amazighité:surenchere du passé?!

agoram

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Une surenchère du passé






L’amazighité est une cause nationale et de ce fait, la surenchère et les manœuvres, même explicables en la matière, ne sont ni crédibles, ni acceptables.
L’histoire de la revendication au Maroc d’une place convenable pour les racines, la culture, la langue, le patrimoine et l’identité amazighs, est là pour attester du long processus d’édification de ce mouvement pour attester de l’ancrage solide de cette composante essentielle de notre identité nationale.
Et elle l’était et l’est toujours aussi bien dans l’action politique, que dans le mouvement culturel et même artistique.
L’histoire de ce processus explique l’engagement de l’Etat marocain ces dernières années et ceci au niveau le plus haut, dans la réaffirmation de la volonté collective de valoriser l’ensemble de nos sources d’identité dont l’une des principales est l’amazighité.
L’Institut Royal (IRCAM), l’enseignement dans les écoles de la langue, l’introduction de l’amazigh dans le cinéma et à la télévision et jusqu’aux spots publicitaires, l’effort consenti à l’initiative de citoyens ou dans un cadre institutionnel pour préserver le patrimoine et la culture amazighs… bref toutes ces actions privées ou publiques, émanant des autorités comme de l’initiative privée, expriment une chose et une seule: notre revendication de l’identité amazighe n’est ni le résultat d’une pression extérieure, ni le monopole d’une quelconque action de quelques cercles réduits de l’activisme associatif.
Elle est plus large que cela et beaucoup plus authentiquement marocaine pour qu’on puisse accepter en la matière une quelconque mainmise autoproclamée.
Mais ces principes et cette mémoire interdisent-ils le débat sur l’expérience qui, disons-le, est toute récente? Avons-nous réglé tous les déficits en la matière? Avons-nous fait tout ce qu’il fallait pour satisfaire cette revendication et exigence collective? Assurément non.
En ce domaine, comme d’ailleurs dans tout le reste, le fait d’avoir entamé la réforme et ouvert des chantiers ne signifie pas du tout qu’on a découvert le Graal. Et on n’a pas plus réglé tous les problèmes. Evaluer l’action réformatrice est même nécessaire pour permettre à cette dynamique de se poursuivre et de réussir à changer les choses.
Mais cette exigence-là ne signifie pas la confusion et le nihilisme qui cachent mal le fait que l’on veuille transformer une cause en fonds de commerce, de quelques-uns qui, sous prétexte de défendre la cause, tenteraient de balayer d’un tour de main ce qui est réalisé, au lieu de le renforcer par des critiques qui permettraient d’aller de l’avant et d’accumuler les réalisations dont nous avons besoin.
Et dans le domaine de l’enseignement de la langue amazighe par exemple, nous avons plus besoin d’idées pour former des cadres et des enseignants, que d’activisme stérile et d’exploitation politicienne des problèmes.

Par Salah Sbyea
liberationpress.ma

[ Edité par agoram le 1/3/2005 14:07 ]
 
agoram a écrit :
Une surenchère du passé






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L’histoire de la revendication au Maroc d’une place convenable pour les racines, la culture, la langue, le patrimoine et l’identité amazighs, est là pour attester du long processus d’édification de ce mouvement pour attester de l’ancrage solide de cette composante essentielle de notre identité nationale.
Par Salah Sbyea
liberationpress.ma

[ Edité par agoram le 1/3/2005 14:07 ]

Cette phrase ne veut absolument rien dire...grosse erreur syntaxique,indigne d'un journaliste de la presse ecrite qui plus est se veut analyste des mouvements de la societé...en voilà un qui faira pas carriere au "monde"...apres tout il reste "voici".

Par profonde empathie je vous epargne mon analyse sur les profondes contradictions logiques du ce texte.....la densité de pensée de cet article tend dangeureusement vers 0 de façon exponentielle

[ Edité par agoram le 1/3/2005 16:24 ]

[ Edité par agoram le 1/3/2005 16:26 ]
 
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