Tamazight. Malki lève le pied
L'enseignement du Tamazight dans les écoles publiques avait fait l’objet, en juin 2003, d’un spectaculaire effet d’annonce. Le ministre de l’Education nationale Habib el Malki avait alors affirmé, des trémolos dans la voix, que son département s’engageait à acheter les manuels scolaires de Tamazight, pour les redistribuer gratuitement aux élèves et aux profs. Du coup, cette année… ils sont introuvables. L’académie n’a toujours pas passé commande, et l’imprimeur refuse de les mettre sur le marché. Résultat : les élèves de la seconde promo, comme les profs, travaillent sans manuels… quand ils travaillent. Car le programme d’implantation des cours a pris un retard considérable. Sur 43 écoles prévues dans la région de Marrakech, par exemple, seules 17 en dispensent aujourd’hui. Les problèmes s’amoncellent… et Malki a coupé l’écoute.
telquel
L'enseignement du Tamazight dans les écoles publiques avait fait l’objet, en juin 2003, d’un spectaculaire effet d’annonce. Le ministre de l’Education nationale Habib el Malki avait alors affirmé, des trémolos dans la voix, que son département s’engageait à acheter les manuels scolaires de Tamazight, pour les redistribuer gratuitement aux élèves et aux profs. Du coup, cette année… ils sont introuvables. L’académie n’a toujours pas passé commande, et l’imprimeur refuse de les mettre sur le marché. Résultat : les élèves de la seconde promo, comme les profs, travaillent sans manuels… quand ils travaillent. Car le programme d’implantation des cours a pris un retard considérable. Sur 43 écoles prévues dans la région de Marrakech, par exemple, seules 17 en dispensent aujourd’hui. Les problèmes s’amoncellent… et Malki a coupé l’écoute.
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