Agadir: Les taxis font de la pub

dahmad

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Agadir: Les taxis font de la pub

· Une initiative de Maroc Taxi Média

· Des revenus en plus pour les professionnels

Depuis quelques mois, les habitants d’Agadir ont pris l’habitude de voir circuler dans les rues de la ville des taxis ornés d’affiches publicitaires. «Ce concept d’affichage est nouveau à l’échelle du Royaume», avance un représentant de Maroc Taxi Média (MTM), entreprise à l’origine du projet.

Cette société, qui a démarré son activité il y a tout juste un an en générant une dizaine d’emplois directs, a mis en place un système de rémunération par points en contrepartie d’espaces publicitaires achetés auprès des taxis.
Ces derniers peuvent ainsi bénéficier de prestations en bons d’achat chez les fournisseurs partenaires de MTM. En fonction du nombre de points acquis, les taxis peuvent choisir entre plusieurs services de maintenance. Cela peut être aussi un crédit auto. Jusqu’à présent, MTM travaille avec plus de 100 taxis urbains.
C’est sur des critères bien arrêtés que ces partenaires sont sélectionnés par l’entreprise.
En effet, parmi les dispositions du contrat figure l’âge du véhicule qui doit être de moins de cinq ans.
Les dirigeants veulent ainsi favoriser le renouvellement du parc automobile des taxis. Car, comme partout dans le pays, Agadir compte un grand nombre de taxis vétustes. Quel que soit leur état, ils parcourent tout de même plus de 400 km en moyenne par jour.

Selon une étude réalisée par MTM en 2003, la cité compte plus de 1.000 taxis et 67% sont des modèles Peugeot de 89 et 94. Les fiat Uno, Palio et Sienna modèles 99 et 2002 occupent 26% du parc. Pour leur part, les Renault R9, R5, Clio, modèles 89 et 94 en représentent 5,5%. Quant aux nouveaux modèles à savoir Hyundai, Dacia et Palio, modèles 2004 et 2006, ils constituent à peine 1,5% du parc. Par ailleurs, les représentants de MTM font ressortir dans leur analyse que, toutes marques confondues, les taxis immatriculés entre 1989 et 1999 constituent 60% du parc. Ceux qui l’ont été de 1999 à 2002 et de 2002 à 2007 en forment respectivement 23% et 17%.

Dans les années à venir, MTM a pour ambition de doper le nombre de taxis de moins de cinq ans. Pour l’heure, les dirigeants ont procédé à un dépôt de brevet auprès de l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale. Il s’agit, à la suite de cette démarche, de développer le concept dans d’autres villes à travers des franchises.
Dans la démarche, les annonceurs sont un maillon indispensable et MTM souhaite séduire les institutionnels. Pour l’heure, la société compte une quinzaine d’entreprises privées dans son portefeuille clients.

De notre correspondante,
Malika ALAMI (L'Economiste)
 
Re : Agadir: Les taxis font de la pub

C'est tres bon pour un pays dont Les analphabetes forment 75 % de la population....

WAK,WAK,A 3IBADULLAH, DUNYA 3UWJA U SAYGHA JERBOU3
 
Re : Agadir: Les taxis font de la pub

C'est tres bon pour un pays dont Les analphabetes forment 75 % de la population....

WAK,WAK,A 3IBADULLAH, DUNYA 3UWJA U SAYGHA JERBOU3

le dernier chiffre est de 50% d'analphabètes de la population. et puis ce n'est pas un motif pour qu'il n'y'ait pas de pub du genre !!!
 
Re : Agadir: Les taxis font de la pub

+25% qui le sont par leurs pensees est egale a 75

Ach nu khassek a l'3eryan,Reclam a moulay

l'analphabétisme n'est pas un critère par lequel on peut évaluer les pensées de quelqu'un. bref là n'est pas le sujet. personnellement je trouve l'idée des pubs sur taxi innovente au maroc, et surtout qui représente une petite somme d'argent en plus pour les taxi-man gadiris.
 
Re : Agadir: Les taxis font de la pub

l'analphabétisme n'est pas un critère par lequel on peut évaluer les pensées de quelqu'un. bref là n'est pas le sujet. personnellement je trouve l'idée des pubs sur taxi innovente au maroc, et surtout qui représente une petite somme d'argent en plus pour les taxi-man gadiris.

Tout va bien, pourvu que ca dure !


Agaywar(L'aigle) ikka igenna ibaynas yat lfrist (un cadavre)gh yawgharas,iggizd siss ar itetta aligh ichb3a ,inna d ugayins;LMOUT N YAN;ACHTCHI N WAYAD.
C'est vrai,l'image a beaucoup de force pour persuader que autre chose,surtout sur des esprits etrique!
Tout le monde vit en vendant qlq chose, mais savais tu que plus de la moitie de l'argent depener en publicite est gaspillee?
Sois sur et certains que dans un future tres proche,ce createur et son projet va affronter un terrible peril....
 
Re : Agadir: Les taxis font de la pub

Tout va bien, pourvu que ca dure !


Agaywar(L'aigle) ikka igenna ibaynas yat lfrist (un cadavre)gh yawgharas,iggizd siss ar itetta aligh ichb3a ,inna d ugayins;LMOUT N YAN;ACHTCHI N WAYAD.
C'est vrai,l'image a beaucoup de force pour persuader que autre chose,surtout sur des esprits etrique!
Tout le monde vit en vendant qlq chose, mais savais tu que plus de la moitie de l'argent depener en publicite est gaspillee?
Sois sur et certains que dans un future tres proche,ce createur et son projet va affronter un terrible peril....

La pub je m'en tappe un peu, quoique je la perçois comme un moyen de communication pouvant faire jouer la concurrence au profit du consommateur.
Pour le projet, il se peut que tu ais raison, l'avenir nous le dira. mais voilà, en attendant, les sociétés versent de l'argent pour de la pub, et cet argent va aux poches des taxi-mans gadiris, ce qui est bien en soi. vaut mieux que l'argent de la pub aille aux poches des gens que de rester l'exclusivité de la télé et de la radio. pour l'aigle, on l'appelle "lbaze" ou "iguidre" à l'anti-atlas. et merci pour la petite histoire, c'est vrai que ça comporte des enseignements.
 
Re : Agadir: Les taxis font de la pub

Azul flawen,

Je vois que le débat s'est déplacé vers l'analphabétisme, mais mon idée lorsque j'ai posté cette information au sujet de la pub sur les taxis était de montrer une initiative originale lancée à Agadir.

- Si ces revenus peuvent aider à moderniser le parc automobile d'Agadir, c'est à notre bénéfice à tous !
- Cela montra aussi qu'il n'y a pas de fatalisme : il y a moyen d'innover, de créer de la richesse et de l'emploi avec des idées !

Concernant le principe de la pub, je suis aussi d'avis qu'elle permet de faire jouer la concurrence.
Aujourd'hui, c'est le client qui a le pouvoir car c'est lui qui a l'argent. Il est en effet plus difficile de trouver un client que de trouver un fournisseur (outin isbaben imsaghen !).

La question a se poser : quand est ce que nous verrons les entreprises (à qui nous donnons notre argent) communiquer avec nous dans notre langue : que ce soit pour la publicité ou pour leurs prestations ?

Dans certains pays d'Europe, des opérateurs télécoms alternatifs ciblent les minorités ethniques. Ils font de la publicité et proposent leurs produits avec service à la clientèle, support technique, etc ... dans la langue des gens (en turc, en italien, ...)

Et vous ? Est ce que vous changeriez vos habitudes de consommation pour acheter des produits/services juste parce que le fournisseur communique dans votre langue ?
 
Re : Agadir: Les taxis font de la pub

Azul flawen,

Je vois que le débat s'est déplacé vers l'analphabétisme, mais mon idée lorsque j'ai posté cette information au sujet de la pub sur les taxis était de montrer une initiative originale lancée à Agadir.

- Si ces revenus peuvent aider à moderniser le parc automobile d'Agadir, c'est à notre bénéfice à tous !
- Cela montra aussi qu'il n'y a pas de fatalisme : il y a moyen d'innover, de créer de la richesse et de l'emploi avec des idées !

Concernant le principe de la pub, je suis aussi d'avis qu'elle permet de faire jouer la concurrence.
Aujourd'hui, c'est le client qui a le pouvoir car c'est lui qui a l'argent. Il est en effet plus difficile de trouver un client que de trouver un fournisseur (outin isbaben imsaghen !).

La question a se poser : quand est ce que nous verrons les entreprises (à qui nous donnons notre argent) communiquer avec nous dans notre langue : que ce soit pour la publicité ou pour leurs prestations ?

Dans certains pays d'Europe, des opérateurs télécoms alternatifs ciblent les minorités ethniques. Ils font de la publicité et proposent leurs produits avec service à la clientèle, support technique, etc ... dans la langue des gens (en turc, en italien, ...)

Et vous ? Est ce que vous changeriez vos habitudes de consommation pour acheter des produits/services juste parce que le fournisseur communique dans votre langue ?

un débat en appelle un autre, chose que tu confirmes par ta question sur les habitudes de consommation :)
pour la communication des entreprises en tamazight, ça a déjà commencé, meme si elle reste encore timide.
l'opérateur MEDITEL a déjà franchi le pat, et on peut trouver pas mal de ses affiches pub en tifinagh, surtout à agadir. le MCDO d'agadir aussi, s'est mis au tifinagh. et récemment, MAROC TELECOM a lancé en grandes pompes le premier GSM en tifinagh au monde d'après leur pub.
personnellement je suis sensible à cet élément, une entreprise qui reconnait dans sa politique commerciale la composante amazighe, fera pencher facilement ma décision d'achat, à condition bien entendu que le produit ou le service soit de qualité. car faut pas non plus acheter n'importe quoi parce que y'a une lettre en tifinagh dessus.
 
Re : Agadir: Les taxis font de la pub

La pub je m'en tappe un peu, quoique je la perçois comme un moyen de communication pouvant faire jouer la concurrence au profit du consommateur.
Chouf fiya ,u n chouf fik a tagine l'hout,nta ma tèb wana ma nakelwch;a qoi sert'il de faire de la pub lorsque les gens n'ont pas d'emploi ?

Tout le monde sait que le plus grands malheurs du monde est le manque d'argent!vous etes daccord les amis?
Pour consomer,il faut de l'argent,et l'argent ne tombe pas du ciel!
Donc, le genre d'entreprise qu'il faut cree sont des entreprises qui offrent l'emploi, l'emploi,l'emploi,offrez aux gens l'opportunite de gagner de l'argent d'abord!
 
Re : Agadir: Les taxis font de la pub

La pub je m'en tappe un peu, quoique je la perçois comme un moyen de communication pouvant faire jouer la concurrence au profit du consommateur.
Chouf fiya ,u n chouf fik a tagine l'hout,nta ma tèb wana ma nakelwch;a qoi sert'il de faire de la pub lorsque les gens n'ont pas d'emploi ?

Tout le monde sait que le plus grands malheurs du monde est le manque d'argent!vous etes daccord les amis?
Pour consomer,il faut de l'argent,et l'argent ne tombe pas du ciel!
Donc, le genre d'entreprise qu'il faut cree sont des entreprises qui offrent l'emploi, l'emploi,l'emploi,offrez aux gens l'opportunite de gagner de l'argent d'abord!

Une entreprise de PUB ça crée aussi de l'emploi. il faut bien un infographiste pour travailler les affiches, un imprimeur, un commercial pour vendre les espaces publicitaires....et ce sont aussi les entreprises qui font de la pub pour leurs produits qui emploient des centaines de gens. et c'est en vendant leurs produits que ces entreprises paient leurs employés...et peut etre que tu crois que tous les marocains ne travaillent pas. 90 % de la population active a un emploi. et une pub est financée par une société quand il y'a pouvoir d'achat sur un marché. et puis aussi, je ne vois pas, en quoi une pub sur un taxi, qui constitue une entrée d'argent de plus pour le taximan gadiri, peut gener en quelque chose !!!
 
Re : Agadir: Les taxis font de la pub

iwa ikhssak asti tawit imik 7limourate ntmazirtenk ayiwss ntmazirt. le taux de chomage en 2007 n'est que de 7.7% => donc t'as 93% de la population active qui a un emploi. regarde ce lien : http://indexmundi.com/fr/maroc/taux_de_chomage.html
dans certains secteurs comme le BTP, il y'a une grande pénurie de la main d'oeuvre, l'économie marocaine se construit et cela absorbe le chomage.
 
Re : Agadir: Les taxis font de la pub

iwa ikhssak asti tawit imik 7limourate ntmazirtenk ayiwss ntmazirt. le taux de chomage en 2007 n'est que de 7.7% => donc t'as 93% de la population active qui a un emploi. regarde ce lien : http://indexmundi.com/fr/maroc/taux_de_chomage.html
dans certains secteurs comme le BTP, il y'a une grande pénurie de la main d'oeuvre, l'économie marocaine se construit et cela absorbe le chomage.

Interessant ce diagrame,on remarque que ca tourne lentement et bien pour tamzgha,seulement deux trucs que je pense etrangle l’eco-marocain et qui necessite une cure urgent!. La goufre entre l'import et l'export puis la stagnation de la dette exterieure.
 
Re : Agadir: Les taxis font de la pub

Interessant ce diagrame,on remarque que ca tourne lentement et bien pour tamzgha,seulement deux trucs que je pense etrangle l’eco-marocain et qui necessite une cure urgent!. La goufre entre l'import et l'export puis la stagnation de la dette exterieure.

Excuse moi Massinissa, mais les chiffres que tu avance m'ont quelque peu surpris.

Mais pour en savoir plus sur l'origine de ces chiffres, lis plutôt cet article :

Maroc: Le taux de chômage en question

Le taux de chômage est un indicateur important qui permet de mesurer la santé et la performance d’une économie et l’évaluation des politiques menées par l’Etat. Encore faut-il qu’il soit fiable et dans la mesure du possible incontestable.

Volatilité des chiffres et CVS
Au deuxième trimestre 2006, le Haut Commissariat du Plan (HCP) a crée la surprise en annonçant un taux de chômage de 7,7 %. Une performance surprenante d’autant plus que sur la même période le taux de chômage dans l’Union Européenne était de 8,5%. Janvier 2007, le même HCP estime cette fois-ci le taux de chômage 2006 à 9,7%, soit deux points en plus ! Entre temps le chiffre 7,7 a fait le tour des médias et été largement repris dans la presse et les tribunes politiques.
Cette volatilité de la valeur de l’indicateur peut, il faut le reconnaître, en dérouter plus d’un ! Elle trouve son explication dans le fait que les chiffres communiqués sont bruts et sans corrections et ne tiennent pas compte des variations saisonnières. La situation de l’emploi n’évolue pas d’une façon uniforme, en septembre par exemple les diplômés entrent massivement dans le marché de travail alors qu’en avril on ne note aucun mouvement particulier. Il ne sert à rien d’annoncer un taux de 7,7% qui sera vite révisé à la hausse un semestre plus tard. Il convient donc que le HCP veuille à communiquer un taux corrigé des variations saisonnières (CVS), le commissariat dispose d’assez de données historiques pour extrapoler et corriger les données et assurer ainsi une meilleure visibilité, sans biais conjoncturel, de la situation de l’emploi.

De l’interprétation des règles du BIT
Même à 9,7%, le taux de chômage annoncé fait pousser des cris aux économistes : Le mode de calcul minore l’ampleur de la situation et laisse perplexe. Premier motif de scepticisme, le HCP est dirigé par un homme politique et non une personnalité indépendante, Ahmed Lahlimi est un ancien ministre du gouvernement en exercice et cadre de l’USFP parti de la majorité. Rien ne laisse douter un instant de l’objectivité de Monsieur Lahlimi, mais des zones d’ombres persistent quant à l’interprétation et l’application des normes du BIT. Ce n’est pas propre au Maroc : le calcul du taux de chômage au sens du BIT donner lieu à des controverses dans plusieurs pays. Mais le fait est que concernant le Maroc, le HCP ne fournit aucun élément sur son interprétation de ces normes ni même sur la méthodologie du calcul. Il serait utile pour la sérénité du débat économique d’insister sur le devoir du Commissariat d’expliciter sa méthodologie de mise en œuvre, les catégories, les segmentations et les nomenclatures retenues pour qualifier les chômeurs et surtout d’exposer, sans formules laconiques, l’interprétation faite des règles du BIT. Pour que chacun puisse mesurer la portée des chiffres.

Perplexité
Portons maintenant notre attention sur les chiffres officiels. Plus d’un emploi sur quatre (27,4%) est non rémunéré dont une grande part est répertoriée en tant qu’« emploi aide familiale ». Le monde rural quant à lui vit, depuis longtemps, le plein emploi : à 3,7¨% le taux de chômage fait rêver et tire le taux global largement vers le bas masquant dramatiquement les 25,70% des diplômés chômeurs du monde urbain. Ce n’est pas de la mauvaise foi que dire que le HCP prenne ses libertés vis à vis de ces deux catégories et se base sur des interprétations très optimistes pour considérer ces populations comme travailleuses. Mieux encore, un regard sur l’historique du taux de chômage rural montre que même en année de sécheresse extrême nos campagnards continue à vivre le plein d’emploi ! De quoi faire douter les plus volontaristes.

Une structure duale formel/informel à assumer
Bien qu’il n’existe aucun chiffre précis, le secteur informel est parmi les premiers employeurs du pays. On en viendrait ainsi au paradoxe suivant : l’Etat lutte contre les contrebandiers, les marchands ambulants, les cultivateurs du cannabis, les hackers de Derb Ghalef et les détaillants de cigarettes … et que sait-on encore. Or, au moment du calcul du taux de chômage, les analystes considèrent ces populations comme travailleuses, répertoriées en tant que tel, et reconnaissent de fait ces emplois et professions ! L’Etat légalise ainsi dans son tableau de bord statistique ce qu’il réprime sur le terrain ! Entendons-nous : en suivant une certaine logique économique et bien que ces emplois échappent à la taxation et freinent certains investissements, ils créent quand bien même de la richesse et des revenus et injectent des flux financiers dans le circuit économique. Or l’Etat ne saurait s’attribuer le mérite de ces créations, qu’il renie par ailleurs, en les incluant implicitement et d’une façon quasi clandestine dans les chiffres officiels. Il y a là un devoir de vérité et de clarté à l’égard de ce secteur : Puisque les enquêteurs sont capables d’identifier les emplois informels, que le HCP fasse mention de la part ces emplois dans une ligne séparée sous une catégorie bien identifiée et que l’Etat assume, sans complexe, la segmentation duale formel/informel et en calcul les ratios. Tout le monde y gagnera : le taux de chômage gagne en crédibilité et on pourra enfin quantifier le secteur informel et son poids dans l’économie et apprécier sereinement la situation du marché de l’emploi.

Voici où commence le débat public
Indicateur clé de l’économie, le taux de chômage permet de mesurer l’impact des mesures gouvernementales sur l’économie. En 2006, on le voit bien dans les statistiques, l’Habitat et le Tourisme représentent la plus forte source de créations nettes d’emplois (un peu moins de 300.000). Preuve que les politiques menées par ces deux départements sont bonnes et ont porté leurs fruits. C’est à signaler. C’est à saluer. Mais quid du secteur de la nouvelle économie et les emplois offshore ? Malgré les grands efforts consentis par le gouvernement et les incitations fiscales, force est de constater qu’ils ne trouvent pas leur traduction en matière de création d’emplois. Et quid du faible rythme de création dans les autres secteurs professionnels ? Ni le gouvernement, ni la presse spécialisée ni même l’opposition parlementaire n’ont rebondi à la publication des chiffres dans la perspective d’en faire un moment de débat public. Qu’on ne s’y trompe pas : la mission première de l’exercice des indicateurs est de donner des pistes de réflexion et générer le débat nécessaire pour avancer et rectifier si nécessaire. Ce débat, qui nous fait défaut et qui nous serait certainement utile, doit être mené sur la place publique par les économistes et les acteurs politiques surtout à la veille des prochaines échéances électorales.

« Le taux de chômage, comme il est présenté, biaise les tableaux de bord pour les décideurs politiques et économiques. Un taux global n’est pas pertinent» Ce sont les mots d’un grand connaisseur de la situation de l’emploi : Jamal Belahrach PDG Manpower Maroc. Effectivement, les indicateurs économiques sont indispensables à une bonne lisibilité de l’état de l’économie et l’efficacité de la gouvernance. Mais avant d’interpréter leur valeur et leur portée encore faut-il disposer de chiffres clairs et précis élaborés avec une rigueur extrême. Il en va de la crédibilité de l’action publique.

Source : http://www.larbi.org
 
Re : Agadir: Les taxis font de la pub

Excuse moi Massinissa, mais les chiffres que tu avance m'ont quelque peu surpris.

Mais pour en savoir plus sur l'origine de ces chiffres, lis plutôt cet article :

Maroc: Le taux de chômage en questionQUOTE]

oui, j'ai déjà eu l'occasion de lire cet article et bien d'autres. en effet les taux, sont des chiffres tirés de statistiques et d'études. un chiffre exact à 100 % n'existe pas. le chiffre de 7.7% est spectaculaire et c'est une première au Maroc, c'est pour ça que certains economistes, en partie de mauvaise foi (pour des calculs éléctoraux), doutent de sa fiabilité. mais sur le marché de l'emploi, ça se ressent. les salaires dans certains secteurs ont évolué à cause de la rareté de la main d'oeuvre qualifiée, comme dans le BTP et le textile, et les professionnels crient déjà à la crise de la main d'oeuvre dans quelques années.
l'économie marocaine connait une très grande croissance, le taux de croissance du PIB en 2006 en est la preuve : 8%. elle est en bonne santé comme s'accordent à le dire tous les milieux.
pour le taux de chomage, en effet il y'a une marge de volatilité. c'est pour ça que les entreprises et les centres d'affaires, se basent sur le chiffre de 10% de taux de chomage au lieu de 7.7%. dans mon premier post sur ce sujet, j'avais bien mentionné le taux de 10%, quoique le taux officiel est de 7.7%, et qui est calculé comme partout au monde.
 
Re : Agadir: Les taxis font de la pub

Interessant ce diagrame,on remarque que ca tourne lentement et bien pour tamzgha,seulement deux trucs que je pense etrangle l’eco-marocain et qui necessite une cure urgent!. La goufre entre l'import et l'export puis la stagnation de la dette exterieure.

oui en effet, la balance commerciale du Maroc connait un déficit très important, et qui s'est aggravé de 23.4%. les exportations n'arrivent pas couvrir les importations du pays. la facture énergetique est à pointer du doigt. les achats du Maroc en pétrole ont augmenté de 65% en plus de l'envolée des prix du brut, ce qui explique ce déficit.(une économie qui se construit consomme du pétrole)
la facture du pétrole qui handicape notre économie, laisse planer des doutes sur l'existence d'une stratégie énergétique efficace de l'état. les démarches pour atténuer cette dépendance, ont du mal à se concrétiser : les appels d'offres internationaux pour s'équiper en centrales nucléaires trainent encore, les travaux du premier terminal gazier au Maroc tardent à commencer car l'état et les opérateurs énergétiques marocains ne se sont pas accordés sur le lieu de l'édifice...
pour la stagnation de la dette extérieure, elle s'explique par le fait que l'état s'endette plus sur la place financiére marocaine, et cela depuis quelques années déjà (depuis que OULALOU est à la tête du ministére de l'économie et des finances...), ce qui permet une meilleure gestion des coûts d'intérêt et faire en sorte à ce que la devise ne sorte pas du territoire.
 
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