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Fatwa des Ouléma marocains
La femme pas habilitée à conduire la prière
Le Conseil supérieur des oulémas a publié une fatwa (avis religieux) stipulant que les femmes ne sont pas habilitées à être imams et à conduire la prière.
Le ministère marocain des Affaires islamiques avait saisi jeudi le Conseil des ouléma en vue de mettre un terme à un débat né après la sortie de la première promotion des Mourchidates (prédicatrices) au Maroc.
Cette saisine, selon le ministère des Affaires islamiques, est intervenue aussi à la suite "d’interprétations fausses" selon lesquelles ces mourchidates peuvent conduire la prière.
"Le rite malikite et la jurisprudence islamiques sont unanimes à proscrire la direction par la femme de la prière des hommes", précise la fatwa.
"Il n’a jamais été prouvé, que ce soit dans l’histoire du Maroc et chez ses oulémas qu’une femme ait dirigé à la mosquée la prière des hommes ou des femmes", a ajouté la fatwa en rappelant que la femme, contrairement aux hommes, doit respecter la stricte obligation d’accomplir ses prières à voix basse.
Ahmed Toufiq, ministre des Affaires islamiques avait déclaré, dans une première réaction lundi que les mourchidates, dont la première promotion vient d’être solennellement affectée, ne peuvent officier à la prière.
Il avait déclaré que "les prédicatrices n’assumeront ni aujourd’hui, ni demain, ni dans l’avenir le rôle d’imam dans la mesure où cette fonction est exclusivement réservée aux hommes", a-t-il ajouté devant la presse.
"La présidence des cinq prières quotidiennes dont celle du vendredi reste l’apanage des imams. Il n’y a pas et il n’y aura jamais dans ce pays des imams femmes", a-t-il souligné.
Le ministère souhaite que le conseil des oulémas "clarifie les préceptes de la Charia (législation islamique) au sujet de l’habilitation de la femme à conduire la prière, au regard du rite malékite et à la pratique courante au Maroc".
Cheikh Mohammad Sayed Tantaoui, chef de l’université égyptienne Al Azhar, la plus pretigieuse des institutions musulmanes sunnites, avait estimé que seuls les hommes pouvaient conduire la prière.
L'opinion
La femme pas habilitée à conduire la prière
Le Conseil supérieur des oulémas a publié une fatwa (avis religieux) stipulant que les femmes ne sont pas habilitées à être imams et à conduire la prière.
Le ministère marocain des Affaires islamiques avait saisi jeudi le Conseil des ouléma en vue de mettre un terme à un débat né après la sortie de la première promotion des Mourchidates (prédicatrices) au Maroc.
Cette saisine, selon le ministère des Affaires islamiques, est intervenue aussi à la suite "d’interprétations fausses" selon lesquelles ces mourchidates peuvent conduire la prière.
"Le rite malikite et la jurisprudence islamiques sont unanimes à proscrire la direction par la femme de la prière des hommes", précise la fatwa.
"Il n’a jamais été prouvé, que ce soit dans l’histoire du Maroc et chez ses oulémas qu’une femme ait dirigé à la mosquée la prière des hommes ou des femmes", a ajouté la fatwa en rappelant que la femme, contrairement aux hommes, doit respecter la stricte obligation d’accomplir ses prières à voix basse.
Ahmed Toufiq, ministre des Affaires islamiques avait déclaré, dans une première réaction lundi que les mourchidates, dont la première promotion vient d’être solennellement affectée, ne peuvent officier à la prière.
Il avait déclaré que "les prédicatrices n’assumeront ni aujourd’hui, ni demain, ni dans l’avenir le rôle d’imam dans la mesure où cette fonction est exclusivement réservée aux hommes", a-t-il ajouté devant la presse.
"La présidence des cinq prières quotidiennes dont celle du vendredi reste l’apanage des imams. Il n’y a pas et il n’y aura jamais dans ce pays des imams femmes", a-t-il souligné.
Le ministère souhaite que le conseil des oulémas "clarifie les préceptes de la Charia (législation islamique) au sujet de l’habilitation de la femme à conduire la prière, au regard du rite malékite et à la pratique courante au Maroc".
Cheikh Mohammad Sayed Tantaoui, chef de l’université égyptienne Al Azhar, la plus pretigieuse des institutions musulmanes sunnites, avait estimé que seuls les hommes pouvaient conduire la prière.
L'opinion