[size=large][color=0066FF]Ayad rend hommage à Mririda [/color][/size]
[size=medium][color=990000]Mririda n Ayt 3t't'iq, (tribu) Infd'wak [région/tamnad't Dmnat][/color][/size]
Hayet Ayad a prêté sa voix, l'espace d'un spectacle, pour incarner une jeune femme berbère de la vallée de la Haute Tassaout, Mririda Naït Atik. Au théâtre 121 de l'ICF, une assistance fournie a suivi Ayad la Kabyle, devenue Mririda la « chelha », dans toutes ses émotions, ses tourments, ses rêves et ses inspirations. Et c'est en remontant aux écrits de René Euloge, instituteur dans les années 20 dans le Haut Atlas, que Ayed a découvert ce patrimoine inédit. C'est que Euloge, après avoir fait connaissance de Mririda, transcrira des années plus tard, les poèmes et autres chants de la Berbère, pour la postérité.
Le spectacle superpose le chant de Hayet en berbère et sa narration en langue française. Le tout dans un décor du Haut Atlas conçu par Christian Zagaria, l'info-scéno-plasticien de service. Si la voix de Ayad est impressionnante et s'inscrit parfaitement dans le registre du chant traditionnel propre à la culture musicale berbère, la narration par contre, frappe par sa monotonie. Les ambiances se répètent (peut-être à cause du one man show de Hayet) et le passage du berbère au français donne l'âpre impression de vouloir absolument traduire toute phrase chantée dans la langue de Molière.
Reste la voix de Ayad, magistrale. Et pour cause, au cours de ses quinze années de carrière, la chanteuse s'est frotté à différents répertoires : espagnol dans « Du désert d'Orient aux jardins d'Espagne » ou égyptien dans « Mawal » avec l'orchestre arabo- andalou de Fès. Ce qui légitime sa démarche de conciliation et de tolérance entre les deux rives de la Méditerranée malgré toutes ses imperfections.
H. H.
[size=medium][color=009900]ssfld[/color][/size]:
http://www.hayet-ayad.com/audio/tassaout02.htm
ah'wac n Infd'wak
http://imurig.c.la
aghbalu:
http://www.lejournal-hebdo.com/article.php3?id_article=5747
[ Edité par idir le 7/11/2005 20:29 ]
[size=medium][color=990000]Mririda n Ayt 3t't'iq, (tribu) Infd'wak [région/tamnad't Dmnat][/color][/size]

Hayet Ayad a prêté sa voix, l'espace d'un spectacle, pour incarner une jeune femme berbère de la vallée de la Haute Tassaout, Mririda Naït Atik. Au théâtre 121 de l'ICF, une assistance fournie a suivi Ayad la Kabyle, devenue Mririda la « chelha », dans toutes ses émotions, ses tourments, ses rêves et ses inspirations. Et c'est en remontant aux écrits de René Euloge, instituteur dans les années 20 dans le Haut Atlas, que Ayed a découvert ce patrimoine inédit. C'est que Euloge, après avoir fait connaissance de Mririda, transcrira des années plus tard, les poèmes et autres chants de la Berbère, pour la postérité.
Le spectacle superpose le chant de Hayet en berbère et sa narration en langue française. Le tout dans un décor du Haut Atlas conçu par Christian Zagaria, l'info-scéno-plasticien de service. Si la voix de Ayad est impressionnante et s'inscrit parfaitement dans le registre du chant traditionnel propre à la culture musicale berbère, la narration par contre, frappe par sa monotonie. Les ambiances se répètent (peut-être à cause du one man show de Hayet) et le passage du berbère au français donne l'âpre impression de vouloir absolument traduire toute phrase chantée dans la langue de Molière.
Reste la voix de Ayad, magistrale. Et pour cause, au cours de ses quinze années de carrière, la chanteuse s'est frotté à différents répertoires : espagnol dans « Du désert d'Orient aux jardins d'Espagne » ou égyptien dans « Mawal » avec l'orchestre arabo- andalou de Fès. Ce qui légitime sa démarche de conciliation et de tolérance entre les deux rives de la Méditerranée malgré toutes ses imperfections.
H. H.
[size=medium][color=009900]ssfld[/color][/size]:
http://www.hayet-ayad.com/audio/tassaout02.htm
ah'wac n Infd'wak
http://imurig.c.la
aghbalu:
http://www.lejournal-hebdo.com/article.php3?id_article=5747
[ Edité par idir le 7/11/2005 20:29 ]