Des militaires membres de la Mission de l'ONU au Sahara occidental (Minurso) sont responsables d'avoir recouvert de graffitis les murs d'un site préhistorique où se trouvent des représentations vieilles de près de 6 000 ans, selon le quotidien britannique The Times, qui cite une étude menée par deux univeristaires.
Beaucoup des auteurs, qui sont censés surveiller le cessez-le-feu en vigueur entre le Maroc et le Front polisario, n'ont pas hésité à signer et dater leurs tags, note le quotidien. "Un casque bleu croate a gribouillé 'Petar CroArmy' sur la roche. Un autre a fait un graffiti en cyrillique (...)'Mahmoud' d'Egypte a laissé sa marque et 'Ibrahim' a laissé son nom et son numéro sur une peinture préhistorique d'une girafe", peut-on lire dans l'article."J'ÉTAIS CONSTERNÉ"
Le site vandalisé, connu sous le nom de Montagne du diable, est considéré comme sacré par les Sahraouis. Les auteurs de l'étude qui a mis au jour l'étendue du vandalisme imputé aux forces onusiennes soulignent que ce genre de comportement est désormais commun au sein de la Minurso, en dépit de la législation en la matière, particulièrement la Convention pour la protection de la propriété culturelle en cas de conflit armé, signée en 1954. Ils concluent leur rapport, cité par The Times, en expliquant que "le personnel de la Minurso a largement contribué aux dégâts matériels dans les sites archéologiques".
"J'étais consterné. On aurait pu penser que certains d'entre eux auraient été mieux éduqués. Ce sont des officiers, pas des seconde classe", a affirmé Julian Harston, représentant spécial de l'ONU au Sahara occidental, assurant que les coupables seront sanctionnés et renvoyés dans leur pays d'origine.
Cette affaire vient s'ajouter à la liste de cas similaires mêlant des missions de l'ONU en Afrique, notamment en Côte d'Ivoire, en Erythrée, au Burundi, au Soudan, au Liberia et surtout en République démocratique du Congo (RDC), où des personnels de la Mission des Nations unies en RDC (Monuc) avaient été impliqués dans 140 cas d'allégations sur des abus d'exploitation sexuelle entre décembre 2004 et août 2006.
LeMonde.fr
Beaucoup des auteurs, qui sont censés surveiller le cessez-le-feu en vigueur entre le Maroc et le Front polisario, n'ont pas hésité à signer et dater leurs tags, note le quotidien. "Un casque bleu croate a gribouillé 'Petar CroArmy' sur la roche. Un autre a fait un graffiti en cyrillique (...)'Mahmoud' d'Egypte a laissé sa marque et 'Ibrahim' a laissé son nom et son numéro sur une peinture préhistorique d'une girafe", peut-on lire dans l'article."J'ÉTAIS CONSTERNÉ"
Le site vandalisé, connu sous le nom de Montagne du diable, est considéré comme sacré par les Sahraouis. Les auteurs de l'étude qui a mis au jour l'étendue du vandalisme imputé aux forces onusiennes soulignent que ce genre de comportement est désormais commun au sein de la Minurso, en dépit de la législation en la matière, particulièrement la Convention pour la protection de la propriété culturelle en cas de conflit armé, signée en 1954. Ils concluent leur rapport, cité par The Times, en expliquant que "le personnel de la Minurso a largement contribué aux dégâts matériels dans les sites archéologiques".
"J'étais consterné. On aurait pu penser que certains d'entre eux auraient été mieux éduqués. Ce sont des officiers, pas des seconde classe", a affirmé Julian Harston, représentant spécial de l'ONU au Sahara occidental, assurant que les coupables seront sanctionnés et renvoyés dans leur pays d'origine.
Cette affaire vient s'ajouter à la liste de cas similaires mêlant des missions de l'ONU en Afrique, notamment en Côte d'Ivoire, en Erythrée, au Burundi, au Soudan, au Liberia et surtout en République démocratique du Congo (RDC), où des personnels de la Mission des Nations unies en RDC (Monuc) avaient été impliqués dans 140 cas d'allégations sur des abus d'exploitation sexuelle entre décembre 2004 et août 2006.
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