Désolé au près de certains internautes de parler encore et encore de cela “arabe, berbère,…”, mais il est important, même si on frise un peu l’overdose, de montrer la place de faire-valoir que les Amazighes ont dans ce monde. Étouffés sous la chappe arabe.
 
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