M Abdeslam Ahizoune, président de la FRMA, a rencontré M. Bernard Amsalem, son homologue français à la tête de la FFA.
On saluera M. Abdeslam Ahizoune d'avoir fait preuve de grands talents de diplomate, surtout pour ce qui est de la naturalisation des athlètes des deux bords de la Méditerranée, en France et au Maroc.
Bien sûr, ce sont les athlètes marocains qui se font le plus naturaliser et on n'a pas encore eu droit au service d'athlètes français, qui opteraient pour le Maroc et ses Centres de Rabat et d'Ifrane, qui passent pour des modèles et des références dans le monde et particulièrement dans la Planète Athlétique.
A moins qu'on n'abandonne «l'immigration positive», dont raffole le nouveau Président français, M. Nicolas Sarkozy, il y a peu de chance pour que les athlètes marocains de haut niveau restent dans le terroir, surtout dans un pays où aucun n'a de chance à accéder au statut de «prophète».
Ne dit-on pas «personne n'est prophète en son pays» ou encore, «Le musicien du quartier ne fait pas chanter», pour reprendre un bon dicton arabo-arabe !
Donc, ceux d'entre les athlètes marocains qui n'accèdent pas au statut spécial de Star, ceux-là seront toujours tentés par l'exil et l'immigration clando.
A moins qu'on ne les dote, ici et maintenant du statut de stars comme le furent Hicham El Guerrouj ou Nezha Bidounae, du temps où ce duo permettait une représentation qualitative du Maroc, sur les pistes des courses et des concours les plus prisés, sans oublier les championnats du monde et les Jeux olympiques, où Hicham El Guerrouj a doublé la mise et réussi deux médailles d'or, après en avoir raté plusieurs !
Le problème des «brûleurs», des «grilleurs», des clandestins et de «la fuite des muscles», comme d'autres parlent de «fuite des cerveaux», ne peut être réglé que dans le cadre d'une bonne coopération, à un moment où l'Europe ferme ses portes aux «Boats people », où n'embarque aucun athlète de haut niveau, du moins jusqu'à présent.
Bien sûr, M. Abdeslam Ahizoune a sauvé la mise, avec la Fédération française d'athlétisme, mais qu'en sera-t-il de la Belgique, qui rêve de monter sur le premier podium, en y mettant les moyens et en assurant une naturalisation express, en battant tous les records (du monde) de régularisation. La question devient problématique, quand on sait que le ministère des Affaires étrangères marocain considère la planète Sport, comme aussi lointaine que la planète Mars et n'y accorde aucun crédit.
Peut-être parce que les champions de haut niveau comme El Guerrouj se prennent pour de vrais ambassadeurs et partant concurrencent nos diplomates qui ont le sport en horreur en faisant du mot « no sport !», cher à Churchill, leur slogan le plus favori.
Et puis qui sait, ils peuvent s'ils sont reconnus comme ambassadeurs, profiter d'une popularité acquise, pour réclamer le siège du ministre des A.E en personne et prendre la place de Son Excellence Monsieur... (case à remplir, contre un abonnement gratuit à Maroc Telecom, couvrant la période allant jusqu'à la fin des Jeux olympiques de Chine 2008 !!).
Bravo donc à M. Abdeslam Ahizoune et on souhaitera qu'aux Affaires étrangères (au sport ?), on veuille bien prendre note de cette décision stratégique, qui nous permettra de garder nos athlètes, pour en faire des ambassadeurs, colporteurs de bonne image du pays où il fait bon être Star de haut niveau.
Monsieur le ministre d'Etat, à vos marques…
Source; Al-bayane
On saluera M. Abdeslam Ahizoune d'avoir fait preuve de grands talents de diplomate, surtout pour ce qui est de la naturalisation des athlètes des deux bords de la Méditerranée, en France et au Maroc.
Bien sûr, ce sont les athlètes marocains qui se font le plus naturaliser et on n'a pas encore eu droit au service d'athlètes français, qui opteraient pour le Maroc et ses Centres de Rabat et d'Ifrane, qui passent pour des modèles et des références dans le monde et particulièrement dans la Planète Athlétique.
A moins qu'on n'abandonne «l'immigration positive», dont raffole le nouveau Président français, M. Nicolas Sarkozy, il y a peu de chance pour que les athlètes marocains de haut niveau restent dans le terroir, surtout dans un pays où aucun n'a de chance à accéder au statut de «prophète».
Ne dit-on pas «personne n'est prophète en son pays» ou encore, «Le musicien du quartier ne fait pas chanter», pour reprendre un bon dicton arabo-arabe !
Donc, ceux d'entre les athlètes marocains qui n'accèdent pas au statut spécial de Star, ceux-là seront toujours tentés par l'exil et l'immigration clando.
A moins qu'on ne les dote, ici et maintenant du statut de stars comme le furent Hicham El Guerrouj ou Nezha Bidounae, du temps où ce duo permettait une représentation qualitative du Maroc, sur les pistes des courses et des concours les plus prisés, sans oublier les championnats du monde et les Jeux olympiques, où Hicham El Guerrouj a doublé la mise et réussi deux médailles d'or, après en avoir raté plusieurs !
Le problème des «brûleurs», des «grilleurs», des clandestins et de «la fuite des muscles», comme d'autres parlent de «fuite des cerveaux», ne peut être réglé que dans le cadre d'une bonne coopération, à un moment où l'Europe ferme ses portes aux «Boats people », où n'embarque aucun athlète de haut niveau, du moins jusqu'à présent.
Bien sûr, M. Abdeslam Ahizoune a sauvé la mise, avec la Fédération française d'athlétisme, mais qu'en sera-t-il de la Belgique, qui rêve de monter sur le premier podium, en y mettant les moyens et en assurant une naturalisation express, en battant tous les records (du monde) de régularisation. La question devient problématique, quand on sait que le ministère des Affaires étrangères marocain considère la planète Sport, comme aussi lointaine que la planète Mars et n'y accorde aucun crédit.
Peut-être parce que les champions de haut niveau comme El Guerrouj se prennent pour de vrais ambassadeurs et partant concurrencent nos diplomates qui ont le sport en horreur en faisant du mot « no sport !», cher à Churchill, leur slogan le plus favori.
Et puis qui sait, ils peuvent s'ils sont reconnus comme ambassadeurs, profiter d'une popularité acquise, pour réclamer le siège du ministre des A.E en personne et prendre la place de Son Excellence Monsieur... (case à remplir, contre un abonnement gratuit à Maroc Telecom, couvrant la période allant jusqu'à la fin des Jeux olympiques de Chine 2008 !!).
Bravo donc à M. Abdeslam Ahizoune et on souhaitera qu'aux Affaires étrangères (au sport ?), on veuille bien prendre note de cette décision stratégique, qui nous permettra de garder nos athlètes, pour en faire des ambassadeurs, colporteurs de bonne image du pays où il fait bon être Star de haut niveau.
Monsieur le ministre d'Etat, à vos marques…
Source; Al-bayane