Essaouira, la cité aux dimensions humaines et culturelles, l’une des villes marocaines qui incarnent l’esprit d’un respect total de l’environnement. Essaouira, l’étincelante, la blanche aux contours bleu-ciel, est l’exemple d’un heureux mariage entre le culturel et l’économique. Son Gouverneur en parle.
La Nouvelle Tribune : Pensez-vous que dans une ville comme Essaouira, la culture soit un vecteur économique?
Mr Abdeslem Bekrate :En général, les festivals sont une composante de notre patrimoine. On organise des rencontres culturelles, des festivals de musiques, de chants ou autres, d’abord pour le Marocain et puis pour ceux qui aiment le Maroc ou qui désirent découvrir notre pays. Cet esprit de fête, cet attachement à la joie de vivre, d’offrir et de recevoir, fait partie, depuis toujours de la vie quotidienne des marocains. Il est donc indéniable que la culture a un impact sur l’activité économique en général et touristique en particulier. Des villes comme Essaouira, Marrakech, Fès... sont devenues très connues dans le monde entier à travers les festivals. Les personnes invitées à ces activités culturelles ne découvrent pas uniquement le programme d’un événement culturel, mais se rendent compte par la même occasion de la richesse de plusieurs facettes de notre patrimoine. Et c’est pour nous, l’occasion rêvée de partager notre culture avec l’autre. Comment se situer dans les destinations touristiques? Le tourisme, ce n’est pas uniquement, le soleil, la plage, bref les éléments naturels d’un pays, c’est aussi ce côté animation, festivité. Le tourisme de demain est un tourisme de singularité. On doit valoriser ce qu’on a de particulier et qui nous différencie des autres.
Les festivals s’accompagnent souvent d’une activité commerciale intense, en termes de commerce et de logement.
La ville d’Essaouira, propreté et sécurité.
Si vous interrogez la mémoire des Marocains, vous trouverez certainement que la propreté et la sécurité font partie intégrante de notre culture. Sécurité et propreté c’est l’affaire de tout un chacun. Je saisi l’occasion pour rendre un hommage particulier à la population de la ville d’Essaouira. Je rend hommage également aux services de sécurité et aux agents d’autorité de la ville. J’ai eu l’honneur d’être nommé par Sa Majesté, Gouverneur de cette belle cité et je pars d’une conviction qu’Essaouira est désormais une destination touristique avec un potentiel énorme à dimension humaine et pour maintenir cette réalité, il faut préserver ces deux éléments clef à savoir la sécurité et la propreté. Le Tourisme, c’est d’abord un environnement sain.
Quelles sont les priorités retenues pour la ville d’Essaouira?
Il y a une mise à niveau de la ville afin qu’elle soit en mesure d’accueillir une population touristique qui s’accroît d’année en année. Cette année nous avons eu un été exceptionnel avec des records de fréquentation historiques. Nous sommes en train de nous préparer en terme d’infrastructures au niveau de toute la ville. Le grand projet en cours de réalisation concerne la future station touristique. Sur le plan social, nous avons le logement économique notamment pour les habitants du quartier Melah, quelque chose comme deux mille logements dont six cents seront livrés dans les deux mois à venir. Toujours au niveau socioculturel, spécialement pour les jeunes et dans le cadre du programme de proximité, des terrain de quartier et de médiathèque sont pratiquement disponibles dans presque tous les établissements scolaires. Nous avons installé des centres multimédia dans les foyers de jeunes dans le but de leur faciliter l’apprentissage.
Qu’en est-il de la pêche?
C’est un projet qui me tient personnellement à coeur. La pêche est une activité très importante pour les habitants de la ville. Elle emploie quelque chose comme 900 mille personnes. Malheureusement les unités de conserverie, celles de valorisation des produits de mer ne sont pas à la hauteur des ambitions et des attentes des pêcheurs. Nous essayons de trouver des partenaires qui nous permettront certainement de réconforter l’emploi au niveau de la ville.
La Nouvelle Tribune
La Nouvelle Tribune : Pensez-vous que dans une ville comme Essaouira, la culture soit un vecteur économique?
Mr Abdeslem Bekrate :En général, les festivals sont une composante de notre patrimoine. On organise des rencontres culturelles, des festivals de musiques, de chants ou autres, d’abord pour le Marocain et puis pour ceux qui aiment le Maroc ou qui désirent découvrir notre pays. Cet esprit de fête, cet attachement à la joie de vivre, d’offrir et de recevoir, fait partie, depuis toujours de la vie quotidienne des marocains. Il est donc indéniable que la culture a un impact sur l’activité économique en général et touristique en particulier. Des villes comme Essaouira, Marrakech, Fès... sont devenues très connues dans le monde entier à travers les festivals. Les personnes invitées à ces activités culturelles ne découvrent pas uniquement le programme d’un événement culturel, mais se rendent compte par la même occasion de la richesse de plusieurs facettes de notre patrimoine. Et c’est pour nous, l’occasion rêvée de partager notre culture avec l’autre. Comment se situer dans les destinations touristiques? Le tourisme, ce n’est pas uniquement, le soleil, la plage, bref les éléments naturels d’un pays, c’est aussi ce côté animation, festivité. Le tourisme de demain est un tourisme de singularité. On doit valoriser ce qu’on a de particulier et qui nous différencie des autres.
Les festivals s’accompagnent souvent d’une activité commerciale intense, en termes de commerce et de logement.
La ville d’Essaouira, propreté et sécurité.
Si vous interrogez la mémoire des Marocains, vous trouverez certainement que la propreté et la sécurité font partie intégrante de notre culture. Sécurité et propreté c’est l’affaire de tout un chacun. Je saisi l’occasion pour rendre un hommage particulier à la population de la ville d’Essaouira. Je rend hommage également aux services de sécurité et aux agents d’autorité de la ville. J’ai eu l’honneur d’être nommé par Sa Majesté, Gouverneur de cette belle cité et je pars d’une conviction qu’Essaouira est désormais une destination touristique avec un potentiel énorme à dimension humaine et pour maintenir cette réalité, il faut préserver ces deux éléments clef à savoir la sécurité et la propreté. Le Tourisme, c’est d’abord un environnement sain.
Quelles sont les priorités retenues pour la ville d’Essaouira?
Il y a une mise à niveau de la ville afin qu’elle soit en mesure d’accueillir une population touristique qui s’accroît d’année en année. Cette année nous avons eu un été exceptionnel avec des records de fréquentation historiques. Nous sommes en train de nous préparer en terme d’infrastructures au niveau de toute la ville. Le grand projet en cours de réalisation concerne la future station touristique. Sur le plan social, nous avons le logement économique notamment pour les habitants du quartier Melah, quelque chose comme deux mille logements dont six cents seront livrés dans les deux mois à venir. Toujours au niveau socioculturel, spécialement pour les jeunes et dans le cadre du programme de proximité, des terrain de quartier et de médiathèque sont pratiquement disponibles dans presque tous les établissements scolaires. Nous avons installé des centres multimédia dans les foyers de jeunes dans le but de leur faciliter l’apprentissage.
Qu’en est-il de la pêche?
C’est un projet qui me tient personnellement à coeur. La pêche est une activité très importante pour les habitants de la ville. Elle emploie quelque chose comme 900 mille personnes. Malheureusement les unités de conserverie, celles de valorisation des produits de mer ne sont pas à la hauteur des ambitions et des attentes des pêcheurs. Nous essayons de trouver des partenaires qui nous permettront certainement de réconforter l’emploi au niveau de la ville.
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