Talalit
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Le Mouvement amazigh s’exprime dans les rues d’Imteghren...
Le 1er mai 2006
A Tamazgha Occidentale, ces dernières années le 1er mai a été toujours une occasion où des militants du Mouvement amazigh sortent dans la rue pour s’exprimer. L’on peut dire que les carrés formés par les militants amazighs sont noyés dans la masse du reste des manifestants qui sortent à l’appel des syndicats et qui viennent célébrer la fête du travail.
Cette année encore, plusieurs villes ont vu défiler Imazighen. Il est à noter, cependant, que l’"élite" amazighe de Rabat n’a pas été vue, cette fois-ci, dans les rues de la capitale de l’Etat marocain. L’on se demande pourquoi cette absence !? Peut-être que les militants comptaient sur l’Ircam pour l’organisation de la manifestation !?
Parmi les villes qui ont vu des militants amazighs sortir dans la rue, il y a Imteghren. Des militants indépendants ont sillonné les rues de la ville pendant plus de deux heures (de 16h00 à 18h30) en scandant des slogans qui réclament l’officialisation de tamazight tel "tamazight nationale, elle sera officielle". Bien qu’encerclés par un arsenal important des forces d’oppression, les jeunes amazighs d’Imteghren et la région ont fustigé le pouvoir marocain en l’accusant d’être le responsable des malheurs qui frappent Imazighen. Ainsi, ont-ils, par exemple, scandé "A lmexzen a bu tillas, baraka n tkerkas" (= pouvoir obscurantiste, y en a marre des mensonges).
Les marcheurs ont également dénoncé l’Institut royal pour l’amazighité qui est une institution étatique dont le but, selon les manifestants, est d’asphyxier l’action du Mouvement amazigh qui est d’essence autonome et démocratique. Les manifestants ont scandé le slogan suivant : "IRCAM makhzénien est récupération et déshonneur".
Au risque de nous répéter, nous restons convaincus que le Mouvement amazigh doit arriver à organiser, de manière indépendante, des manifestations publiques, en dehors du 1er mai.
C’est dans la rue, sans se noyer dans d’autres "causes", que le mouvement amazigh doit s’exprimer : cela permettra au Mouvement d’évaluer son audience auprès de la société civile mais aussi sa capacité de mobilisation.
Ufrin
(Aghbalu: www.tamazgha.fr)
Le 1er mai 2006
A Tamazgha Occidentale, ces dernières années le 1er mai a été toujours une occasion où des militants du Mouvement amazigh sortent dans la rue pour s’exprimer. L’on peut dire que les carrés formés par les militants amazighs sont noyés dans la masse du reste des manifestants qui sortent à l’appel des syndicats et qui viennent célébrer la fête du travail.
Cette année encore, plusieurs villes ont vu défiler Imazighen. Il est à noter, cependant, que l’"élite" amazighe de Rabat n’a pas été vue, cette fois-ci, dans les rues de la capitale de l’Etat marocain. L’on se demande pourquoi cette absence !? Peut-être que les militants comptaient sur l’Ircam pour l’organisation de la manifestation !?
Parmi les villes qui ont vu des militants amazighs sortir dans la rue, il y a Imteghren. Des militants indépendants ont sillonné les rues de la ville pendant plus de deux heures (de 16h00 à 18h30) en scandant des slogans qui réclament l’officialisation de tamazight tel "tamazight nationale, elle sera officielle". Bien qu’encerclés par un arsenal important des forces d’oppression, les jeunes amazighs d’Imteghren et la région ont fustigé le pouvoir marocain en l’accusant d’être le responsable des malheurs qui frappent Imazighen. Ainsi, ont-ils, par exemple, scandé "A lmexzen a bu tillas, baraka n tkerkas" (= pouvoir obscurantiste, y en a marre des mensonges).
Les marcheurs ont également dénoncé l’Institut royal pour l’amazighité qui est une institution étatique dont le but, selon les manifestants, est d’asphyxier l’action du Mouvement amazigh qui est d’essence autonome et démocratique. Les manifestants ont scandé le slogan suivant : "IRCAM makhzénien est récupération et déshonneur".
Au risque de nous répéter, nous restons convaincus que le Mouvement amazigh doit arriver à organiser, de manière indépendante, des manifestations publiques, en dehors du 1er mai.
C’est dans la rue, sans se noyer dans d’autres "causes", que le mouvement amazigh doit s’exprimer : cela permettra au Mouvement d’évaluer son audience auprès de la société civile mais aussi sa capacité de mobilisation.
Ufrin
(Aghbalu: www.tamazgha.fr)