Douste-Blazy et à sa compagne, se castagnent à la Mamounia

souss1

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Une étrange affaire étrangère pour Douste-Blazy

Son bref séjour de fin d'année à La Mamounia de Marrakech s'est mal terminé. Et le Palais royal a remboursé à l'hôtel des dégradations imputées au ministre et à sa compagne. Douste conteste tout.
Les quelques jours passés par Douste-Blazy et sa compagne Dominique Cantien dans la suite 312, au troisième étage de La Mamounia, devraient faire date dans l’histoire du Quai d'Orsay. Et ces courtes vacances, suivies d'un départ précipité du couple vers Casablanca, en voiture, le 31 décembre, afin de prendre un avion pour Paris, alimentent les conversations bien au-delà l'élégant ministère des Affaires étrangères.

La raison ? De nombreux dégâts (éléments de décoration, mobilier et peintures dégradés, etc.) que certains responsables de l'hôtel, qui parlent des suites d'une querelle, imputent à Douste-Blazy et à sa compagne. Dégâts évalués à un montant fort élevé : 300 000 dirhams, soit environ 30.000 euros. Une « facture » que le Palais royal a aussitôt réglée à la Mamounia. C'est la tradition, le roi Mohammed VI paie quand, par exemple, les musiciens d'une rock-star en prennent un peu trop à leur aise dans l'hôtel. Mais il n'est pas question de comparer un ministre français en exercice à une vedette du showbiz qui ne représente au mieux qu’elle-même et sa marque de disques
« Le Canard » a interrogé DousteBlazy par lettre, et celui-ci, au téléphone puis par courrier, a fourni sa version des faits. A l'en croire, aucun dégât n'a été commis dans sa chambre » (en fait, le couple occupait une suite, voisine d'un patio). Et le ministre, qui remercie et se dit heureux qu'on lui ait écrit, invoque des rumeurs malveillantes. Puis il transmet, avec sa lettre au « Canard », treize lignes manuscrites du directeur de l'hôtel à l'époque des faits, Robert J. Bergé. Lequel, lui aussi, nie toute dégradation dans la « chambre » du ministre.
Tout le monde
en parle...

Mais il ne s'agit pas de rumeurs coupables, ou de bavardages au café du commerce politique, comme on va le constater. Quelques heures après que Douste-Blazy eut quitté La Mamounia, où les responsables de l'administration établissaient un devis des dégâts, Philippe Faure, l'ambassadeur de France à Rabat, est joint au téléphone sur son lieu de vacances dans l'océan Indien. On lui signale l'incident, et il en informe ses collaborateurs de l'ambassade, restés à Rabat.

Aussitôt averti, Chirac coup de sang dont Douste devra les frais. Villepin, lui, se dit furieux, mais se calme en songeant que Mohammed VI est un France, et que La Mamounia n’est pas un hôtel de New York. Tandis que Sarkozy, qui déteste Douste pour des raisons politiques et personnelles, se réjouit ouvertement.

Au Maroc, où rien de ce qui concerne les hôtes de La Mamounia ne laisse indifférent, on en est presque à plaindre notre ministre-vacancier dans les dîners politiques ou « people » de Rabat. Mêmes remarques ironiques des journalistes et des animateurs de Medi-1, la radio marocaine très écoutée dans les différents pays du Maghreb.

A Paris, dans deux ambassades européennes au moins – et « le canard » a pu le constater plusieurs diplomates sont en partie au courant des malheurs de Douste-Blazy. Et ils en ont informé leurs gouvernements respectifs, histoire de démontrer qu'ils s'intéressent aux aspects les plus variés de la politique étrangère du gouvernement Villepin. Et au prestige international de l'un de ses ministres.

Claude Angeli du (canard enchainé) Hebdomadaire de cette semaine
 
souss1 said:
Une étrange affaire étrangère pour Douste-Blazy

Son bref séjour de fin d'année à La Mamounia de Marrakech s'est mal terminé. Et le Palais royal a remboursé à l'hôtel des dégradations imputées au ministre et à sa compagne. Douste conteste tout.
Les quelques jours passés par Douste-Blazy et sa compagne Dominique Cantien dans la suite 312, au troisième étage de La Mamounia, devraient faire date dans l’histoire du Quai d'Orsay. Et ces courtes vacances, suivies d'un départ précipité du couple vers Casablanca, en voiture, le 31 décembre, afin de prendre un avion pour Paris, alimentent les conversations bien au-delà l'élégant ministère des Affaires étrangères.

La raison ? De nombreux dégâts (éléments de décoration, mobilier et peintures dégradés, etc.) que certains responsables de l'hôtel, qui parlent des suites d'une querelle, imputent à Douste-Blazy et à sa compagne. Dégâts évalués à un montant fort élevé : 300 000 dirhams, soit environ 30.000 euros. Une « facture » que le Palais royal a aussitôt réglée à la Mamounia. C'est la tradition, le roi Mohammed VI paie quand, par exemple, les musiciens d'une rock-star en prennent un peu trop à leur aise dans l'hôtel. Mais il n'est pas question de comparer un ministre français en exercice à une vedette du showbiz qui ne représente au mieux qu’elle-même et sa marque de disques
« Le Canard » a interrogé DousteBlazy par lettre, et celui-ci, au téléphone puis par courrier, a fourni sa version des faits. A l'en croire, aucun dégât n'a été commis dans sa chambre » (en fait, le couple occupait une suite, voisine d'un patio). Et le ministre, qui remercie et se dit heureux qu'on lui ait écrit, invoque des rumeurs malveillantes. Puis il transmet, avec sa lettre au « Canard », treize lignes manuscrites du directeur de l'hôtel à l'époque des faits, Robert J. Bergé. Lequel, lui aussi, nie toute dégradation dans la « chambre » du ministre.
Tout le monde
en parle...

Mais il ne s'agit pas de rumeurs coupables, ou de bavardages au café du commerce politique, comme on va le constater. Quelques heures après que Douste-Blazy eut quitté La Mamounia, où les responsables de l'administration établissaient un devis des dégâts, Philippe Faure, l'ambassadeur de France à Rabat, est joint au téléphone sur son lieu de vacances dans l'océan Indien. On lui signale l'incident, et il en informe ses collaborateurs de l'ambassade, restés à Rabat.

Aussitôt averti, Chirac coup de sang dont Douste devra les frais. Villepin, lui, se dit furieux, mais se calme en songeant que Mohammed VI est un France, et que La Mamounia n’est pas un hôtel de New York. Tandis que Sarkozy, qui déteste Douste pour des raisons politiques et personnelles, se réjouit ouvertement.

Au Maroc, où rien de ce qui concerne les hôtes de La Mamounia ne laisse indifférent, on en est presque à plaindre notre ministre-vacancier dans les dîners politiques ou « people » de Rabat. Mêmes remarques ironiques des journalistes et des animateurs de Medi-1, la radio marocaine très écoutée dans les différents pays du Maghreb.

A Paris, dans deux ambassades européennes au moins – et « le canard » a pu le constater plusieurs diplomates sont en partie au courant des malheurs de Douste-Blazy. Et ils en ont informé leurs gouvernements respectifs, histoire de démontrer qu'ils s'intéressent aux aspects les plus variés de la politique étrangère du gouvernement Villepin. Et au prestige international de l'un de ses ministres.

Claude Angeli du (canard enchainé) Hebdomadaire de cette semaine


C'est le colonisateur qui se permet tout au Maroc. La Mamounia d'ailleurs appartient a des francais. Tout comme la majorite des sites touristiques de la ville ocre..Marrakeche st devenu une metropole francaise au coeur du Maroc..meme le festival du cinema tres lucratif a Marrakech appartient aux francais.....et quqand mon cousin demande un Visa pour aller faire un stage en France, on le lui refuse car zaama zaama les maghrebins sont des casseurs..
 
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