Festivités d’Alger, capitale de la culture arabe
Lancement officiel le 1er Yennayer
Le départ officiel des festivités est décidé pour le 12 janvier 2007 – nouvel an berbère – pour prendre fin le 31 décembre de la même année.
En présence des ambassadeurs de pays arabes, d’hommes de lettres et de culture ainsi que de la presse nationale, Khalida Toumi, avec beaucoup de fierté, a procédé, hier, au palais de la culture, à la présentation du programme du comité national de préparation des festivités d’Alger capitale de la culture arabe. Celle-ci a indiqué, de prime abord que le départ officiel des festivités est décidé pour le 12 janvier 2007 – nouvel an berbère – pour prendre fin le 31 décembre de la même année. Tout en expliquant qu’un programme riche et diversifié a été mis en place pour la circonstance, la ministre a affirmé que les portes sont toujours ouvertes aux propositions sérieuses. Revenant avec plus de détail sur le programme en question, l’oratrice a fait savoir, qu’entre autres manifestations concernant le livre, il sera question de la publication de 1 000 titres et d’une revue mensuelle
«Culture» durant les douze mois que dureront ces festivités. La ministre, et avec euphorie, a annoncé que pendant ces douze mois d’Alger capitale de la culture arabe, 22 films longs métrages et 11 autres courts métrages ainsi que 44 téléfilms et 45 pièces théâtrales seront réalisés. Des chiffres que Khalida Toumi a jugés d’exploit, du moment que c’est la première fois dans l’histoire de l’Algérie qu’on procédera à une édition culturelle et artistique aussi riche. Comme il est décidé de l’organisation d’autres activités en arts visuels, musique et théâtre ainsi que des expositions et conférences. Par ailleurs, il est à noter que ces festivités seront suspendues ou ralenties durant le mois de mai et d’octobre à l’occasion des élections législatives et locales, a indiqué la ministre. En outre, elle a insisté sur le rôle primordial que doivent jouer la presse et la société civile pour la réussite de cet événement. Tout comme elle a fait savoir que la réussite et l’échec de ces festivités n’incomberont pas au seul ministère de la Culture mais à l’Algérie toute entière. La seule tache noire jusque-là n’est autre que la situation sécuritaire, et à la veille de la présentation par la ministre de la Culture,
Mme Khalida Toumi, du programme officiel des festivités d’Alger capitale de la culture arabe, un attentat à la bombe a fait un mort et neuf blessés, la plupart des étrangers, et ce, dans l’un des lieux les plus sécurisés de la capitale. Un incident qui n’a pas beaucoup affecté, semble-t-il, la ministre qui est allée jusqu’à dire que l’organisation de cet événement est le résultat d’un processus de rétablissement de la paix dans notre pays. Compte tenu que ce but est atteint, dira la ministre, l’Algérie, et depuis l’an 2000, a déposé sa candidature pour l’organisation de ces festivités qui ont commencé dans les différentes capitales arabes depuis 1996. Si la ministre a évoqué la décennie rouge en disant «oui au pardon, non à l’amnésie», celle-ci n’a pas soufflé mot sur l’attentat spectaculaire de la veille et sa probable influence sur le bon déroulement de ces festivités.
Aomar Fekrache
Source | http://www.lejourdalgerie.com/Editions/121206/Rubriques/Alger.htm
Lancement officiel le 1er Yennayer
Le départ officiel des festivités est décidé pour le 12 janvier 2007 – nouvel an berbère – pour prendre fin le 31 décembre de la même année.
En présence des ambassadeurs de pays arabes, d’hommes de lettres et de culture ainsi que de la presse nationale, Khalida Toumi, avec beaucoup de fierté, a procédé, hier, au palais de la culture, à la présentation du programme du comité national de préparation des festivités d’Alger capitale de la culture arabe. Celle-ci a indiqué, de prime abord que le départ officiel des festivités est décidé pour le 12 janvier 2007 – nouvel an berbère – pour prendre fin le 31 décembre de la même année. Tout en expliquant qu’un programme riche et diversifié a été mis en place pour la circonstance, la ministre a affirmé que les portes sont toujours ouvertes aux propositions sérieuses. Revenant avec plus de détail sur le programme en question, l’oratrice a fait savoir, qu’entre autres manifestations concernant le livre, il sera question de la publication de 1 000 titres et d’une revue mensuelle
«Culture» durant les douze mois que dureront ces festivités. La ministre, et avec euphorie, a annoncé que pendant ces douze mois d’Alger capitale de la culture arabe, 22 films longs métrages et 11 autres courts métrages ainsi que 44 téléfilms et 45 pièces théâtrales seront réalisés. Des chiffres que Khalida Toumi a jugés d’exploit, du moment que c’est la première fois dans l’histoire de l’Algérie qu’on procédera à une édition culturelle et artistique aussi riche. Comme il est décidé de l’organisation d’autres activités en arts visuels, musique et théâtre ainsi que des expositions et conférences. Par ailleurs, il est à noter que ces festivités seront suspendues ou ralenties durant le mois de mai et d’octobre à l’occasion des élections législatives et locales, a indiqué la ministre. En outre, elle a insisté sur le rôle primordial que doivent jouer la presse et la société civile pour la réussite de cet événement. Tout comme elle a fait savoir que la réussite et l’échec de ces festivités n’incomberont pas au seul ministère de la Culture mais à l’Algérie toute entière. La seule tache noire jusque-là n’est autre que la situation sécuritaire, et à la veille de la présentation par la ministre de la Culture,
Mme Khalida Toumi, du programme officiel des festivités d’Alger capitale de la culture arabe, un attentat à la bombe a fait un mort et neuf blessés, la plupart des étrangers, et ce, dans l’un des lieux les plus sécurisés de la capitale. Un incident qui n’a pas beaucoup affecté, semble-t-il, la ministre qui est allée jusqu’à dire que l’organisation de cet événement est le résultat d’un processus de rétablissement de la paix dans notre pays. Compte tenu que ce but est atteint, dira la ministre, l’Algérie, et depuis l’an 2000, a déposé sa candidature pour l’organisation de ces festivités qui ont commencé dans les différentes capitales arabes depuis 1996. Si la ministre a évoqué la décennie rouge en disant «oui au pardon, non à l’amnésie», celle-ci n’a pas soufflé mot sur l’attentat spectaculaire de la veille et sa probable influence sur le bon déroulement de ces festivités.
Aomar Fekrache
Source | http://www.lejourdalgerie.com/Editions/121206/Rubriques/Alger.htm