Etats-Unis: un Boeing 767 de la Royal Air Maroc dérouté
PORTLAND, Maine (AP) - Un avion de ligne marocain qui effectuait la liaison New York-Casablanca a été contraint de retourner aux Etats-Unis jeudi. Ce déroutement serait dû à une alerte à la bombe ou à la présence à bord d'une personne qui pouvait constituer un risque pour la sécurité, selon des sources contradictoires.
Le Boeing 767 de la Royal Air Maroc (RAM) a atterri en toute sécurité à 23h15 locales sur l'aéroport international de Bangor dans le Maine, à la pointe nord-est des Etats-Unis. L'avion a pu reprendre vendredi matin son vol à destination de Casablanca, avec une arrivée prévue à 13h00 GMT.
Le vol 201 de la RAM avec, selon l'aviation civile américaine, 82 passagers et 10 membres d'équipage à bord, avait décollé de l'aéroport Kennedy de New York à 19h00 locales (0h00 GMT) et était en vol depuis deux heures quand il a reçu une alerte à la bombe, a expliqué Mark Hatfield, un porte-parole de l'Administration de la sécurité des transports (TSA).
Selon ce porte-parole, qui n'a donné aucune autre précision, l'alerte à la bombe a été lancée par un passager à bord de l'appareil. Il a ajouté que les passagers seraient tous interrogés et les bagages fouillés.
Mais Holly Baker, une porte-parole de l'aviation civile américaine pour le secteur de la Nouvelle-Angleterre, a déclaré pour sa part qu'il y avait "une personne à bord dont ils (l'équipage) pensaient qu'il constituait un risque pour la sécurité". Cette porte-parole a ajouté ne rien savoir sur une alerte à la bombe.
Selon l'agence marocaine MAP, citant des responsables de Royal Air Maroc à New York, quelque temps après le décollage de l'avion de New York, une citoyenne américaine, dont l'identité n'a pas été révélée, a appelé les autorités américaines après que son mari l'eut appelée de l'avion.
Jugeant qu'une menace existait a bord de l'avion, les autorités américaines ont alerté leurs homologues marocaines qui ont a leur tour avisé le commandant de bord, précisait-on de mêmes sources.
Après l'atterrissage de l'avion à Bangor, deux personnes ont été débarquées par les services de sécurité, et l'avion a repris son vol vers Casablanca sans les deux passagers, dont l'identité n'a pas été révélée, selon la MAP.
Les autorités américaines ont affirmé pour leur part qu'un passager avait été retenu pour s'entretenir avec des agents fédéraux. Mais ce passager, Zubar Ghias, un banquier dont on était sans nouvelles depuis samedi dernier, n'a pas été arrêté, selon le FBI.
Selon un détective privé de Chicago, Eddie Rizzo, Zubar Ghias avait appelé sa famille alors qu'il se trouvait dans l'avion et il avait dit à sa femme: "Je suis sur le vol 201 à destination du Maroc. J'ai été capturé par Al-Qaïda, ils veulent que je fasse quelque chose pour eux".
D'après Eddie Rizzo, Zubair Ghias a apparemment utilisé le téléphone mobile d'un autre passager. Eddie Rizzo a expliqué qu'il avait alors alerté le FBI. AP
PORTLAND, Maine (AP) - Un avion de ligne marocain qui effectuait la liaison New York-Casablanca a été contraint de retourner aux Etats-Unis jeudi. Ce déroutement serait dû à une alerte à la bombe ou à la présence à bord d'une personne qui pouvait constituer un risque pour la sécurité, selon des sources contradictoires.
Le Boeing 767 de la Royal Air Maroc (RAM) a atterri en toute sécurité à 23h15 locales sur l'aéroport international de Bangor dans le Maine, à la pointe nord-est des Etats-Unis. L'avion a pu reprendre vendredi matin son vol à destination de Casablanca, avec une arrivée prévue à 13h00 GMT.
Le vol 201 de la RAM avec, selon l'aviation civile américaine, 82 passagers et 10 membres d'équipage à bord, avait décollé de l'aéroport Kennedy de New York à 19h00 locales (0h00 GMT) et était en vol depuis deux heures quand il a reçu une alerte à la bombe, a expliqué Mark Hatfield, un porte-parole de l'Administration de la sécurité des transports (TSA).
Selon ce porte-parole, qui n'a donné aucune autre précision, l'alerte à la bombe a été lancée par un passager à bord de l'appareil. Il a ajouté que les passagers seraient tous interrogés et les bagages fouillés.
Mais Holly Baker, une porte-parole de l'aviation civile américaine pour le secteur de la Nouvelle-Angleterre, a déclaré pour sa part qu'il y avait "une personne à bord dont ils (l'équipage) pensaient qu'il constituait un risque pour la sécurité". Cette porte-parole a ajouté ne rien savoir sur une alerte à la bombe.
Selon l'agence marocaine MAP, citant des responsables de Royal Air Maroc à New York, quelque temps après le décollage de l'avion de New York, une citoyenne américaine, dont l'identité n'a pas été révélée, a appelé les autorités américaines après que son mari l'eut appelée de l'avion.
Jugeant qu'une menace existait a bord de l'avion, les autorités américaines ont alerté leurs homologues marocaines qui ont a leur tour avisé le commandant de bord, précisait-on de mêmes sources.
Après l'atterrissage de l'avion à Bangor, deux personnes ont été débarquées par les services de sécurité, et l'avion a repris son vol vers Casablanca sans les deux passagers, dont l'identité n'a pas été révélée, selon la MAP.
Les autorités américaines ont affirmé pour leur part qu'un passager avait été retenu pour s'entretenir avec des agents fédéraux. Mais ce passager, Zubar Ghias, un banquier dont on était sans nouvelles depuis samedi dernier, n'a pas été arrêté, selon le FBI.
Selon un détective privé de Chicago, Eddie Rizzo, Zubar Ghias avait appelé sa famille alors qu'il se trouvait dans l'avion et il avait dit à sa femme: "Je suis sur le vol 201 à destination du Maroc. J'ai été capturé par Al-Qaïda, ils veulent que je fasse quelque chose pour eux".
D'après Eddie Rizzo, Zubair Ghias a apparemment utilisé le téléphone mobile d'un autre passager. Eddie Rizzo a expliqué qu'il avait alors alerté le FBI. AP