Ch'an ik'ttaâ'n im'akern

Dda_bihi

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<TABLE cellSpacing=0 cellPadding=0 width="98%" border=0><TBODY><TR><TD width="100%"></TD></TR><TR><TD></TD></TR><TR><TD width="100%">Que s¹est-il passé exactement à Air Sénégal International (ASI) pour que le gouvernement sénégalais décide de reprendre en main la gestion de la compagnie, confiée depuis 2001 à la Royal Air Maroc ?

Selon la RAM, «en dépit des améliorations apportées par le plan de redressement, ASI a dû faire face, en mars 2007, à une importante crise sociale. C¹est dans ce contexte que la RAM avait proposé aux hautes autorités sénégalaises, en avril, plusieurs scenarios de sortie de crise parmi lesquels figurait la reprise, par la partie sénégalaise, de la majorité dans le capital, ainsi que la gestion de la compagnie» où elle détenait 51% du capital.
Mais, c¹est un autre son de cloche qui est avancé par le quotidien sénégalais «Wal Fadjri» qui, dans son édition du 31 octobre, précisait que «le plan de sortie de crise d¹Air Sénégal International concocté par l¹Etat du Sénégal et la RAM, n¹a finalement pas permis à cette dernière de sortir de la zone de turbulences». Le quotidien de Dakar affirme que «le déficit de la compagnie s¹accentuait pour atteindre 12 milliards de francs CFA», contrairement à ce que prétend la RAM qui annonce que «l¹exploitation de la compagnie a renoué avec les bénéfices depuis juin 2007».
Toujours selon la partie sénégalaise, «cette situation de faillite de la compagnie est due à la gestion d¹ASI par la partie marocaine qui a engendré des pertes cumulées estimées à près de 12 milliards de francs CFA au 31 décembre 2006 et plus de 11 milliards pour le seul exercice de 2006».
Pourtant, la compagnie présentée comme un modèle de coopération entre deux pays africains était florissante à ses débuts en assurant la desserte de plusieurs pays ouest-africains et d¹Europe. Elle avait même été sacrée meilleure compagnie africaine en 2003 !
À en croire Farba Senghor, le ministre des Transports terrestres et aériens du Sénégal, les pertes sont dues à des factures tardives de la RAM des exercices précédents non provisionnées par ASI alors que les états financiers étaient régulièrement approuvés par le conseil d¹administration. Ainsi, il apparaît clairement que la gestion par la RAM de l¹ASI est responsable de la débâcle de la compagnie sénégalaise, ce qui a poussé le Sénégal à entreprendre «la recapitalisation de la société en y injectant la somme de 24 milliards de francs CFA, ce qui lui permettra de disposer de 75% des actions, contre 25% pour la partie marocaine».
Cette mesure doit prendre effet le 5 novembre lors d¹une réunion de la commission mixte entre les deux pays, au cours de laquelle sera examinée également la question du maintien ou non du partenariat technique entre les deux compagnies, après l¹échec du partenariat relatif à la gestion.

A.B.


</TD></TR></TBODY></TABLE>
 
Re : Ch'an ik'ttaâ'n im'akern

Air Sénégal a certes été une mauvaise affaire dans laquelle a investit la RAM. Toutes les tentatives de redressement ont été couronnées d'échec, mais ils sont quand même arrivés à limiter les dégats par la reprise de l'état du sénégal de la majorité du capital.
 
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