La ligue amazighe des droits humains, une ONG qui a fait de la défense des droits de l’homme sa raison d’être, suit avec une très grande inquiétude le cycle répétitif des interdictions des prénoms amazighs par le ministère de l’Intérieur et le haut comité de l’état civil.
Le dernier cas est celui de SIFAW, le dernier-né de M. Mohamed OUAMMI, dans la commune Beni Tijit, province de Figuig.
Bien que M. Bouzoubaâ, le ministre marocain de la Justice, ait pris l’engagement solennel, devant la 36e réunion du comité onusien des droits économiques, sociaux et culturels à Genève, d’annuler sur-le-champ la circulaire ministérielle interdisant les prénoms amazighs, l’on ne peut malheureusement que constater qu’il n’en est rien.
Eu égard à cette situation de non-respect du droit humain le plus élémentaire, la Ligue amazighe des droits humains tient à rappeler :
1)- que les décisions d’interdiction des prénoms amazighes sont injustes, iniques et visent une seule et unique chose : renforcer le racisme et la discrimination envers le peuple autochtone amazigh.
2)- que l’ensemble de ces décisions d’interdiction sont en contradiction flagrante avec un nombre important de chartes, de conventions et de pactes internationaux des droits humains que le Maroc a pourtant ratifiés, notamment :
* les articles 3 et 6 de la charte internationale des droits humains.
• l’article 24 du pacte international sur les droits civique et politique ratifié par le Maroc le 3 Mai 1979 et publié dans le journal officiel, numéro 3525.
• les articles 2 et 8 de la convention internationale des droits de l’enfant ratifiée par le Maroc le 21 Juin 1993 et publié dans le journal officiel, numéro 4440.
3)-que l’Etat marocain doit d’invalider, immédiatement et définitivement, toutes les procédures d’interdiction frappant les prénoms amazighs. Pour que, enfin, il se conforme aux dernières recommandations du comité onusien des droits économiques, sociaux et culturels qui lui a recommandé clairement l’annulation pure et simple de la circulaire du ministère de l’intérieur interdisant les prénoms amazighs.
4)- son soutien indéfectible envers tous les parents, les enfants et les familles, victimes de ces décisions honteuses. En même temps, elle les encourage à plus de résistance, de vigilance et de mobilisation et leur demande d’envoyer des lettres de protestation à toutes les institutions et les instances dont : le cabinet royal, Diwan Almadalim, l’institut royal de la culture amazighe, le conseil consultatif des droits de l’homme, le conseil des droits de l’homme, le haut commissariat pour les droits de l’homme, Amnesty International, Human Rights Watch, la fédération internationale des droits de l’homme…
5)- que le Haut comité de l’état civil présidé par l’historien du royaume, M. Ben Mansour, par son entêtement incompréhensible à interdire au peuple amazigh l’emploi des prénoms de ses ancêtres, il porte un coup à l’image extérieure de notre pays, surtout chez les grandes organisations des droits humains. Qu’il en assume l’entière responsabilité !
La ligue amazighe des droits humains
B.P 157 Taghjijt 81150 Guelmim-Maroc
Tél : 0021261109677 / 0021272130067
Fax : 0021228789426
E-mail : ladh_maroc@yahoo.fr
Le dernier cas est celui de SIFAW, le dernier-né de M. Mohamed OUAMMI, dans la commune Beni Tijit, province de Figuig.
Bien que M. Bouzoubaâ, le ministre marocain de la Justice, ait pris l’engagement solennel, devant la 36e réunion du comité onusien des droits économiques, sociaux et culturels à Genève, d’annuler sur-le-champ la circulaire ministérielle interdisant les prénoms amazighs, l’on ne peut malheureusement que constater qu’il n’en est rien.
Eu égard à cette situation de non-respect du droit humain le plus élémentaire, la Ligue amazighe des droits humains tient à rappeler :
1)- que les décisions d’interdiction des prénoms amazighes sont injustes, iniques et visent une seule et unique chose : renforcer le racisme et la discrimination envers le peuple autochtone amazigh.
2)- que l’ensemble de ces décisions d’interdiction sont en contradiction flagrante avec un nombre important de chartes, de conventions et de pactes internationaux des droits humains que le Maroc a pourtant ratifiés, notamment :
* les articles 3 et 6 de la charte internationale des droits humains.
• l’article 24 du pacte international sur les droits civique et politique ratifié par le Maroc le 3 Mai 1979 et publié dans le journal officiel, numéro 3525.
• les articles 2 et 8 de la convention internationale des droits de l’enfant ratifiée par le Maroc le 21 Juin 1993 et publié dans le journal officiel, numéro 4440.
3)-que l’Etat marocain doit d’invalider, immédiatement et définitivement, toutes les procédures d’interdiction frappant les prénoms amazighs. Pour que, enfin, il se conforme aux dernières recommandations du comité onusien des droits économiques, sociaux et culturels qui lui a recommandé clairement l’annulation pure et simple de la circulaire du ministère de l’intérieur interdisant les prénoms amazighs.
4)- son soutien indéfectible envers tous les parents, les enfants et les familles, victimes de ces décisions honteuses. En même temps, elle les encourage à plus de résistance, de vigilance et de mobilisation et leur demande d’envoyer des lettres de protestation à toutes les institutions et les instances dont : le cabinet royal, Diwan Almadalim, l’institut royal de la culture amazighe, le conseil consultatif des droits de l’homme, le conseil des droits de l’homme, le haut commissariat pour les droits de l’homme, Amnesty International, Human Rights Watch, la fédération internationale des droits de l’homme…
5)- que le Haut comité de l’état civil présidé par l’historien du royaume, M. Ben Mansour, par son entêtement incompréhensible à interdire au peuple amazigh l’emploi des prénoms de ses ancêtres, il porte un coup à l’image extérieure de notre pays, surtout chez les grandes organisations des droits humains. Qu’il en assume l’entière responsabilité !
La ligue amazighe des droits humains
B.P 157 Taghjijt 81150 Guelmim-Maroc
Tél : 0021261109677 / 0021272130067
Fax : 0021228789426
E-mail : ladh_maroc@yahoo.fr