Driss Benzekri plébiscité homme de l'année par MHI
29.12.2005 | 14h22
http://www.lematin.ma/journal/article.asp?id=natio&ida=55979
Chaque fin d'année, Maroc Hebdo International a habitué ses lecteurs, depuis quatorze années révolues, à désigner l'homme de l'année.
Poursuivant cette tradition désormais ancrée, MHI y a sacrifié avec un plaisir renouvelé. Si le choix a souvent été difficile auparavant, il s'est imposé de lui-même cette fois-ci.
La rédaction de Maroc Hebdo n'a en effet eu aucune difficulté à plébisciter Driss Benzekri comme homme de l'année 2005.
L'actuel président du Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) a amplement mérité cette distinction pour le travail fastidieux réalisé sous sa supervision par l'Instance Equité et Réconciliation (IER) entre le 7 janvier 2004 et le 30 novembre 2005.
Avec un calme imperturbable et une sérénité jamais prise en défaut, Driss Benzekri, entouré d'une équipe volontariste qui avait le cœur à la tâche, a su mener à son terme la mission hautement délicate qui était la sienne, celle de ramener à la mémoire collective et de rappeler à la conscience nationale les exactions commises entre 1956 et 1999 contre les libertés fondamentales et les droits humains les plus élémentaires.
Au fil de centaines de témoignages recueillis aux quatre coins du pays et d'auditions publiques retransmises par la télévision, Driss Benzekri a réussi, envers et contre quelques réticences, une opération qui a valeur de thérapie de groupe et de réconciliation nationale.
Cela n'était pas une entreprise facile. Driss Benzekri, l'ex-détenu politique incarcéré pendant dix-sept ans, de 1975 à 1991, ayant subi les affres de la torture et de la mise au secret, était le mieux indiqué pour rendre compte de cette période sombre d'un Maroc qui se regarde dans les yeux et tente de se réconcilier avec lui-même. Il est donc, sans conteste, l'homme de l'année 2005.
29.12.2005 | 14h22
http://www.lematin.ma/journal/article.asp?id=natio&ida=55979
Chaque fin d'année, Maroc Hebdo International a habitué ses lecteurs, depuis quatorze années révolues, à désigner l'homme de l'année.
Poursuivant cette tradition désormais ancrée, MHI y a sacrifié avec un plaisir renouvelé. Si le choix a souvent été difficile auparavant, il s'est imposé de lui-même cette fois-ci.
La rédaction de Maroc Hebdo n'a en effet eu aucune difficulté à plébisciter Driss Benzekri comme homme de l'année 2005.
L'actuel président du Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) a amplement mérité cette distinction pour le travail fastidieux réalisé sous sa supervision par l'Instance Equité et Réconciliation (IER) entre le 7 janvier 2004 et le 30 novembre 2005.
Avec un calme imperturbable et une sérénité jamais prise en défaut, Driss Benzekri, entouré d'une équipe volontariste qui avait le cœur à la tâche, a su mener à son terme la mission hautement délicate qui était la sienne, celle de ramener à la mémoire collective et de rappeler à la conscience nationale les exactions commises entre 1956 et 1999 contre les libertés fondamentales et les droits humains les plus élémentaires.
Au fil de centaines de témoignages recueillis aux quatre coins du pays et d'auditions publiques retransmises par la télévision, Driss Benzekri a réussi, envers et contre quelques réticences, une opération qui a valeur de thérapie de groupe et de réconciliation nationale.
Cela n'était pas une entreprise facile. Driss Benzekri, l'ex-détenu politique incarcéré pendant dix-sept ans, de 1975 à 1991, ayant subi les affres de la torture et de la mise au secret, était le mieux indiqué pour rendre compte de cette période sombre d'un Maroc qui se regarde dans les yeux et tente de se réconcilier avec lui-même. Il est donc, sans conteste, l'homme de l'année 2005.