Gravissime : répression dans le Rif pendant une marche...

Winitri

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Comme réponse à la convocation de l'Association de Tamassint pour le suivi des effets du séisme d'Alhoceima d'une marche de protestation le 19-05-05, depuis Tamassint jusqu'à Alhoceima, les autorités ont procédé le 11 à la détention du président de l'Association Moatassim le Ghalbzouri et à deux autres membres de l'association. Mohamed Aberkan, 70 années, et de Salim Ghallit, que se trouvent actuellement en prison à attente de jugement le 26-05-05, accusés d'empêcher le fonctionnement de la mairie et de menaces et de contraintes aux aux citoyens, en ayant été rejeté le jour 16 passé une demande de liberté provisoire.

Ces détentions ont été accompagnées d'une occupation policière authentique, en menaçant aux personnes et en créant un climat de la peur et terreur dans la zone qui fait revivir les temps de Hassan II. Plus de une année du séisme, le peuple de Tamassint continue à vivre dans des tentes de campagne, en ayant rejeté les aides insuffisantes du gouvernement. Malgré l'interdiction de la "Marche de la Rage", le peuple de Tamassint a essayé de se manifester le 19 mai, en produisant une répression violente, en arrivant à utiliser la policier gaz lacrymogènes depuis des hélicoptères. Le résultat a été environ 20 personnes ârretées et nombreux blessés. 14 policiers ont été hospitalisés. Les manifestations ont été étendues à Imzouren et Ait Bouayach où se sont aussi produites des confrontations avec la police, en essayant d'aller à l'appui du peuple de Tamassint

La zone est dans un virtuel état d'exception. La police enregistre les maisons et beaucoup de compagnons ont été abrités dans la montagne. Quelques policiers menacent de répéter le massacre du 58.. Toute la zone de Tamassint est isolée par la police. La solidarité est urgente.

[ Edité par Winitri le 21/5/2005 17:01 ]
 
Al Hoceima. Intervention musclée

Les habitants de Tamassint (35 km d’Al Hoceima) ont subi la colère du Makhzen le jeudi 19 mai 2005. Des centaines de manifestants marchaient vers la capitale en protestation contre l’exclusion de 65 sinistrés des aides (modiques) octroyées. Au bout de 7 km, les gendarmes les interceptent, leur faisant savoir que la marche est interdite. Pas prêts d’abdiquer, les marcheurs font un sit-in sur la route, sans trop bloquer la circulation. S’ensuit une riposte musclée avec un cocktail de bastonnade, de bombes lacrymogènes et de tirs en l’air. Bilan de l’opération, des dizaines de blessés, dont deux seulement (militants de l’AMDH) ont osé se présenter à l’hôpital, et deux estafettes bondées de villageois arrêtés dans leur fief.


Source : Telquel
 
Injures provenant de la part des flics et des militaires à l'encontre des Rifains arrêtés :

"Nous sommes très dociles avec vos femmes."
"Nous jouissons de vos femmes et de vos filles."


Il est temps de bouter ces enculos d'Arabos hors du Rif. A la puerta !
 
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