COMMUNIQUE
Dans le cadre de la mise en application de son programme annuel, l’Association Afrak Masst a organisée une semaine culturelle TAFSUT N MASST sous le thème «*pour une réconciliation avec l’identité et la culture amazighes*», du 7 au 15 avril. Cette grande manifestation s’est déroulée sous formes de conférences diversifiées auxquelles ont pris part*:
- M. Ahmed Assid, de l’ircam, qui a abordé l’amazighité et l’amendement constitutionnel,
- M. Mohamed Bassir, enseignant universitaire à la faculté des lettres d’Agadir, sur l’Islam et les imazighen,
- M. Lahoucine Jouhadi, enseignant chercheur, qui a parlé l’islam et l’amazighité du point de vue des historiens,
- M. Abdellah Elmountassir, enseignant à la faculté des lettres d’Agadir, qui a soulevé les problématiques et les questions que posent l’enseignement de l’amazighe,
- M. Mehdi Iazzi, enseignant chercheur au CAL (ircam) dont la conférence a porté sur l’amazighité*: gestion structurelle et gestion politique.
En plus d’une table ronde sur le patrimoine amazighe et les moyens de sa protection, suite à la après que M. Ahmed Saber, doyen de la faculté des lettres d’Agadir, s’est désisté pour des raisons contraignantes, deux sessions de formation ont été organisées*: la première sur la langue amazighe, encadrée par H. Boutssàid, H. Bourkàa et L. Azlay, de l’association Afrak*; la deuxième par le Collectif Azayku des associations amazighes, encadrée par M. Hassan Bella.
Durant toutes ces journées, le public venu nombreux de Masst et d’ailleurs a eu rendez-vous avec l’exposition du livre, des articles de céramique en calligraphies tifinagh et des mémoires de licences et des thèses réalisées sur l’histoire, la littérature, la géographie, la culture amazighes de Masst.
La semaine culturelle TAfsut n Masst s’est clôturée avec une soirée musicale et poètique où se sont illustrés la troupe Ahyyad Asays Masst, la troupe Ahyyad pour enfants de l’association TIkiwt Masst, le groupe Tafsut et la troupe musicale Afrak.
Cette manifestation a été une occasion propice aux imazighen pour mettre le point sur les étapes de la lutte pour la cause amazighe, cause juste et démocratique, qui œuvre pour la reconnaissance pleine et entière de l’amazighité dans toutes ses dimensions.
A cette occasion, nous annonçons à l’opinion publique*:
1- la dénonciation*de :
- la continuité de la discrimination à l’égard de tamazight et sa marginalisation dans les mass média et l’enseignement,
- l’interdiction qui frappe encore les prénoms amazighes,
- la déclaration irresponsable du délégué du ministre de l’éducation nationale à Lexmissat,
- la politique hostile des ennemis de l’intégrité territoriale et la discrimination systématique du makhzen dans les provinces sahariennes,
- l’exploitation et l’instrumentalisation électoraliste de tamazight par certains partis politiques.
2- notre soutien*:
Au MCA dans les facultés et universités marocaines, notamment ce qu’ont subi les étudiants à la faculté d’Agadir.
3- et nous revendiquons, au niveau
* constitutionnel*:
- la constitutionnalisation et l’officialisation de tamazight et la nécessité d’un dispositif réglementaire en vue d’appliquer et d’opérationnaliser cette décision,
* de l’enseignement*:
- la révision des programmes scolaires en vue d’éliminer toutes formes de discrimination, des contre vérités et des appellations racistes du genre «*Maghreb arabe*», «*dahir berbère*»,…
- l’organisation de sessions de formation élargies et la prise de sanctions strictes contre toute personne entravant leur déroulement,
- l’adoption de lois linguistiques claires qui déterminent les fonctions de la langues amazighes et les diplômes des lauréats et qui leur assurent un meilleur accès au marché de l’emploi*,
- l’intégration des concepts des droits de l’homme dans les programmes scolaires,
- l’approfondissement des concepts de l’éducation à la citoyenneté à tous les niveaux et cycles de l’enseignement pour mieux renforcer la conscience nationale de nos concitoyens,
- la création de départements spécialisés en langue, culture et civilisation amazighe en y facilitant l’accès,
- la nécessité de l’utilisation de l’alphabet tifinagh pour écrire les appellations des établissements scolaires publics et privés ainsi que dans l’étiquetage et la signalisation routière.
* des mass média*:
- nous appelons le ministère de tutelle à revoir sa politique discriminatoire à l’égard de tamazight et à mettre fin à la folklorisation de tamazight, pour une meilleure réhabilitaion de l’amazighité dans la presse écrite et l’audiovisuel,
- la nécessité de soutenir la presse amazighe, d’améliorer la situation matérielle des journalistes amazighe et de les doter d’une formation solide,
- la création d’une chaîne télévisée amazighe.
* de la justice*:
- l’abrogation de toutes les lois interdisant l’usage de la langue amazighe aux tribunaux, mettant un terme à cette discrimination qui flagrante contre les amazighes et bafoue leur droits fondamentaux,
- l’intégration d’une filière relative au droit coutumier amazighe dans l’institut national des études juridiques,
- la création d’un observatoire national amazighe pour relever toutes les entraves à l’égard de tamazight.
* de l’administration*:
- l’abrogation de toutes les lois interdisant les prénoms amazighes,
- l’adoption de l’amazighe comme moyen de communication au sein des administrations marocaines,
- l’adoption officielle du 14 janvier, 1er jour de l’an amazighe, comme jour férié pour tous les établissements et administrations marocains.
Dans le cadre de la mise en application de son programme annuel, l’Association Afrak Masst a organisée une semaine culturelle TAFSUT N MASST sous le thème «*pour une réconciliation avec l’identité et la culture amazighes*», du 7 au 15 avril. Cette grande manifestation s’est déroulée sous formes de conférences diversifiées auxquelles ont pris part*:
- M. Ahmed Assid, de l’ircam, qui a abordé l’amazighité et l’amendement constitutionnel,
- M. Mohamed Bassir, enseignant universitaire à la faculté des lettres d’Agadir, sur l’Islam et les imazighen,
- M. Lahoucine Jouhadi, enseignant chercheur, qui a parlé l’islam et l’amazighité du point de vue des historiens,
- M. Abdellah Elmountassir, enseignant à la faculté des lettres d’Agadir, qui a soulevé les problématiques et les questions que posent l’enseignement de l’amazighe,
- M. Mehdi Iazzi, enseignant chercheur au CAL (ircam) dont la conférence a porté sur l’amazighité*: gestion structurelle et gestion politique.
En plus d’une table ronde sur le patrimoine amazighe et les moyens de sa protection, suite à la après que M. Ahmed Saber, doyen de la faculté des lettres d’Agadir, s’est désisté pour des raisons contraignantes, deux sessions de formation ont été organisées*: la première sur la langue amazighe, encadrée par H. Boutssàid, H. Bourkàa et L. Azlay, de l’association Afrak*; la deuxième par le Collectif Azayku des associations amazighes, encadrée par M. Hassan Bella.
Durant toutes ces journées, le public venu nombreux de Masst et d’ailleurs a eu rendez-vous avec l’exposition du livre, des articles de céramique en calligraphies tifinagh et des mémoires de licences et des thèses réalisées sur l’histoire, la littérature, la géographie, la culture amazighes de Masst.
La semaine culturelle TAfsut n Masst s’est clôturée avec une soirée musicale et poètique où se sont illustrés la troupe Ahyyad Asays Masst, la troupe Ahyyad pour enfants de l’association TIkiwt Masst, le groupe Tafsut et la troupe musicale Afrak.
Cette manifestation a été une occasion propice aux imazighen pour mettre le point sur les étapes de la lutte pour la cause amazighe, cause juste et démocratique, qui œuvre pour la reconnaissance pleine et entière de l’amazighité dans toutes ses dimensions.
A cette occasion, nous annonçons à l’opinion publique*:
1- la dénonciation*de :
- la continuité de la discrimination à l’égard de tamazight et sa marginalisation dans les mass média et l’enseignement,
- l’interdiction qui frappe encore les prénoms amazighes,
- la déclaration irresponsable du délégué du ministre de l’éducation nationale à Lexmissat,
- la politique hostile des ennemis de l’intégrité territoriale et la discrimination systématique du makhzen dans les provinces sahariennes,
- l’exploitation et l’instrumentalisation électoraliste de tamazight par certains partis politiques.
2- notre soutien*:
Au MCA dans les facultés et universités marocaines, notamment ce qu’ont subi les étudiants à la faculté d’Agadir.
3- et nous revendiquons, au niveau
* constitutionnel*:
- la constitutionnalisation et l’officialisation de tamazight et la nécessité d’un dispositif réglementaire en vue d’appliquer et d’opérationnaliser cette décision,
* de l’enseignement*:
- la révision des programmes scolaires en vue d’éliminer toutes formes de discrimination, des contre vérités et des appellations racistes du genre «*Maghreb arabe*», «*dahir berbère*»,…
- l’organisation de sessions de formation élargies et la prise de sanctions strictes contre toute personne entravant leur déroulement,
- l’adoption de lois linguistiques claires qui déterminent les fonctions de la langues amazighes et les diplômes des lauréats et qui leur assurent un meilleur accès au marché de l’emploi*,
- l’intégration des concepts des droits de l’homme dans les programmes scolaires,
- l’approfondissement des concepts de l’éducation à la citoyenneté à tous les niveaux et cycles de l’enseignement pour mieux renforcer la conscience nationale de nos concitoyens,
- la création de départements spécialisés en langue, culture et civilisation amazighe en y facilitant l’accès,
- la nécessité de l’utilisation de l’alphabet tifinagh pour écrire les appellations des établissements scolaires publics et privés ainsi que dans l’étiquetage et la signalisation routière.
* des mass média*:
- nous appelons le ministère de tutelle à revoir sa politique discriminatoire à l’égard de tamazight et à mettre fin à la folklorisation de tamazight, pour une meilleure réhabilitaion de l’amazighité dans la presse écrite et l’audiovisuel,
- la nécessité de soutenir la presse amazighe, d’améliorer la situation matérielle des journalistes amazighe et de les doter d’une formation solide,
- la création d’une chaîne télévisée amazighe.
* de la justice*:
- l’abrogation de toutes les lois interdisant l’usage de la langue amazighe aux tribunaux, mettant un terme à cette discrimination qui flagrante contre les amazighes et bafoue leur droits fondamentaux,
- l’intégration d’une filière relative au droit coutumier amazighe dans l’institut national des études juridiques,
- la création d’un observatoire national amazighe pour relever toutes les entraves à l’égard de tamazight.
* de l’administration*:
- l’abrogation de toutes les lois interdisant les prénoms amazighes,
- l’adoption de l’amazighe comme moyen de communication au sein des administrations marocaines,
- l’adoption officielle du 14 janvier, 1er jour de l’an amazighe, comme jour férié pour tous les établissements et administrations marocains.