Tel Quel a couvert dernièrement le procès de quelques militants du Polisario à Al-Ayoun. Rien de plus normal. Sauf une chose : l’un des jeunes qui comparaît devant la cour a traité le juge de colon. Qui est-il donc ce juge ? Israélien ? Non. Américain ? Non. Français ? Non. Rien de tout cela. Si invraisemblable que cela puisse être, c’est un homme du cru, peut-être même un Sahraoui pur sucre, mais qui a le malheur d’officier pour le compte de l’État du Maroc.
Qui sont donc ces méchants Marocains- le juge y compris- qui « colonisent » le pauvre peuple arabe du Sahara occidental ? Officiellement, ils sont arabes et ne ratent aucune occasion de le proclamer, à tue-tête. Ils se considèrent même plus arabes que les Arabes d’Arabie Saoudite. Qui pis est, ils poussent parfois le culot jusqu’à leur prodiguer des leçons de ce qui est l’arabité et de ce qu’elle devait être. Ils ne vivent que pour les causes arabes, jusqu’à en oublier les leurs. Un exemple d’allocentrisme, doublé d’une empathie carrément pathologique, que l’on ne trouve nulle part ailleurs.
Et les Sahraouis ? Qui sont-ils pour qu’ils souffrent à ce point du « colonialisme et de l’expansionnisme » marocain, selon la rhétorique délirielle de la presse et des responsables gouvernementaux algériens, et de leurs poulains polisariens ? Si l’on se réfère à la littérature propagandiste de ces derniers, ils sont arabes. Ils sont même des Arabes «très purs ». Il ne faut pas que les lecteurs, étrangers aux us et coutumes des arabistes d’Afrique du Nord, soient trop surpris par cela, car nous sommes, et c’est le cas de le dire, dans un monde par trop à part.
Les Sahraouis, dans leur écrasante majorité, s’enorgueillissent d’avoir pour ancêtres les fameuses tribus arabes, les Banou-Maâqil, les Banou-Solaïm et autres Banou-… qui ont déferlé sur le Tamazgha, et que le grand sociologue Ibn Khaldoun avait évoqué en des termes qui sont loin d’être dithyrambiques. Mais les pauvres polisariens, ignares qu’ils sont, ne le savent pas. Sinon, ils auraient été beaucoup plus circonspects dans le choix de cette ascendance dont ils tirent, comble du ridicule, prestige et grandeur. Toujours est-il que leur comportement destructeur d’aujourd’hui ne diffère pas vraiment de celui de leurs «glorieux aïeux ». Il y a des atavismes dont on ne se débarrasse presque jamais. C’est quasiment génétique, pourrait-on dire.
En outre, ils se targuent de parler, pour certainement marquer leur différence, un dialecte arabe, le hassania, qui est, soulignent-ils résolument, le plus proche de l’arabe classique. Rien que cela. Les autres Arabes du Maroc ne sont donc que des ersatz d’Arabes. Car ils ne peuvent se prévaloir d’autant de pureté sanguine et linguistique ; ils ne sont en conséquence que des arabisés, moustaârabin, leur reprochent-ils avec beaucoup de dédain. Que les concernés -qui sont pour bon nombre d’entre eux des arabistes exaltés- apprécient !
Quant aux autochtones amazighs, ils ne sont que de petits Chelhs, Chlihat moulana. Plus racistes que cela, tu meurs ! D’ailleurs, les chefs du Polisario, pour rabaisser l’un des leurs, qui leur a fait défection en rentrant au Maroc, ont entonné, en chœur, comme dans une cour de récréation : «Il a vendu son âme aux Chleuhs !» Étant donné leur amazighophobie viscérale, il ne fallait pas s’attendre à mieux.
Fascisme
Le Polisario, décrit contre toute logique par un certain Harzeni, celui-là même qui nous a gratifié ex-cathedra de ses fanfaronnades patriotiques, comme un mouvement démocratique, a poussé l’ethnicisme arabe à l’extrême : nous avons là le fascisme dans sa parfaite illustration. L’appellation de sa république en est la preuve. C’est le deuxième « État » nord africain – l’on verra ce qu’il en sera-, après la « très démocratique » Libye, qui se qualifie d’arabe et l’intègre même dans son nom officiel.
Pour ceux qui ne le savent pas : dans cette région du monde, l’ethnicisme arabe et l’État se confondent allègrement sans surprendre, et encore moins choquer, tous ces soi-disant jaloux de la démocratie et des droits de l’homme. Si le fascisme a disparu depuis belle lurette en Europe, sur le flanc sud de la Méditerranée, il sévit et dicte encore les comportements sociaux et politiques à suivre.
Tous les orientolâtres et autres janissaires fanatisés de l’arabisme – et Dieu sait qu’ils sont nombreux, influents et dominateurs au Maroc- qui sont prompts à dispenser aux Amazighs, avec beaucoup d’emphase et un certain paternalisme suranné, des leçons sur les dangers de « l’ethnicisme », ne le voient pas du tout quand il s’agit des Sahraouis. Deux poids, deux mesures. Une attitude nullement surprenante. Les deux sont repus, presque jusqu’à l’écœurement, de cette même idéologie infecte, anti-humaine, l’arabo-baâthisme.
Ce conflit saharien montre et démontre, sans ambages, une réalité palpable : le séparatisme, dans le cas du Maroc, n’est pas comme on veut bien nous le faire croire amazigh, mais fondamentalement d’essence arabe. Un pied de nez à tous ces baâthistes hystériques qui veulent faire l’union avec des pays aussi loin que l’Irak et la Syrie alors qu’à une échelle plus petite, c’est-à-dire le Maroc, ils ont le plus grand mal à la concrétiser, chez eux, avec leurs frères polisariens. Il faut déjà arranger sa propre demeure (enfin, je ne sais pas s’ils considèrent réellement le Maroc comme leur pays) avant de chercher à en faire autant ailleurs, n’est-ce pas ?
Pire, la fraternité panarabe et toute la logorrhée unioniste qui lui est inhérente, est une vaste fumisterie. Les ennemis du Maroc ne sont pas, comme on peut s’y attendre, des Israéliens ou des Américains ou que je sais encore, mais bel bien des Arabes. Ce sont les arabo-baâthistes algériens et libyens qui nous ont fait la guerre et qui ont du sang marocain sur les mains. Ce sont eux qui ont emprisonnés, massacrés tant de nos compatriotes pour la simple raison qu’ils ne font partie de leurs projets mégalomanes.
Cela dit, ce que l’on peut conclure de vraiment pire de ce problème, et personne à ce jour ne l’a évoqué : un Arabe peut coloniser, quelque incroyable que celui puisse être, un autre Arabe. Des Arabes, que ce soit dit en passant, qui partagent la même idéologie, les mêmes références culturelles et même, pour certains, la même arrogante fierté de leurs origines arabiques.
Que dire alors des autochtones amazighs qui ne sont pas arabes ( et qui ne veulent surtout pas l’être) et qui vivotent cahin-caha sous la domination des régimes totalitairo-bâathistes du Tamazgha ? Ils sont donc plus que colonisés. Demandez-leur, eux, ils en savent plus que quelque chose !
École anti-marocaine
Comment ce jeune polisarien peut-il, sans s’embarrasser de circonlocutions, éructer une telle affirmation –traiter le juge de colon ? En fait, il est certainement un pur produit de l’école marocaine. Celle-là même qui a formé non seulement ses aînés, les fondateurs historiques du Polisario, mais aussi bon nombre de leurs soutiens algériens, connus pour leur détermination pro-polisarienne, leur extrémisme arabo-baâthiste et leur haine légendaire de leurs voisins, lesquels – il faut le rappeler- les ont accueillis les bras ouverts et leur ont donné asile et logis au moment ils n’étaient que de pauvres hères apatrides et sans le sous. Mais une fois indépendants, ils les ont remerciés, et de quelle manière, avec une suite infinie de coups de poignard acéré dans le dos. C’est étrange, les baâthistes expriment leur gratitude d’une drôle de manière !
Les Amazighs l’ont rappelé à plusieurs reprises : l’école marocaine est une arme de propagation massive de mensonges en tout genre, c’est-à-dire qu’elle fait de l’ignorance un choix pédagogique primordial. Avec beaucoup d’enthousiasme, les partis arabistes présents sur l’échiquier politique marocain prennent le relais. Il y a quelques mois, Moulay Ismaïl Al-Alaoui avait affirmé, comme s’il y avait un quelconque motif de fierté dans cela, que certains polisariens ont fait leurs premières armes dans son parti, anciennement, communiste. Que peut-on lui dire ? Merci donc pour cet immense service rendu au pays.
Les polisariens et leurs amis, savent-ils, s’ils sont à ce point de « purs Arabes », donc forcément allochtones, que cette terre nord africaine n’est absolument pas la leur et s’ils ont des revendications territoriales, ce serait plutôt à l’Arabie Saoudite qu’il faut les demander ? Sont-ils au courant que le Sahara, dans sa totalité, est une terre authentiquement amazighe, respirant toujours l’amazighité, malgré l’arabisation tous azimuts ? N’ont-ils jamais appris que cette terre, où ils veulent ériger une énième république arabiste, a vu la naissance de l’une des plus grandes dynasties amazighes, les Almoravides, qui contrairement à eux, a réunifié tout le Tamazgha sous sa bannière ? Pire, depuis quand un nomade, qui en toute bonne logique ne se fixe nulle part, peut-il revendiquer un quelconque territoire ?
Qu’ils interrogent les toponymes ! Qu’ils demandent à ceux qui en savent plus qu’eux ! Qu’ils relisent l’histoire ! À moins qu’ils ne sachent ni lire ni écrire. Ce que nous ne sommes pas loin de penser. Les analphabètes polyglottes ne vous rappellent-ils rien ? C’est, me semble-t-il, une autre spécialité de la même école anti-marocaine.
Il est certain que si l’on y évoque, un tant soi peu, quelques-uns de ces points et que les partis arabistes arrêtent, pour une fois, leur travail de mystification à grande échelle, beaucoup de militants potentiels du Polisario réfléchiraient mille fois avant d’adopter les idées morbides des fascistes de la RASD et autre nébuleuse terroriste. Mais à qui le dire ?
(à suivre)
Qui sont donc ces méchants Marocains- le juge y compris- qui « colonisent » le pauvre peuple arabe du Sahara occidental ? Officiellement, ils sont arabes et ne ratent aucune occasion de le proclamer, à tue-tête. Ils se considèrent même plus arabes que les Arabes d’Arabie Saoudite. Qui pis est, ils poussent parfois le culot jusqu’à leur prodiguer des leçons de ce qui est l’arabité et de ce qu’elle devait être. Ils ne vivent que pour les causes arabes, jusqu’à en oublier les leurs. Un exemple d’allocentrisme, doublé d’une empathie carrément pathologique, que l’on ne trouve nulle part ailleurs.
Et les Sahraouis ? Qui sont-ils pour qu’ils souffrent à ce point du « colonialisme et de l’expansionnisme » marocain, selon la rhétorique délirielle de la presse et des responsables gouvernementaux algériens, et de leurs poulains polisariens ? Si l’on se réfère à la littérature propagandiste de ces derniers, ils sont arabes. Ils sont même des Arabes «très purs ». Il ne faut pas que les lecteurs, étrangers aux us et coutumes des arabistes d’Afrique du Nord, soient trop surpris par cela, car nous sommes, et c’est le cas de le dire, dans un monde par trop à part.
Les Sahraouis, dans leur écrasante majorité, s’enorgueillissent d’avoir pour ancêtres les fameuses tribus arabes, les Banou-Maâqil, les Banou-Solaïm et autres Banou-… qui ont déferlé sur le Tamazgha, et que le grand sociologue Ibn Khaldoun avait évoqué en des termes qui sont loin d’être dithyrambiques. Mais les pauvres polisariens, ignares qu’ils sont, ne le savent pas. Sinon, ils auraient été beaucoup plus circonspects dans le choix de cette ascendance dont ils tirent, comble du ridicule, prestige et grandeur. Toujours est-il que leur comportement destructeur d’aujourd’hui ne diffère pas vraiment de celui de leurs «glorieux aïeux ». Il y a des atavismes dont on ne se débarrasse presque jamais. C’est quasiment génétique, pourrait-on dire.
En outre, ils se targuent de parler, pour certainement marquer leur différence, un dialecte arabe, le hassania, qui est, soulignent-ils résolument, le plus proche de l’arabe classique. Rien que cela. Les autres Arabes du Maroc ne sont donc que des ersatz d’Arabes. Car ils ne peuvent se prévaloir d’autant de pureté sanguine et linguistique ; ils ne sont en conséquence que des arabisés, moustaârabin, leur reprochent-ils avec beaucoup de dédain. Que les concernés -qui sont pour bon nombre d’entre eux des arabistes exaltés- apprécient !
Quant aux autochtones amazighs, ils ne sont que de petits Chelhs, Chlihat moulana. Plus racistes que cela, tu meurs ! D’ailleurs, les chefs du Polisario, pour rabaisser l’un des leurs, qui leur a fait défection en rentrant au Maroc, ont entonné, en chœur, comme dans une cour de récréation : «Il a vendu son âme aux Chleuhs !» Étant donné leur amazighophobie viscérale, il ne fallait pas s’attendre à mieux.
Fascisme
Le Polisario, décrit contre toute logique par un certain Harzeni, celui-là même qui nous a gratifié ex-cathedra de ses fanfaronnades patriotiques, comme un mouvement démocratique, a poussé l’ethnicisme arabe à l’extrême : nous avons là le fascisme dans sa parfaite illustration. L’appellation de sa république en est la preuve. C’est le deuxième « État » nord africain – l’on verra ce qu’il en sera-, après la « très démocratique » Libye, qui se qualifie d’arabe et l’intègre même dans son nom officiel.
Pour ceux qui ne le savent pas : dans cette région du monde, l’ethnicisme arabe et l’État se confondent allègrement sans surprendre, et encore moins choquer, tous ces soi-disant jaloux de la démocratie et des droits de l’homme. Si le fascisme a disparu depuis belle lurette en Europe, sur le flanc sud de la Méditerranée, il sévit et dicte encore les comportements sociaux et politiques à suivre.
Tous les orientolâtres et autres janissaires fanatisés de l’arabisme – et Dieu sait qu’ils sont nombreux, influents et dominateurs au Maroc- qui sont prompts à dispenser aux Amazighs, avec beaucoup d’emphase et un certain paternalisme suranné, des leçons sur les dangers de « l’ethnicisme », ne le voient pas du tout quand il s’agit des Sahraouis. Deux poids, deux mesures. Une attitude nullement surprenante. Les deux sont repus, presque jusqu’à l’écœurement, de cette même idéologie infecte, anti-humaine, l’arabo-baâthisme.
Ce conflit saharien montre et démontre, sans ambages, une réalité palpable : le séparatisme, dans le cas du Maroc, n’est pas comme on veut bien nous le faire croire amazigh, mais fondamentalement d’essence arabe. Un pied de nez à tous ces baâthistes hystériques qui veulent faire l’union avec des pays aussi loin que l’Irak et la Syrie alors qu’à une échelle plus petite, c’est-à-dire le Maroc, ils ont le plus grand mal à la concrétiser, chez eux, avec leurs frères polisariens. Il faut déjà arranger sa propre demeure (enfin, je ne sais pas s’ils considèrent réellement le Maroc comme leur pays) avant de chercher à en faire autant ailleurs, n’est-ce pas ?
Pire, la fraternité panarabe et toute la logorrhée unioniste qui lui est inhérente, est une vaste fumisterie. Les ennemis du Maroc ne sont pas, comme on peut s’y attendre, des Israéliens ou des Américains ou que je sais encore, mais bel bien des Arabes. Ce sont les arabo-baâthistes algériens et libyens qui nous ont fait la guerre et qui ont du sang marocain sur les mains. Ce sont eux qui ont emprisonnés, massacrés tant de nos compatriotes pour la simple raison qu’ils ne font partie de leurs projets mégalomanes.
Cela dit, ce que l’on peut conclure de vraiment pire de ce problème, et personne à ce jour ne l’a évoqué : un Arabe peut coloniser, quelque incroyable que celui puisse être, un autre Arabe. Des Arabes, que ce soit dit en passant, qui partagent la même idéologie, les mêmes références culturelles et même, pour certains, la même arrogante fierté de leurs origines arabiques.
Que dire alors des autochtones amazighs qui ne sont pas arabes ( et qui ne veulent surtout pas l’être) et qui vivotent cahin-caha sous la domination des régimes totalitairo-bâathistes du Tamazgha ? Ils sont donc plus que colonisés. Demandez-leur, eux, ils en savent plus que quelque chose !
École anti-marocaine
Comment ce jeune polisarien peut-il, sans s’embarrasser de circonlocutions, éructer une telle affirmation –traiter le juge de colon ? En fait, il est certainement un pur produit de l’école marocaine. Celle-là même qui a formé non seulement ses aînés, les fondateurs historiques du Polisario, mais aussi bon nombre de leurs soutiens algériens, connus pour leur détermination pro-polisarienne, leur extrémisme arabo-baâthiste et leur haine légendaire de leurs voisins, lesquels – il faut le rappeler- les ont accueillis les bras ouverts et leur ont donné asile et logis au moment ils n’étaient que de pauvres hères apatrides et sans le sous. Mais une fois indépendants, ils les ont remerciés, et de quelle manière, avec une suite infinie de coups de poignard acéré dans le dos. C’est étrange, les baâthistes expriment leur gratitude d’une drôle de manière !
Les Amazighs l’ont rappelé à plusieurs reprises : l’école marocaine est une arme de propagation massive de mensonges en tout genre, c’est-à-dire qu’elle fait de l’ignorance un choix pédagogique primordial. Avec beaucoup d’enthousiasme, les partis arabistes présents sur l’échiquier politique marocain prennent le relais. Il y a quelques mois, Moulay Ismaïl Al-Alaoui avait affirmé, comme s’il y avait un quelconque motif de fierté dans cela, que certains polisariens ont fait leurs premières armes dans son parti, anciennement, communiste. Que peut-on lui dire ? Merci donc pour cet immense service rendu au pays.
Les polisariens et leurs amis, savent-ils, s’ils sont à ce point de « purs Arabes », donc forcément allochtones, que cette terre nord africaine n’est absolument pas la leur et s’ils ont des revendications territoriales, ce serait plutôt à l’Arabie Saoudite qu’il faut les demander ? Sont-ils au courant que le Sahara, dans sa totalité, est une terre authentiquement amazighe, respirant toujours l’amazighité, malgré l’arabisation tous azimuts ? N’ont-ils jamais appris que cette terre, où ils veulent ériger une énième république arabiste, a vu la naissance de l’une des plus grandes dynasties amazighes, les Almoravides, qui contrairement à eux, a réunifié tout le Tamazgha sous sa bannière ? Pire, depuis quand un nomade, qui en toute bonne logique ne se fixe nulle part, peut-il revendiquer un quelconque territoire ?
Qu’ils interrogent les toponymes ! Qu’ils demandent à ceux qui en savent plus qu’eux ! Qu’ils relisent l’histoire ! À moins qu’ils ne sachent ni lire ni écrire. Ce que nous ne sommes pas loin de penser. Les analphabètes polyglottes ne vous rappellent-ils rien ? C’est, me semble-t-il, une autre spécialité de la même école anti-marocaine.
Il est certain que si l’on y évoque, un tant soi peu, quelques-uns de ces points et que les partis arabistes arrêtent, pour une fois, leur travail de mystification à grande échelle, beaucoup de militants potentiels du Polisario réfléchiraient mille fois avant d’adopter les idées morbides des fascistes de la RASD et autre nébuleuse terroriste. Mais à qui le dire ?
(à suivre)