Talalit
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Déclaration de Tamaynut-Ifni
La scolarisation au Maroc "inutile"
La population des Aït Ba Amran a cru que l’année scolaire qui vient de commencer allait apporter une solution nouvelle qui mettrait fin à leurs souffrances qui durent depuis des décennies. L’un des problèmes cruciaux que le makhzen ne souhaite pas encore traiter avec sérieux et responsabilité reste, indubitablement, celui de l’école publique. Laquelle constitue l’une des nécessités primordiales de la vie humaine, en premier lieu, du développement socio-économique avenir de toute la région en second lieu.
Malgré les slogans du makhzen, par l’entremise de ses télévisions et radios, en faveur de la scolarisation pour tous et, notamment pour la fille rurale, la plupart des enfants des résistants et de l’armée de libération ne trouve aujourd’hui de place dans les rares écoles et collèges plantés hasardeusement dans la région. ils ne peuvent suivre leurs études faute d’internats à même d’héberger l’ensemble des filles et garçons qui viennent de loin mais aussi à cause d’une politique défavorable et non équitable eu égard aux enfants de la région.
L’exclusion est plus notable lorsqu’il s’agit des filles qui ont pu passé le stade du primaire. Bon nombre d’entre elles étaient obligé à abandonner. Les statistiques concernant le collège «El Maghrib el arabi» (littéralement: Le Maghreb Arabe!!) à Imestiten et le lycée d’Aït Ba Amran à Tighwza sont éloquentes en matière d’abandon. Mais ce qui est extravagant et regrettable c’est la situation que vivent les élèves à Tighwza (Aït El Khems) pour la deuxième année consécutive la crise se prolonge à cause des travaux de construction et d’équipement de l’internat qui se perpétuent et dont l’achèvement été prévu pour le début de cette année scolaire. Ces élèves, qui viennent de plus de 30 Km, s’entassent aujourd’hui dans la seule maison de bienfaisance disponible et dans des conditions d’insalubrité et de promiscuité insupportables.
Pour palier à cette situation les parents d’élèves se trouvent contraints d'employer leurs maigres revenus à louer des chambres pour leurs progénitures. La pauvreté, le chômage et les années de sécheresse successives qu'a connu la région ne permettent pas à une importante frange de recourir à ce palliatif "luxueux" et l’appréhension de la pédophilie dissuade davantage les parents a y recourir.
Ces phénomènes ne se rencontrent qu’au Maroc "inutile" dont fait partie la région des AïtBa Amran car très loin du Maroc "utile" de Fez et de Moulay Yaaqoub où les ouvertures et les inauguration se succèdent et se multiplient.
Abdallah DERHM
(Président de Tamaynut-Ifni)
La scolarisation au Maroc "inutile"
La population des Aït Ba Amran a cru que l’année scolaire qui vient de commencer allait apporter une solution nouvelle qui mettrait fin à leurs souffrances qui durent depuis des décennies. L’un des problèmes cruciaux que le makhzen ne souhaite pas encore traiter avec sérieux et responsabilité reste, indubitablement, celui de l’école publique. Laquelle constitue l’une des nécessités primordiales de la vie humaine, en premier lieu, du développement socio-économique avenir de toute la région en second lieu.
Malgré les slogans du makhzen, par l’entremise de ses télévisions et radios, en faveur de la scolarisation pour tous et, notamment pour la fille rurale, la plupart des enfants des résistants et de l’armée de libération ne trouve aujourd’hui de place dans les rares écoles et collèges plantés hasardeusement dans la région. ils ne peuvent suivre leurs études faute d’internats à même d’héberger l’ensemble des filles et garçons qui viennent de loin mais aussi à cause d’une politique défavorable et non équitable eu égard aux enfants de la région.
L’exclusion est plus notable lorsqu’il s’agit des filles qui ont pu passé le stade du primaire. Bon nombre d’entre elles étaient obligé à abandonner. Les statistiques concernant le collège «El Maghrib el arabi» (littéralement: Le Maghreb Arabe!!) à Imestiten et le lycée d’Aït Ba Amran à Tighwza sont éloquentes en matière d’abandon. Mais ce qui est extravagant et regrettable c’est la situation que vivent les élèves à Tighwza (Aït El Khems) pour la deuxième année consécutive la crise se prolonge à cause des travaux de construction et d’équipement de l’internat qui se perpétuent et dont l’achèvement été prévu pour le début de cette année scolaire. Ces élèves, qui viennent de plus de 30 Km, s’entassent aujourd’hui dans la seule maison de bienfaisance disponible et dans des conditions d’insalubrité et de promiscuité insupportables.
Pour palier à cette situation les parents d’élèves se trouvent contraints d'employer leurs maigres revenus à louer des chambres pour leurs progénitures. La pauvreté, le chômage et les années de sécheresse successives qu'a connu la région ne permettent pas à une importante frange de recourir à ce palliatif "luxueux" et l’appréhension de la pédophilie dissuade davantage les parents a y recourir.
Ces phénomènes ne se rencontrent qu’au Maroc "inutile" dont fait partie la région des AïtBa Amran car très loin du Maroc "utile" de Fez et de Moulay Yaaqoub où les ouvertures et les inauguration se succèdent et se multiplient.
Abdallah DERHM
(Président de Tamaynut-Ifni)